Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Maternal influences on an insect population must be assessed within a numerically and spatially restricted enclave; it is difficult to demonstrate the impact within a large polymorphic group whose qualitative and quantitative evolution is subject to a number of conflicting influences. When a variety of selective factors is involved, the problem is to isolate, from the polymorphism, the portion that can be attributed to maternal effects.In short-lived organisms such as insects, direct maternal effects on the progeny have an advantage over slower, indirect responses to selective pressures. Direct effects allow progeny to adapt sooner to ecological trends that began or were operating during the parental generation. The peculiarities of insect embryonic development allow maternal influences to act directly on the F1 adults through their deferred effects on the imaginal discs. Species that deposit organized egg masses provide the best material for studying maternal effects.Behaviour at oviposition can lead to special types of progeny distributions that affect the offspring's survival. In parasitoids, for example, maternal behaviour can introduce a kind of "arena selection" generating superparasitism by aggregative oviposition.The next generation's ecological response that is produced by maternal effects is mediated by changes at the behavioural, metabolic and ovarian levels during the mother's reproductive activity. In this way, she provides a key part of the next generation's functional polymorphism.
Pour déterminer les influences de la mère, ou effets maternels, sur les populations d'insectes, il faut dénombrer ces populations et délimiter l'aire qu'elles occupent. Autrement, il est difficile de mettre en évidence ces effets dans des ensembles polymorphes dont l'évolution qualitative et quantitative est soumise à de nombreuses influences contradictoires. Toute évolution des effectifs impliquant des actions sélectives, le problème est d'évaluer la part de polymorphisme introduite par des influences subies par la mère.Comme la vie des insectes est généralement brève, l'intérêt des effets maternels est de permettre aux larves de s'adapter plus rapidement à des fluctuations écologiques déjà sensibles pour la génération parentale. Les particularités du développement embryonnaire des insectes permettent même à l'influence maternelle de s'exercer directement sur les adultes de F1, puisque les disques imaginaux correspondent à des tissus embryonnaires à développement retardé. Les espèces aux pontes massives et ordonnées offrent un matériel de choix pour l'étude des effets maternels.D'une façon plus générale, la mère assure souvent la coïncidence spatiale de la descendance des holométaboles. Le destin est alors prédéterminé par le comportement maternel, qui peut même, chez les espèces au développement larvaire parasitaire, introduire une « sélection en arène » par un comportement de ponte agrégatif, générateur de superparasitisme.La modulation écologique différée, révélée par les effets maternels, intervient au niveau du comportement, de la régulation psychosomatique et sur l'ovogenèse. Son évolution au cours de l'activité reproductrice de la mère est une source importante du polymorphisme de la nouvelle génération.