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Sur l'Aridité et la Sécheresse du Turkestan
Published online by Cambridge University Press: 15 March 2011
Abstract
- Type
- Miscellaneous Communications
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- Copyright © The Royal Asiatic Society 1914
References
page 163 note 1 Cf. Reclus, , Nouvelle Géographie Universelle, viiGoogle Scholar; l'Asie Orientale, pp. 119, 182Google Scholar. Le Révérend Père Wieger parle également, dans ses Textes historiques chinois, de ce climat d'une sécheresse absolue, qui conserve indéfiniment intactes les inscriptions sur pierre, pour la grande joie des épigraphistes.
page 163 note 2 Reclus, , Nouvelle GéographieGoogle Scholar, ibid., p. 182.
page 164 note 1 Quatremère, “Notice du Matla al-saadeïn,” dans les Notices et Extraits des Manuscrits, tome xiv, pp. 309–10Google Scholar. Le passage où il est parlé de ces pluies dans le désert est emprunté à la relation officielle des ambassadeurs persans, et il est par conséquent impossible d'elever des doutes contre leur affirmation. L'identité de la Kara-Khotcho des ambassadeurs de Shah Rokh avec la ville où furent découvertes les fresques du musée de Berlin est absolument certaine.
page 164 note 2 Faute habituelle des copistes persans pour par confusion de avec le mot arabe .
page 164 note 3 “Les grottes des mille Bouddhas”: Comptes-rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1901, pp. 209 et seq.
page 164 note 4 II est assez évident que les ascètes qui habitaient ce monastère de troglodytes avaient besoin d'eau pour les usages courants de la vie, et qu'ils n'auraient pu y demeurer, s'il n'avait été situé près d'une rivière.
page 165 note 1 Touenn-houang-sheu-sheu-yi-shou, 2e mémoire. Contrairement à tous les usages littéraires du Céleste Empire, cet ouvrage, dans lequel il est question de découvertes archéologiques faites par des chinois, indépendamment des découvertes européennes, n'a point de préface. Il y est parlé de canaux larges de trois toises chinoises, c'est-à-dire de trente pieds, ou dix mètres, et de digues qui ont une hauteur égale à la largeur de ces canaux. Le Touenn-houang-sheu-sheu-yi-shou cite de même un ouvrage qui a été spécialement écrit sur les cours d'eaux du Hsi-yu, autrement dit de l'Asie Centrale. Le sel des salines de Sha-tchéou était l'objet d'un commerce important.
page 165 note 2 Tableaux de la Nature, tome i, p. 95, Paris, 1851.Google Scholar
page 166 note 1 D'après un auteur chinois, dont la traduction est citée par de Humboldt, ibid., p. 100.
page 166 note 2 Dans les observations de physique, et d'histoire naturelle, l'empereur Khang-hi dit qu'il ne pleut presque jamais dans le royaume de Khamil, et que les petites pluies qui y tombent quelquefois mouillent à peine la surface de la terre. Outre cela, il n'y a ni rosée, ni brouillard, qui puissent l'humecter. Cependant les campagnes sont arrosées et fertiles, quoiqu'il y ait peu de rivières et que les ruisseaux et les fontaines y soient très rares. Tant il est vrai que l'industrie et le travail suppléent à tout. Comme il tombe beaucoup de neige en hiver sur les montagnes, les habitants ont imaginé de conduire l'eau dans de grands réservoirs à mesure qu'elle se fond. Quand les chaleurs sont venues, ils la font couler dans leurs champs et la distribuent avec tant d'économie qu'elle suffit à fertiliser leurs campagnes. “Comme les chaleurs de ce pays sont extrêmes, je craignis, dit l'empereur, que quelques Musulmans que j'y avais envoyés n'en fussent incommodés; ils revinrent tous à Pé-king sans avoir été malades. Je leur demandai si les chaleurs de Khamil et de Tourfan étaient plus insoutenables que celles de Hang-tchéou; ils me répondirent qu'on les supportait plus aisément parce que, quoique le pays soit élevé et la terre brulante, on a de l'eau fraîche pour se désaltérer, au lieu qu'à Hang-tchéou, l'eau des puits même est comme tiède pendant la canicule et ne peut ni rafraîchir ni désaltérer.”
page 166 note 3 Voyage à Pékin, tome i, p. 410.Google Scholar
page 167 note 1 De Humboldt, , Fragment de géologie et de climatologie asiatiques, p. 107Google Scholar. Je maintiens pour le nom de cette ville la forme Kutché; la forme ancienne ne s'est jamais prononcée autrement que Kvi-tcha aux époques anciennes, Koueï-tzeu, aujourd'hui, sans dentale à la fin du second monosyllabe; Djouveïni, au xiiie siècle, écrit toujours , soit Kutché, et jamais autre chose; c'est également cette forme , avec l'addition d'un medda sur l'élif pour indiquer la prolongation de la voyelle, qui se trouve dans le Khing-ting-Hsi-yu-thmmg-wen-tchi (ch. ii, pp. 16–17), dans lequel on trouve une description de l'Asie Centrale au milieu du xviiie siècle, avec les formes onomastiques de cette époque récente. Le nom chinois de cette localité est aujourd'hui , Khou-tchhé, soit Kutché, que le Hsi-yu-thoung-wen-tchi (ibid.) transcrit Kütché, en mongol et en Kalmouk, Khou-Khré en tibétain, avec une faute dans le dernier groupe consonnantique, la voyelle é étant sûre. La forme Koutchar est née d'une audition défectueuse de Koutchâ, l—â long final d'un mot, prolongé, pouvant dans certains cas être entendu sous la consonnance—ar, surtout par les Anglais et les Français qui prononcent à peine les—r; c'est par un procède inverse que les créoles transforment le groupe ar en à … à dans Gâ—ârnié pour Garnier, er en ê—ê, dans chê-ê pour cher.
page 167 note 2 Kang-mou, tching-pian, ch. xl, p. 113.Google Scholar
page 168 note 1 Edition de la Société de Géographie, p. 609.
page 168 note 2 Lesquelles neiges se résolvaient naturellement en eau; on comparera la fonte subite de la grêle, qui noie plus de 160 personnes dans le camp de l'empereur des Mongols, et les tentes emportées par ce torrent.
page 168 note 3 Ibid., p. 610.
page 168 note 4 “La sécheresse y est tellement grande qu'il n'y pleut qu'en douze ou vingt ans une fois, dit Carlier de Pinon, qui visita l'Egypte en 1579; encores est icelle pluye de fort peu de durée. Bien est vray que quelquefoix en hyver il tombe deça de la des gouttes d'eau, lesquelles touttes foix sont en si petit nombre, et dure leur cheute si peu de temps, que la terre n'en est aucunement mouillée. Les habitans du Caire nous ont asseuré, que lors que nous y estions, il n'y avait pieu depuis vingt ans” (man. français, 6092, fol. 60 r°).