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La vie du métier a louvain
Published online by Cambridge University Press: 22 September 2017
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Dans une étude intitulée Het Ambachts wezen te Leuven, « La vie du métier à Louvain », mais qui ne concerne exactement que les seules corporations de métiers, des origines à la Révolution, M. J. Verhavert attribue à ces corps une origine religieuse, mais influencée par le facteur seigneurial et domanial. Le curé de l'église domaniale, pour développer chez les hommes libres, les serfs et les artisans des ateliers domaniaux, des habitudes de piété, de charité et d'entr'aide, dut très rapidement les grouper en confréries. La révolution économique, qui suivit les Croisades, les libéra progressivement de toutes leurs attaches à la terre et leur développement numérique comme social fit des confréries des officia, des associations professionnelles, qui, après des luttes victorieuses contre les lignages aristocratiques détenant le gouvernement urbain, à partir de 1360 commencèrent à recevoir leurs statuts corporatifs du Magistrat. Les reconnaissant officiellement, il leur accorda le monopole de la pratique professionnelle (Zunftzwang) et un pouvoir administratif et juridictionnel, à condition de respecter les intérêts des consommateurs et de réserver les droits de la ville.
- Type
- Questions de Fait et de Méthode
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1943
References
page 76 note 4. (Avec un résumé en français). Leuven, Administratie-Universiteits bibliothek, 1960 ; in-8°, 210 p., 22 pl. (Université de Louvain. Recueil de travaux publiés par les membres des Conférences d'histoire et de philologie ; 3e série, 2e fascicule. — Etudes présentées à la Commission internaltionale pour l'histoire des Assemblées d'Etats, IV. — Le « résumé » intitulé « Les corporations de métiers à Louvain sous l'Ancien régime », occupe les p. 185-199.
page 76 note 5. Notre ignorance de la langue « néerlandaise », dans laquelle est rédigé le fond du travail, le travail proprement dit, fait que nous n'avons pu prendre connaissance de oe dernier et que les lignes suivantes ne résultent que du « résumé » en français. Ce résumé est intéressant, mais paraît être plutôt un exposé des idées générales qu'une analyse du livre : nous l'aurions désiré plus littéral, plus étendu et peut-être aussi mieux ordonné. Il nous semble, en particulier, tropbref pour les origines.