Hostname: page-component-586b7cd67f-vdxz6 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-22T06:42:36.671Z Has data issue: false hasContentIssue false

Présence Éventuelle de la Langue Hourrite sur les Tablettes Chypro-Minoennes D'Enkomi

Published online by Cambridge University Press:  15 March 2011

Extract

C'est au cours du IIe millénaire avant notre ére, plus exactement vers la fin du XVIe siècle, que l'île de Chypre a connu sa première écriture. L'aspect et la nature des plus anciens documents indiquent que cette écriture est très probablement issue du “linéaire A” crétois, et pour cette raison, Arthur Evans l'avait dénommée “chypro-minoenne”. Cette branche la plus orientale des écritures linéaires égéennes va connaître assez rapidement un développement autonome et donner naissance à des répertoires nouveaux, soit à Chypre même, sur le site d'Enkomi, soit, hors de l'île, à Ras Shamra-Ougarit, sur la côte syrienne. En effet, si la documentation encore insuffisante ne permet pas de retracer toutes les étapes de son développement, il est possible de déceler les phases essentielles. II y a tout d'abord une période archaïque, représentée par de rares témoignages datant du XVIe et du XVe siècle, lesquels, aussi bien par leur présentation matérielle que par le dessin précis des signes, apparaissent encore comme des reflets fidèles de ceux des documents crétois. Ensuite, vers le XIVe siècle, on voit apparaître un répertoire chypro-minoen bien établi, qui a pris son caractère propre et ne montre plus qu'une ressemblance lointaine avec l'écriture “mère” de la Crète.

Type
Articles
Copyright
Copyright © The Royal Asiatic Society 1975

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 Le texte donné ici représente une version abrégée d'un travail plus étendu, “Cyprominoica, Répertoires, documents de Ras Shamra, essais d'interprétation”, dans Studies in Mediterranean Archaeology, XXXI, 2, Goeteborg, 1974Google Scholar; on voudra bien s'y reporter pour toutes les indications bibliographiques.