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J'espérais bien n'en plus parler; j'en ai parlé, jadis, assez longuement. Mais un important article, publié en 1915 dans l'Hermes par E. von Stern et dont je n'ai eu connaissance qu'en ces temps derniers, m'oblige à en dire encore quelques mots.
Il s'agit, une fois de plus, de ce Πτολεμαῖος ὁ Λυσιμάχου appelé aussi Πτολεμαῖος Έπίγονος dont fait mention un décret voté, en 240 avant notre ère, par les citoyens de Telmessos en Lycie; qui, par la faveur de Ptolémée III Évergètes, était devenu peu avant cette date prince souverain de Telmessos; et qui reçut des Telmessiens, en récompense de ses bienfaits, les plus rares honneurs.
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- Copyright © The Society for the Promotion of Hellenic Studies 1921
References
1 B.C.H. 1904, 408 sqq.
2 von Stern, E., Hermes, L. 1915, 427Google Scholarsqq.; voir notamment 436–444.—Le présent mémoire a été rédigé en novembre 1920.
3 La bibliographie du sujet, que Tarn, W. W. qualifiait déjà de ‘tremendous’ en 1910 (J.H.S. xxx. 1910, 222Google Scholar), s'est sensiblement accrue depuis que j'en ai dressé le tableau dans B.C.H. ibid. 409, 1. Les indications d'E. von Stern ne sont point complètes. Aux écrits qu'il a cités (Bouché-Leclercq, , Hist. dea Lagides, iv. 311–313Google Scholar; Rehm, A., Delphinion, 303Google Scholar et note 4; Wilamowitz, , Gött. gel. Anz. 1914, 88Google Scholar), ajouter: Dittenberger, , Or. gr. inscr. ii. add., p. 549Google Scholar (ad n. 224, not. 4); Lehmann, C., Klio, 1905, 385Google Scholar, 389, 1; Cohen, D., De magiatrat. Aegyptiis, etc. diss. Leyden (1912), 13–14Google Scholar; Rostowzew, M., Stud. zur Gesch. des röm. Kolonates, 278Google Scholar; Tarn, W. W., J.H.S. xxx. 1910, 215Google Scholar, 39, et 221–222; Antig. Gonalas, 445–447; Pozzi, E., Mem. Accad. di Torino, lxiii. 1911/1912, 345, 3Google Scholar; De Sanctis, G., Atti Accad. di Torino, 1911/1912, 816Google Scholar. Hill, M. G. F. veut bien me rappeler que le Brit. Mus. possède une monnaie (Num. Chron. 1912, 145Google Scholar, n. 24) qui peut être attribuée à Ptolémée de Telmessos.
4 La restitution ἐπίγ[ονο]ν, que j'ai proposée pour les ll. 22–23 du décret de Telmessos, (B.C.H. 1904, 410–412Google Scholar), est acceptée sans hésitation par E. von Stern (Hermes, ibid. 438). Bouché-Leclercq, a été seul jusqu'ici à en contester l'exactitude (Hist. des Lagides, iv. 312Google Scholar). Il n'a pas dit ce qu'il y voudrait substituer.
5 Dittenberger, , Or. gr. inscr. 55Google Scholar.
6 B.C.H. 1904, 408 sqq.
7 Hermes, ibid.
8 Rehm, A., Delphinion in Milet, 300Google Scholar, n. 139, 1. 9.
9 Trog., prol. 26Google Scholar; Athen, xiii. 593A.
10 Il faut observer pourtant qu'au lendemain de la publication de la lettre de Philadelphe aux Milésiens (Delphinion, n. 139), G. De Sanctis a donné des ll. 8–9 de ce document une interprétation tout à fait contraire à celle que propose von Stern, E. (Atti Accad. di Torino, 1913/1914, 1238Google Scholar; ce mémoire paraît avoir été ignoré de E. von Stern). [Depuis que ces pages ont été écrites, j'ai pu, grâce à l'obligeance de W. Vollgraff, prendre connaissance d'une étude de de Groot, A. W. (Rhein. Mus. 1917/1918, 446–463Google Scholar: ‘Ptolemaios der Sohn’), où la thèse de E. von Stern est vigoureusement battue en brèche.]
