Article contents
ECONOMIC FEASIBILITY OF TWO TECHNOLOGIES FOR PRODUCTION OF A MYCOPESTICIDE IN MADAGASCAR
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
The net present value (NPV) approach to capital budgeting is used to determine the relative economic feasibility of two production models capable of manufacturing a fungi-based biopesticide in Madagascar. Sales revenues are projected at $10–12 per hectare for 20 000–80 000 ha annually, with recurrent costs estimated in Madagascar and investment costs from IITA (Cotonou, Benin) and Mycotech Corporation (Butte, Montana). These cash flows are discounted by an appropriate interest rate and risk factor, with positive results for both the labour-intensive model and the capital-intensive model under several scenarios. Cost advantages for the two models depend on both technology and scale. The labour-intensive model achieves a higher NPV in a market of 20 000 ha per annum as compared with the capital-intensive model. The capital-intensive model achieves a higher NPV in a market of 80 000 ha (including exports to southern Africa). Both models benefit from scale economies, although this benefit is relatively greater for the capital-intensive model. Consumers of mycopesticides in Madagascar could realize nearly 20% savings under a higher output scenario with a capital-intensive technology, than under a lower output scenario with a labour-intensive technology. Large-scale producers, however, would require nearly four times as much investment capital, and could find it difficult to produce for export from Madagascar. In the absence of a large-scale producer, small-scale production would be appropriate and feasible based on lower investment costs. Malagasy production is also protected from foreign competition because of current phytosanitary regulations.
Résumé
L'approche de la valeur actuelle nette (NPV) dans l'administration des capitaux est utilisée ici pour déterminer la faisabilité économique relative de deux modèles de production applicables à la fabrication d'un biopesticide à base de champignons à Madagascar. Les revenus projetés des ventes sont estimés à $10–12 par hectare annuellement pour 20 000 à 80 000 hectares, tenant compte des coûts récurrents projetés ou potentiels à Madagascar et des coûts d'investissements actuels de l'IITA (Cotonou, Bénin) et de Mycotech Corporation (Butte, Montana). Le flux monétaire est actualisé par un taux d'intérêt et un facteur de risque appropriés, résultant en des NPV positives dans le cas des deux modèles, le modèle de production basé sur la main d'oeuvre et le modèle de production basé sur les capitaux, dans divers scénarios. Le modèle basé sur les capitaux résulte en une valeur NPV plus élevée dans un marché de 80 000 ha par année (dont des exportations vers la partie sud de l'Afrique). Bien que les deux technologies soient avantagées par une économie d'échelle, la technologie basée sur les capitaux comporte relativement plus de bénéfices. Si ces bénéfices étaient attribués aux consommateurs de mycopesticides, Madagascar pourrait réaliser des économies de 20% supérieures dans un scénario de production plus élevée axé sur une stratégie de capitaux, que dans un scénéario de production moins élevé axé sur une stratégie de main d'oeuvre. Du point de vue d'un investisseur, cependant, la production sur une grande échelle nécessiterait jusqu'à quatre fois plus de capitaux au départ et pourrait faire face à des difficultés de trouver des marchés d'exportation. En revanche, une production à petite échelle exigerait significativement moins de capitaux, éviterait les marchés étrangers et serait payée de retours en l'absence d'un plus gros producteur. Les investisseurs seraient protégés à court terme de la compétition étrangère par l'imposition de restrictions phytosanitaires. [Traduit par la Rédaction]
- Type
- Research Article
- Information
- The Memoirs of the Entomological Society of Canada , Volume 129 , Supplement S171 , 1997 , pp. 101 - 113
- Copyright
- Copyright © Entomological Society of Canada 1997
Footnotes
Funded by Montana State University, 324, Leon Johnson Hall, Bozeman, MT, USA 59717 with a grant from USAID.
References
- 9
- Cited by