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Ce que peuvent nous apprendre : Les monographies familiales

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

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A maintes reprises, les Annales ont attiré l'attention de leurs lecteurs sur l'extrême intérêt que présente — lorsqu'il est possible de l'écrire utilement — l'histoire des familles. Intérêt multiple et si grand qu'on peut relire la collection des Annales : on n'y trouvera que bienveillance pour les auteurs de monographies familiales ; bienveillance excessive, parfois, pourrait-on dire : c'est que, dans les livres qu'on nous envoie, si souvent encombrés de détails parasites et de fausses précisions superflues — nous allons cherchant, par delà le texte des auteurs, le texte dont nous rêvons, avec tout ce qu'il pourrait évoquer en nous de curiosités diverses.

L'étude qu'on va lire se rattache à un ensemble de préoccupations qui sonit nôtres depuis l'origine. Son auteur n'escompte pas, certes, la bienveillance spéciale dont je parlais à l'instant.

Type
Enquêtes et Suggestions
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1942

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References

page 31 note 1. Faut-il rappeler l'article de Aubenas, R. sur La Famille dans l'Ancienne Provence ? (Annales d'Histoire économique et sociale, t VIII, 1936, p. 523)Google Scholar. — Pour les comptes rendus, voir la table décennale des Annales et les tables annuelles.

page 31 note 2. Inaugurée en 1986, dans le tome VIII des Annales d'Histoire économique et sociale, Cf. l'article d'orientation liminaire die Bloch, M., ibid., p. 366 Google Scholar, et spécialement (sur l'anoblissement), p. 373-375. — Cf. aussi l'article de R. Boutruche, Aux origines d'une crise nobiliaire ; donations pieuses et pratiques successorales en Bordelais, du XIIIe au XVIe siècle. — Article qui confirme et renforce sur divers points les remarques de Ph. Wolff, (Annales d'Histoire sociale, t. I, 1939, p. 161 et 257)Google Scholar.

page 32 note 1. Cf. Dognon, Paul, Les Institutions politiques et administratives du Pays de Languedoc, du XIIIe siècle aux guerres de religion (Toulouse, 1895, in-8°), p 190 Google Scholar et suiv.

page 32 note 2. Febvre, Lucien, Philippe II et la Franche-Comté (Paris, 1911 Google Scholar, in-8°), chap. X et Xt.

page 33 note 1. J'y note une remarque bien intéresisante. « Détaché de Toulouse », un des Ysalguier « se tourne “vers la cour de Navarre dont les faveurs lui permettent de survivre ». Ce fait, écrit Ph. Wolff, nous aide a comprendre « combien l'éloignement du roi de France a pu être, des ce XVIe siècle, une cause de faiblesse pour la noblesse languedocienne. » Mais il explique aussi les causes de survivance morale de cette petite royauté navarraise.

page 33 note 2. Cf. l'utile réflexion qu'on trouve plus loin : l'effort de remise en valeur des terres négligées ou dévastées demande des capitaux : il faut des avances, dans lesquelles on ne rentrera que beaucoup plus tard. D'où gêne pour les vieux propriétaires souvent — et possibilités pour de nouveaux riches. Ceci est à retenir et à appliquer. — Une remarque encore : qui payait donc l'impôt ? se demande quelque part Ph. Wolff, constatant que les bases d'assiette de cet. impôt étaient peu solides. Qui ? Mais les petites gens. Paul Dognon, dans sa thèse (citée plus haut) l'expliquait fort bien. D'autant, note-t-il, qu'il restait toujours un dernier argument au riche trop inquiété par le fisc : il menaçait de déguerpir… Cf. notamment (ouv. cité), p. 298 (sur l'estime).