11 Pol. xv. 25, 2; Schol. Theocr. xvii. 128 (p. 324, C. Wendel).
12 L'hypothèse a été, pour la première fois, exprimée par Wilhelm, Ad., Gött. gel. Anz. 1898, 210Google Scholar.
13 Le mariage de Philadelphe et d'Arsinoé I se place entre 285 et 280 (Beloch, J., Griech. Gesch. iii. 2, 130)Google Scholar; Ptolémée (ËVergètes) est né en 280 ou peu auparavant; la naissance de Lysimaque, son frère, est antérieure à 274 (cf. Beloch, ibid. 132).
14 Dittenberger, , Sylloge, 588, ll. 94–95Google Scholar; 188 est la date établie par F. Dürrbach. Cf. Wilhelm, Ad., Gõtt. gel. Anz. 1898, 211Google Scholar.
15 Liv., (Pol.) 37, 56, 4–5. J'ai été le premier, je crois, à appeler l'attention sur ce texte: Rev. de Philol. 1894, 119Google Scholarsqq.
16 Voir, notamment, Hermes, ibid. 442.
17 Ad. Wilhelm, ibid.
18 Je ne sais si l'inscription hiéroglyphique et démotique de Thèbes [et non de Koptos, Sottas], où est nommé ‘Lysimachos, stratège, frère des rois’ (Krall, , Sitz.-ber. Wien. Akad. 1884, 366–368Google Scholar; cf. Bouché-Leclercq, , Hist. des Lagides, i. 162Google Scholar, 2; 283, 3; iii. 129, 2), se rapporte, comme je l'ai cru sur la foi de Krall, , au frère d'Êvergètes (Rev. Ét. anc. 1912, 374Google Scholar et note 7). Spiegelberg, (Demot. inschr. 54Google Scholar) est d'avis, comme Wiedemann, (Philol. 1888, 90Google Scholar) et Strack, (Dynast. 95, 5Google Scholar), qu'il en faut abaisser considérablement la date, en raison surtout de l'expression ‘frère des rois,’ qui impliquerait l'existence d'une ‘Mit- oder Sammtherrschaft.’ Cependant M. Sottas a eu l'obligeance de me faire savoir que rien dans l'inscription ne ‘milite en faveur d'un abaissement de la date’ d'abord adoptée.
19 Que Sosibios ait été au pouvoir dès le règne d'Evergètes, c'est ce qu'a, le premier, vu Beloch, J. (Griech. Gesch. iii. 1, 713)Google Scholar, et ce qu'a confirmé le décret voté par les Déliens, en son honneur (IG. xi. 4, 649)Google Scholar; cf. Holleaux, , Rev. Ét. anc. 1912, 370Google Scholarsqq.
20 C'est à tort, toutefois, que j'avais voulu tirer argument de l'absence du nom de Lysimaquesur l'exèdre consacrée, à Thermos, par les Aitoliens à Ptolémée Évergètes et à ses proches (Sotiriadis, G., Ἐφημ. ἀρχ. 1905, 90–94Google Scholar). Ce monument est incomplet; au témoignage de G. Sotiriadis, il y manque deux pierres (ibid. 90 et 92); le nom de Lysimaque pouvait être gravé sur l'une d'elles.
21 Vers de Stasinos, cité par Polybe, xxiii. 10, 10.
22 Sosibios en aurait usé de même à l'égard de Bérénice, si l'on en croit Zénobios (iii. 94; dans Leutsch, , Paroemiogr. Gr. 81Google Scholar), dont Niese (ii. 361) accepte le témoignage. La reine aurait été internée dans son palais, et s'y serait empoisonnée.
23 Le mariage de Philopator avec sa sœur Arsinoé (III) fut, comme on sait, tardif (cf. Pol. xv. 25, 9); il est certainement postérieur à l'année 217; cf. Niese, ii. 405–406; Straek, , Dynastie der Ptolem. 194, 14Google Scholar.
24 Pol. xv. 25, 1; 34, 4.
25 Sur les règles en vigueur dans les monarchies macédoniennes, concernant la régence et la tutelle du roi, au cas où celui-ci est mineur, voir Beloch, J., Gr. Gesch. iii. 1, 384Google Scholar; Breccia, E., Il diritto dinastico, etc. (Studi di Stor. ant. iv.), 57Google Scholarsqq.; 74.—On observera que le rapport de parenté est exactement le même entre Ptolémée, fils de Lysimaque (à supposer que Lysimaque soit le frère d'Ëvergètes), et Ptolémée Épiphanes, qu'entre Antigone Doson et Philippe V.
