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Une etoffe orientale, le kaunakes

Published online by Cambridge University Press:  15 March 2011

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En, 1887, Léon Heuzey consacra au kaunakès une étude fondamentale dont il n'est pas superflu de reproduire ici les passages essentiels, car cet article n'est pas mentionné dans plusieurs travaux récents dont j'aurai ci-après à discuter les conclusions.

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Articles
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Copyright © The Royal Asiatic Society 1931

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References

page 339 note 1 “Une étoffe ckaldéenne (le kaunakès),” dans Revue Archéologique, 1887, 16 pp., 2 pl., 6 fig.

page 339 note 2 Pollux, , Onomasticon, vii, 60 et 59Google Scholar.

page 341 note 1 “Beiträge zur indoiranisohen Wortkunde,” dans Le Monde Oriental, vol. xiii, pp. 32–3.

page 342 note 1 “The Etymology of Sanskrit guṇá,” dans Language, Mars, 1930, pp. 3640Google Scholar.

page 342 note 2 Iranisches, p. 234 et suiv.

page 343 note 1 Altind. Gram, i, 173. Même rapprochement dans Uhlenbeck, qui fait toutefois des réserves (Etym. Wörterbuch der altind. Sprache, s.v. guṇá. Cf. E. und Leumann, J., Etym. Wörterbuch der Sanskritsprache, Lief. 1, Heft. 1, 1907Google Scholar.

page 344 note 1 Goṇī “sac” parait bien être l'équivalent de goṇika. Le sac aurait été désigné ainsi parce qu'il était fait d'une étoffe velue. Chinois hu-na est probablement un emprunt à l'iranien. Cf. Laufer, , Sino-iranica, p. 496Google Scholar.

page 344 note 2 Cf. Schwyzer, ibid., p. 241.

page 344 note 3 “La théorie des guṇa” article sous presse dans BSOS.

page 344 note 4 Oldenberg a supposé que le mot guṇa “fil, cordon” a été choisi pour désigner les éléments constitutifs de la matière parce qu'une corde est faite de plusieurs fils. Mais tous les fils d'un câble sont de même nature et ce qui caractérise la théorie des guṇa c'est que les éléments des êtres sont essentiellement différents et en relation avec une couleur déterminée. Par là, guṇa de la langue philosophique s'apparente à av. gaona, non à goṇaka.

page 346 note 1 Cette forme, ainsi que les faits baltiques, me sont signalés par M. Vaillant.

page 347 note 1 Sur ce groupe de termes, cf. Meillet, , “Le vocabulaire slave et le vocabulaire indo-iranien,” Revue des études slaves, vi, p. 165Google Scholar et suiv.

page 347 note 2 Dans une note parue ici (JRAS, 1920, 326–9), le Professeur S. Langdon assigne une origine assyrienne au mot kaunakès. II pose un mot sumérien, prononce gu-èn, gu-èn-na, gu-an-na, et conclut: “… The Sumerian word gú-èn is always employed in the texts, never the Semitic naḫlaptu or aṣit hišadi, which were mere Semitic explanations. It is, therefore, almost certain that the Semites made a loan-word of gú-èn, or gú-an-na, and this should be guennakku, guannahku, the original of the Greek καυνάκης.” L'exiatenoe d'une forme sémitique telle que *guannahhu, si elle est admise, n'est pas incompatible avec la thèse que je viens de soutenir. Quc la forme iranienne *gaunaha ait été calquée ou non sur un mot plus ancien, elle ne pouvait être sentie par les sujets parlants que comme un dérivé de gaona “poil”, et cette dérivation donnait, en l'espèce, un sens pleinement satisfaisant. L'hypothèse du Professeur Langdon tend à prolonger dans le passé l'histoire du mot kaunakès; elle ne fait pas obstacle à l'explication que j'ai proposée pour une période plus récente. On trouvera encore d'utiles indications sur l'archéologie du vêtement sumérien dans un article du même auteur, Archæologia, lxx, 146–7.