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Art. XXI.—Note sur les mots Sanscrits composés avec

Published online by Cambridge University Press:  15 March 2011

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Le terme maître, seigneur, entre fréquemment comme second membre dans les composés sanscrits. Il n'est pas toujours aisé de se rendre compte de la manière dont les deux parties du mot se sont soudées l'une à l'autre. Plusieurs cas présentent des difficultés qui ont mis la sagacité des grammairiens à la torture.

Type
Original Communications
Copyright
Copyright © The Royal Asiatic Society 1884

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References

page 479 note 1 Ce mot nous fournit l'occasion de réfuter une erreur assez grave commise autrefois par Haug qui rapprochait du sanscrit le zend déñgpaiti. Haug faisait de déñg une contraction de damas, génitif d'un mot supposé dam “maison” (comparez domus ?). Or c'est là de l'arbitraire le plus complet: il est impossible que déñg représente jamais dam. Du reste ee dernier mot est invente par Haug. Enfin le sens de “maître de la maison” donné par Haug à. déñgpaiti ne saurait convenir à la phrase du Yaçna (xliv. 11 vers. 4). Il n'y est pas du tout question de chef de famille, mais de sage, de docteur de la loi: en tout cas, la version pehlevie donne tort à Haug. L'explication de Justi offre aussi des difficultés. Il pense qui déñg est pour dān, dān, accusatii pluriel d un mot dā, qui ne se rencontre que dans l'expression hudā (sanscrit ) “doué d'une bonne sagesse.” Cette racine dā se retrouve dans le grec Mais encore une fois l'interprétation de Justi se heurte au sens de la phrase dans laquelle entre le mot déñgpaiti. Nous croyons préférable de voir dans déñg l'accusatif dûm de dā “sagesse,” ou même dān significant “sagesse.” Dans ce cas, déúgpaiti serait “le maître de la sagesse, le chef de la loi sainte.” Nous sommes ainsi d'accord avec la version pehlevie qui rend déñgpaiti par docteur, prêtre, connaissant la religion. Quoiqu'il en soit, le mot déñg n'en est pas moins un terme fort obscur et notre explication n'est pas autre chose qu'une conjecture plus ou moins plausible.

page 481 note 1 Wörterluch zum Rig- Veda, p. 485.Google Scholar

page 481 note 2 Sanskrit-English Dictionary, sub verbo.

page 481 note 3 Les Aryas primitifs, t. iii. p. 381, 2nd. éd.Google Scholar

page 481 note 4 Dictionnaire de St.-pétershourg, sub verbo jāspati.

page 481 note 5 On Noun-Inflection in the Veda, p. 448.Google Scholar

page 482 note 1 Zeitsehrift für vergl. Sprachforschung, B. xxv. 1 heft, p. 15.Google Scholar

page 482 note 2 Lanman dit que mās de mū pourrait être le vestige d'une ancienne forme de participe. On Noun-Inflection, p. 492.Google Scholar

page 482 note 3 P. 415.

page 483 note 1 Remarques sur l'étymologie et le sens primitif du mot dans les Annales De La Facultè Des Lettbes De Lyon, lére année, p. 54 du fasc. 3.

page 484 note 1 Amsprache, t. i. p. 580.Google Scholar

page 484 note 2 ix, 573.

page 484 note 3 lxxxvi, 35.

page 484 note 4 Comparez aharpati.

page 484 note 5 Sanskrit-English Dictionary, p. 831.Google Scholar

page 484 note 6 Dictionnaire de St. Pétersbourg, s. verbo rathaspati.