26 Pol. xv. 25, 5: (Sosibius et Agathocles)
27 À défaut d'agnat dans la ligne masculine, et si le roi défunt n'a pas institué par testament de conseil de régence, la tutelle du roi mineur et la régence sont ordinairement dévolues à la reine-mère; cf. E. Breccia, ibid. 74.—La lecture de Polybe (xv. 25, 8; 25, 12; 26a) ne permet pas de douter qu'Arsinoé ait été assassinée après la mort de Philopator; la vérité, sur ce point, a été vue par Bouché-Leclercq, (Hist. des Lagides, i. 338–339Google Scholar), qui toutefois, s'est étrangement mépris sur le sens des mots (Pol. xv. 26a, 1): lesquels signifieraient selon lui ‘sauver la reine.’
28 Cf. Pol. xv. 25, 10; 25, 23–25.
29 Pol. xv. 25, 1.
30 Pol. xvi. 21–22 (régence de Tlépolémos); xv. 31, 7; xviii. 53–54 (régence d'Aristomènes).
31 Il faut prêter attention à ce passage de Pol. xv. 25, 25: Comment expliquer ce langage, s'il existe en ce moment un prince, proche parent du roi, qui peut et doit exercer le pouvoir en son nom? Comment les Alexandrins ne mettent-ils point en lui leurs espoirs, et comment n'estil point à la tête de l'opposition qui se forme contre Agathoklès?
32 C'est à l'automne de 203, comme je l'ai indiqué maintes fois, que mourut Philopator, ou, tout au moins, que sa mort fut révélée au public. [Il m'a été très agréable de constater tout récemment que Wilhelm, Ad. a donné à cette opinion l'appui de sa grande autorité: Anzeig. der. Wien. Akad. 1920, xvii.–xxvii. 55Google Scholarsqq.]
33 C'est pourquoi, à supposer que la chronologie le permette, on ne gagnerait rien, dans le système de von Stern, à faire de Ptolemaeus Telmesssius (identique au de Délos) l'arrière petitfils, et non le fils, du frère d'Évergètes. Il n'est pas possible que la dynastie de Telmessos soit un rameau de la famille royale d'Égypte.
34 Hermes, ibid. 440.
35 Je n'ai pas besoin de dire que je renonce maintenant à tirer argument de l'épigramme de Cnide, , Anc. Greek inscr. 797Google Scholar. L'interprétation de Usener, H. (Rhein. Mus. 1874, 25Google Scholarsqq.=Kl. Schriften, iii, n. xvii, 382 sqq.), qui, je l'avoue, m'avait longtemps séduit, doit être définitivement abandonnée. Il est certain aujourd'hui qu' le était un simple particulier. C'est ce qu'avait vu, dès 1896, comme je m'en suis apercu trop tard, Paton, W. R., Rev. Ét. gr. 1896, 422, 1Google Scholar. Cf. Rehm, A., Delphinion, 299Google Scholar, n. 138, E. von Stern, Hermes, ibid. 439, et aussi Tarn, W. W., J.H.S. 1910, 214–215Google Scholar, Wilamowitz, , Textgesch. der griech. Bukóiiker, 200Google Scholar.—Il est surprenant que l'hypothèse d'Usener ait été encore acceptée en 1912, par Bettingen, W., König Antigonos Doson von Makedonien (diss. Iéna, 1912), 23Google Scholar et note 6.
36 Pozzi, E., Mem. Accad. di Torino, 1911/1912, 345, 3Google Scholars.f.
37 Bouché-Leclercq, , Hist. des Lagides, iv. 312Google Scholar.
38 Il a là une forte erreur. Bouché-Leclercq oublie Dionys. Hal. Arch. i. 6Google Scholar, Suid., s.v. Νύμφις et Strab. xv. 736Google Scholar; d'autre part, il ne voit pas que, dans i. 3, 3, Diodore renvoie aux anciens auteurs qui eis tous ϵἰς τοὺς διαδόχους ἥ τοὺς ἐπιγόνους κατέστρϵψαν τὰς συντάξϵις
39 Pour les références, voir B.C.H. 1904, 412, 4; Tarn, W. W., J.H.S. 1910, 215, 38Google Scholar; von Stern, E., Hermes, ibid. 440Google Scholar. Je ne crois pas devoir partager les doutes de F. Jacoby (P.-W. viii. 1547) sur le titre de l'ouvrage de Hiéronymos.
