Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
This paper outlines the known distribution of eight xeric grassland-adapted species of Lygaeidae, and examines these distributions with respect to the glacial history of North America during the Pleistocene, and past and present distribution of grassland vegetation. Four of these species (Neosuris castanea, Sisamnes claviger, Ligyrocoris latimarginatus, and Melanopleurus perplexus) probably survived the Pleistocene in refugia south of the Late Wisconsinan ice sheet. Differences in climatic requirements may explain the variations in geographic distribution exhibited by these four insects and a methodology for testing this is discussed. The four other species (Crophius ramosus, Kolenetrus plenus, Slaterobius insignis, and Emblethis vicarius) may have occurred in the north prior to 1.2 mya and survived the Late Pleistocene in both the northern Beringian refugium and in southern refugia. Molecular systematics, especially use of DNA restriction site or sequence data, might provide the evidence needed to test historical biogeographic postulates based on the extant distribution of these species.
Cet article examine la répartition connue de huit espèces de Lygaeidae adaptées aux prairies sèches à la lumière de l'histoire des glaciations du Pléistocène en Amérique du Nord et de la répartition présente et passée de la végétation de prairie. Quatre de ces espèces (Neosuris castanea, Sisamnes claviger, Ligyrocoris latimarginatus et Melanopleurus perplexus) ont probablement survécu dans des refuges situés au sud des glaces à la fin du Wisconsinien. Des différences reliées aux besoins climatiques de chaque espèce peuvent expliquer les variations dans la répartition géographique de ces quatre insectes et une méthodologie pour éprouver cette hypothèse est proposée. Les quatre autres espèces (Crophius ramosus, Kolenetrus plenus, Slaterobius insignis et Emblethis vicarius) étaient peut-être présentes dans le nord il y a plus de 1,2 millions d'années et ont pu survivre aux glaciations de la fin du Pléistocène dans le refuge du nord béringien et dans des refuges du sud. La systématique moléculaire, particulièrement le repérage de sites ou de séquences d'ADN par des enzymes de restriction, pourrait sans doute fournir les données nécessaires pour éprouver les hypothèses biogéographiques historiques basées sur la répartition actuelle de ces espèces. [Traduit par la rédaction]