Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
The groundplan structure and homologies of the mesothoracic pleurosternum of Hymenoptera are postulated using the subcoxal theory of the origin of the pterothoracic pleura of insects, and the cryptosternite theory of an invaginated sternum in most holometabolous insects, based on a comparison of the skeletomusculature of Xyelidae (Hymenoptera) and Raphidiidae (Neuroptera). The following are hypothesized for Hymenoptera: (1) the mesosternum is invaginated except for the prepectus, which is a detached remnant of the presternum; (2) lines that delineate ventral regions on the mesepisternum of many Symphyta are secondarily evolved sulci and arc not pleurosternal sutures; (3) a basalar cleft and an anepisternum are present in the groundplan structure; (4) in Hymenoptera other than Xyelidae the basalar cleft and anapleural cleft intersect so the anepisternum is detached as a separate sclerite, the postspiracular sclerite; (5) the pre-episternum is enlarged secondarily at the expense of the katepisternum, resulting in the paracoxal suture and a narrow katepisternum closely paralleling the posteroventral margin of the episternum anterior to the mesocoxa; (6) the mesepimeron is not divided into an anepimeron and katepimeron by a paracoxal suture but in some taxa is divided secondarily into an upper and lower mesepimeron by marks that delineate the line of confluence between different sets of muscles; and (7) the trochantin is absent from the groundplan structure. Postulated homologies support the hypothesis that Xyelidae represent the basal lineage of Hymenoptera but do not support the hypothesis that the rest of Hymenopera had a biphyletic origin from Xyelidae. The study exemplifies the positive feedback relationship between morphology and systematics and demonstrates the necessity of systematics and phylogenctic hypotheses for testing hypotheses of homology derived through comparative morphology. Schematic figures illustrate the subcoxal theory of pleuron origin and the postulated groundplan of the hymenopteran mesopleuron; mesothoracic muscles that were studied to help homologize pleurosternal features between Xyelidae and Raphidiidae are tabulated and skeletomusculature is documented by scanning electron photomicrographs.
L'hypothèse sur la structure de base et les homologies du pleurosternum mésothoracique des Hyménoptères formulée ici est fondée sur la théorie subcoxale de l'origine des pleures ptérothoraciques des insectes et sur la théorie cryptosternale d'un sternum invaginé chez la plupart des insectes holométaboles, de même que sur la comparaison des musculatures squelettiques des Xyelidae (Hymenoptera) et des Raphidiidae (Neuroptera). Un certain nombre d'hypothèses sur les Hyménoptères sont avancées : (1) le mésosternum est invaginé, à l'exception du prépectus qui est un vestige détaché du présternum; (2) les lignes qui délimitent les régions ventrales du mésépisternum chez plusieurs Symphites sont des sulcus apparus ultérieurement et non des sutures pleurosternales; (3) un sillon basalaire et un anepisternum font partie de la structure de base; (4) chez les Hyménoptères à l'exception des Xyelidae, le sillon basalaire et le sillon anapleural se croisent, ce qui entraîne le détachement de l'anépisternum en un sclérite distinct, le sclérite poststigmatique; (5) le préépisternum s'agrandit secondairement aux dépens du catépisternum, formant ainsi la suture paracoxale et le catépisternum étroit apposé parallèlement à la bordure postéroventrale de l'épisternum en avant de la mésocoxa; (6) le mésépimère n'est pas divisé en un anépimère et un catépimère par une suture paracoxale, mais chez certains taxons, est divisé de façon secondaire en un mésépimère supérieur et un mésépimère inférieur par des marques qui indiquent la ligne de confluence entre différents groupes de muscles; (7) le trochantin est absent de la structure de base. Les homologies postulées appuient l'hypothèse selon laquelle les Xyelidae représentent la base de la lignée ancestrale des Hyménoptères, mais n'appuient pas l'hypothèse selon laquelle tous les autres Hyménoptères ont eu une origine biphylétique à partir des Xyelidae. Cette étude constitue un exemple de la rétroaction entre la morphologie et la systématique et démontre l'importance de reposer sur la systématique et sur des hypothèses phylogénétiques les tests d'hypothèse sur les homologies élaborées à partir d'études morphologiques comparatives. Des figures schématiques illustrent la théorie subcoxale de l'origine du pleuron et la structure de base hypothétique du mésopleuron d'un Hyménoptère; des tableaux des muscles mésothoraciques étudiés pour établir les homologies des structures pleurosternales entre les Xyelidae et les Raphidiidae sont présentés et des photomicrographies au microscope électronique à balayage illustrent la musculature squelettique. [Traduit par la rédaction]