40 B.C.H. 1904, 412.
41 Sur la question, voir, en dernier lieu, Lesquier, J., Instit. milit. de l'Egypte sous les Lagides, 53, 55, 62Google Scholar; cf. Schubart, G., Quaest. de reb. militar, queues fuerint in regno Lagidarum, 32–33Google Scholar.
42 E. von Stern, Hermes, ibid. 439.
43 Bouché-Leclercq, , Hist. des Lagides, iv. 312Google Scholar.—Bouché-Leclercq et E. von Stern, celuici reproduisant une phrase de Bouché-Leclercq (Hist. des Lagidee, ibid.), me reprochent d'avoir parlé hors do propos (cf. B.C.H. 1904, 412, 3) des de l'armée lagide. J'ai seulement fait allusion, en général, non aux mais aux hommes dits et tout ce que j'ai voulu indiquer, c'est que la même idée, qui a suggéré l'appellation se retrouve aussi, semble-t-il, dans l'expression C'est un point qui paraît aujourd'hui hors de doute; cf. J. Lesquier, ibid. 55 sqq. [La signification, si contestée, du terme vient tout dernièrement d'être fixée par Wilcken, U. (Arch. f. Pap.forsch. vi. 368Google Scholar). Il est désormais acquis qu'il désigne les fils de soldats nés en Egypte, jusqu'au moment où ils entrent dans l'armée et deviennent eux-mêmes soldats. Voilà qui rappelle nécessairement les veteranie patribus tironee filii (succedentes) institués par Alexandre, , les Epigoni, dont parle Justin (12, 4, 5Google Scholarsqq.).]
44 Cf. les remarques de E. von Stern, Hermes, ibid. 440.
45 Voir, par exemple, un décret de Kalymna, : Dial.-inschr. 3555, ll. 7–9Google Scholar.
46 M. Paul Mazon, que je ne saurais assez remercier de son obligeance, a bien voulu, à ma prière, relever tous les passages des auteurs classiques où le mot ne désigne point les fils des Sept. Ces passager se réduisent à cinq. Et, dans deux seulement (1 et 5), a le sens plus ou moins net de ‘descendants’; dans un seulement (4), un sens approchant de celui de ‘puîné.’
1°. Aesch, . Sept. 903Google Scholar: Le poète ne parle point ici des ‘Épigones.’ ‘Étéocle et Polynice ne laissent point de postérité (cf. 828). Il ne s'agit donc pas de leurs descendants, mais des générations suivantes en général. Eschyle, toutefois, se sert ici du terme par lequel la tradition désignait les fils des Sept-Chefs, les Épigones. Il ne peut se dégager entièrement des souvenirs de l'épopée …’ (Mazon, P., Eschyle, i., éd. ‘Guill. Budé,’ 1920, p. 141Google Scholar, n. 2, de la traduction).
2°. Plat., Leg. v. 740CGoogle Scholar:3°. xi. 929C: Dans ces deux passages, le mot ne signifie ni ‘descendants’ ni ‘puînés’ ; il est pris dans une acception toute particulière: ‘sunt filii post heredes legitimos nati et sufficientem liberorum numerum excedentes, qui hanc ipsam ob causam in coloniam mittuntur’ (Mitchell, T., Ind. graec. Platon. i. 276Google Scholar); ‘post natus, praec(ipue), qui post heredes legitimos natus est’ (Fr. Ast, , Lex. Platon, i. 771Google Scholar). Platon entend ici par les enfants nés ‘par surcroît,’ en sus des héritiers légaux. C'est un sens que l'étymologie autorise, mais qui est d'ailleurs sans exemple.
4°. Texte attribué par von Stern (Hermes, ibid. 440) à Platon sur la foi du Thesaurus (avec la référence fausse Leg. v. 740C), mais qui, en réalité, n'est point de Platon; il se trouve dans Pollux, iii. 25, sans indication d'origine: Il est visible que l'auteur inconnu, à qui est empruntée cette phrase, propose d'attribuer au terme une signification quelque peu différente de celle qui se tire naturellement de l'étymologie. Ce terme servirait à désigner, moins le fils puîné, que le fils du second lit par opposition à celui du premier.
