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Bulletin d'histoire urbaine: Deuxième Partie1

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

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« A l'initiative et sous la direction de M. L. Losseau a été entrepris Le Hainaut. Encyclopédie provinciale. Elle comprend le Dictionnaire historique et géographique des Communes du Hainaut ; publié « sous la direction de M. A. Louant, avec la collaboration de divers érudits, et dont le fascicule Ier a paru en 1940. Chaque commune, qui forme un tout, prend place dans un fascicule au hasard de son achèvement. Chaque notice est composée suivant un plan identique comprenant 13 parties essentielles : situation géographique, noms, hameaux et dépendances, lieux dits, population, à titre démographique, anciennes juridictions, histoire, partie la plus développée : i. Ancien Régime : description du village, seigneurie, commune, paroisse, et, au besoin, institutions religieuses.

Type
Revues Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1942

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Footnotes

1

Pour la première partie, voir Annales d'histoire sociale, t. III, 1941, p. 143 et suiv.

References

page 59 note 2. Les deux directeurs ont donné dans un Avant-Propos et une Préface la genèse de l'Encyclopédie et le plan du Dictionnaire. Celui-ci est sorti du premier congrès international du régionalisme, tenu en 1937 à Ath, ville du Hainaut, « province où actuellement l'histoire régionale, sous toutes ses formes, remporte peut-être le plus de succès ». Mons et Frameries, iimpr. Dufrane-Friart, 1940, in-8°, 16, 63, 48, 24, 72, 10, 98, 11 p., planches. — Aucune note ni référence.

page 59 note 3. Voir plus loin. (4. Monographies).

page 60 note 4. Leuze, 63 : le général de Maudhuy.

page 60 note 5. Bruxelles, Jos. Vermant, Louvain (Bibliothèque de l'Université), 1940 ; in-8°, 236 p., une carte (Université de Louvain. Recueil de travaux d'histoire et de philologie ; 3e série, 5e fascicule. — Etudes présentées à la Commission internationale des Assemblées d'Etat ; V). — On trouvera un résumé étendu du travail dans une communication faite par l'auteur au Congrès de Namur (Fédération archéologique et historique de Belgique, XXXIe session. Congrès de Namur, 193S. Annales, Fascicule IV, p. 287-295 ; Namur, 1939).

page 63 note 6. Pirenne, Les villes du Moyen Age, p. 159.

page 63 note 7. Cette critique de « l'imitation » paraît bien s'adresser à M. Pirenne, qui aurait considéré les localités telles que les villes luxembourgeoises comme des « types dérivés » des métropoles économiques flamandes-artésiennes (Joset, p. II). Les critiques ne sont pas exactes. M. Pirenne a parlé de « villes primitives et de formations postérieures, de phénomènes de répétition », mais non d'imitation (Les villes du Moyen Age, p. 117 n. I ; p. 119 et n. 1). De même, la critique d'après laquelle « le titre [du livre], Les villes, etc., est en tout cas trop général » (P. Il), n'est pas fondée davantage. M. Pirenne, avec sa clarté lumineuse habituelle, a parfaitement expliqué le but de son livre, p. 118-119 ; nous prions simplement qu'on veuille bien s'y reporter. On ne peut pourtant pas chercher la formation et la caractéristique du mouvement urbain dans « les bourgades » du Luxembourg, dont, les attributions juridiques ont une valeur absolument disproportionnée avec leur nature sociale. Par suite, il n'est pas plus exact de prétendre que, pour M. Pirenne, « le terme de ville a essentiellement une portée juridique » (Joset, p. 10). Sa définition de la ville, « une commune vivant à l'abri d'une enceinte for: tifi'ée, du commerce et de l'industrie, et jouissant d'un droit, d'une administration et d'une jurisprudence d'exception ». (Les villes, p. 185) montre bien qu'il la considère exactement comme l'association de la vie économique, qui a servi de base, et de la vie juridique, qui a amené l'organisation avec les privilèges d'exception.

page 64 note 8. Espinas, Pirfnne, Les coutumes de la ville marchande de Saint-Omer, p. 21, 22, 28.Google Scholar

page 65 note 9. Nous nous excusons d'une remarque personnelle. L'auteur écrit : « Quant au droit politique de représentation permanente », dont parle M. Espinas (Chartes d'Artois, t. I, p. IX), nous avouons simplement que nous ne comprenons pas le terme, ou que toutes les franches villes de Luxembourg le [droit] possédaient » (p. 23, n° 19 fin). — Or, d'une part : ce Quelle est donc l'essentiel de l'idée de commune ? Je [la] ramène, pour ma part, au droit d'un groupe important d'habitants d'avoir des mandataires ou représentants permanents » ( Viollet, , Les communes françaises au Moyen Age, p. 368 Google Scholar (Mémoires de l'Académie des Inscriptions, t. 36, 1901). Inversement, « rien n'autorise à croire que les habitants de Lorris aient pris aucune part à la gestion des affaires de leur paroisse. La charte de Lorris ne conférait aucune espèce de droit politique ». Prou, Les coutumes de Lorris, Nouv. Revue historique de Droit), tir. a part, 19, io5). D'autre part, nous ne nions nullement que les franches villes de Luxembourg aient possédé ce droit. — Nous avons donc simplement emprunté l'expression dont nous nous sommes servis au travail d'un historien juriste et son emploi est bien justifié par l'étude d'un autre juriste, l'un et l'autre d'esprit aussi pou économique que possible, on peut le dire.

page 65 note 10. Université de Caen. Faculté de Droit. Travaux de la Semaine d'histoire du droit normand, tenue à Guernesey, du 8 au 13 juin 1938. Caen, impr. Caron et Cie, 1939 ; in-8°, 5 II p., 5 planches.

page 65 note 11. Nous dirions plutôt à vrai dire : « Du x° et du xie siècles. »

page 66 note 12. Le problème de la continuité à Tournais (Annales, t. VII, 1935).

page 66 note 13. Tournai. Mons et Frameries, impr. Dufrarae-Friart, 1940, 98 p. ; in-8°, 6 planches. (Extrait du Dictionnaire, signalé plus haut).

page 67 note 14. Des six planches qui accompagnent l'ouvrage, trois raproduisent, trois documents des [anciennes] Archives tournaisiennes : l'une, le premier acte authentique en langue française connu en Belgique, d'avril 1706 ou 1707, en chirographe ; l'autre, la charte de commune accordée par Philippe-Auguste, en 1211, en original ; le troisième, une lettre de Jeanne d'Arc aux Tournaisiens, du 23 juin 1429, en copie. Les lecteurs français ne pourront certainement qu'être très sensibles au choix de M. P. Rolland.

page 67 note 15. Annales du Cercle archéologique de Mons ; t. 35 (tir, à pari), Gembloux, impr. Dueulot, éditeur, 1938 ; in-8°, 19 p.

page 68 note 16. Monographie, du Port-Louis de Bretagne. Mâcon, Prptat frères imprimeurs 1938 ; in-8°, 289 p., 12 pl., une carte.

page 70 note 17. Bruxelles. G. van Campenhout, s. d., in-8° (Bibliothèque d'Etudes régionales, rédigée sous la direction de F. Leusidcnt, n° 51, p. 207-302).