5°. Xenoph, . Oecon. vii. 34Google Scholar: (apum regina) La leçon a été contestée; cf. Sturz, , Lex. Xenoph. ii. 272Google Scholar, s.v.: ‘all. ’ Si on la maintient, il n'est pas douteux que le mot signifie: “la génération nouvelle.” ‘[Dans le, Rhein. Mus. 1917/1918, 617Google Scholar, O. Klotz écrit, à propos du passage d'Eschyle cité plus haut: ‘Also ist das Wort dessen Bedeutung ja nicht auf diese Helden beschränkt ist, sondern das der lebendigen Sprache angehört, allgemein zu fassen.’ C'est la thèse même de E. von Stern, mais les faits ne la confirment pas: n'appartient pas à la ‘lebendige Sprache.’]
47 Cf. Pol. v. 65, 10.—Sur la question, J. Lesquier, 53: ‘Quelques rares papyrus … emploient le mot pour désigner une catégorie de soldats. Il n'y a pas de raison de tenir ces pour différents de ceux que font connaître les historiens d'Alexandre, etc.’
48 Cf. E. von Stern, Hermes, ibid. 440.
49 J'avoue ne pas bien entendre l'objec tion formulée par E. von Stern en ces termes (ibid. 441): ‘befremdend müsste das Epitheton sein, wenn damit der viel ältere Ptolemaios, des Diadochen Lysimachos Sohn, der dergleichen Generation wie Ptolemaios Philadelphos angehörte, dem König Euergetes gegenübergestellt und von lihm unterschieden sein sollte.’ À mon avis, les rédacteurs du décret ne se sont nullement proposés de distinguer de Ptolémée Évergètes; cette opinion est particulière à mon contradicteur (cf. ci-après). Par suite, je ne vois pas du tout pourquoi l'épithète donnée au fils de Lysimaque serait ‘befremdend.’
50 ibid. 441.
51 Elle ne m'était pas demeurée inaperçue (cf. B.C.H. 1904, 413, 3). Pour la résoudre, j'avais cru pouvoir m'autoriser de l'Inventaire délien de Kallistratos, où le fils de Lysimaque aurait été dit simplement, comme dans le décret de Telmessos, On verra ci-après, à l'Appendice, que c'était là une erreur et que, dans l'inventaire, Lysimaque porte toujours le titre royal.
52 Hermes, ibid. 441.
53 Cf. E. von Stern, Hermes, ibid. 443.
54 Voir l'inscription d'Adulis (Dittenberger, , Or. gr. inscr. 54Google Scholar), ll. 1–2: la dédicace du temple d'Isis à Philai (ibid. 61): Sylloge 3, 462. Cf., pour Ptolémée II, ibid. 26, 27; Sylloge 3, 433; pour Ptolémée IV, ibid. 76, 77, etc.—E. von Stern lui-même cite (Hermes, ibid. 441) sept inscriptions où le titre de est donné au roi défunt père du roi régnant.
55 Cf. B.C.H. 1904, 415–416.
a Hermes, ibid., 443–444.
b Le mot ἀνάθϵμα avait été omis par Th. Homolle.
c [Θύα (comme θυία), ‘bois de thuia.’ M.H.]
d Il le doit être nécessairement, dès qu'on fait de Ptolémée ‘l'Épigone’ le fils du roi Lysimaque, (cf. B.C.H. 1904, 415–416Google Scholar). C'est de quoi E. von Stern se montre mal satisfait (Hermes, ibid. 442), sans que j'en comprenne la raison. Ce qu'il appelle à tort ‘une nouvelle hypothèse’ n'est que la conséquence indiscutable d'une supposition qui, plausible ou non, peut seule prêter à controverse. On s'étonne de trouver aussi ombrageux un critique donttoute l'argumentation implique l'existence, indémontrée, indémontrable et nullement nécessaire, d'un neveu d'Evergètes, fils du prince Lysimaque.
e Pas plus que F. Dürrbach, je ne pense qu'on puisse mettre en doute la restitution du nom Αυσιμάχον.
f Selon E. von Stern, il s'agirait ici de Ptolémée, fils de Lysimaque, à l'époque où il était prétendant au trône de Macédoine (Hermes, ibid. 443).
g Les sept offrandes peuvent être à peu près contemporaines. La première, est nécessairement antérieure à 270, et pourrait remonter à l'époque où Arsinoé n'était point encore reine d'Egypte.
h B.C.H. 1904, 413, 3.
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