Hostname: page-component-586b7cd67f-gb8f7 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-28T21:36:49.620Z Has data issue: false hasContentIssue false

Quand le nom propre prenf article: le cas des noms propres métonymiques*

Published online by Cambridge University Press:  10 October 2008

Georges Kleiber
Affiliation:
Départment de linguistique générale, Université de Strasbourg II, 22, rue Descartes, F-67084 Strasbourg Cedex, France.

Abstract

Cet article porte sie les noms propres ‘méonymiques’ tels que du Mozart et Un Rodin dans J'secoute du Mozart et Paul a acheté un Rodin. I1 a pour objectif de répondre au double probléme que posent l'origine du genre masculin invariable et la variation de sens qu'sentraīne le passage du massif au comptable et inversement du comptanle au massif. Notre réponse au premier problÈme établit que le masculin est une valeur par défaut, découlant du changement de référent d'un nom propre animé disposant d'un genre sémantique à un référent inanimé doté d's un genre grammatical arbitraire. Pour résodure le second, nous postulons une opposition entre traits inhérents et traits dérivés de la distinction massif/comptable.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1992

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

REFERENCES

Allan, K. (1980). Nouns and countability. Language, 56/3:541567.CrossRefGoogle Scholar
Ariel, M. (1990). Accessing Noun-Phrase Antecedents. London: Routledge.Google Scholar
Bunt, H. (1985). Mass Terms and Model Theoretic Semantics. Cambridge: Cambridge University Press.Google Scholar
Burge, T. (1973). Reference and proper names. Journal of Philosophy, 40/14:425439.CrossRefGoogle Scholar
David, J.et Kleiber, G. (eds.) (1989). Termes massifs et termes comptables. Paris:Klincksieck.Google Scholar
Flaux, N. à paraître. L'antonomase du nom propre ou La mémoire du référent. Langue Française.Google Scholar
Galmiche, M. (1989). Massif/comptable: de l'un a l'autre et inversement. In: David, J. et Klieber, G. (éds.), Termes massifs et termes comptables. Paris: Klincksieck, pp. 6377.Google Scholar
Garry-Prieur, M. N. (1989). Quand le référent d'un nom propre se multiplie. ModÈles linguistiques, 11/2: 119133.Google Scholar
Gary-Prieur, M. N. (1990). Du Bach, du Colette: neutralisation su genre et recatégorisation des noms de personne. Le Français Moderne, 58/3–4: 174189.Google Scholar
Gary-Prieur, M. N. (à paraître a). La modalisation du nom propre. Langue Française.Google Scholar
Gary-Prieur, M. N. (à paraître b). Le nom propre constitue-t-il une catégorie linguistique? Langue Française.Google Scholar
Gross, G. (1990). Définition et reconstruction du sens. In Chaurand, J. et MaziÈre, F. (éds.), La définition. Paris: Larousse, pp. 193205.Google Scholar
Jonasson, K. (1982). On modified proper names. Nordic Linguistic Bulletin, 6/4: 12–12.Google Scholar
Jonasson, K. (1987). Articles génériques et noms propres modifiés. In: Kleiber, G. (éd.), Rencontre(s) avec la généricité. Paris: Klincksieck, pp. 5772.Google Scholar
Jonasson, K. (1990a). Sur le double statut mondain et métalinguistique du nom propre. Studier i Modern Språkvetenskap, Ny Serie, 9:123151.Google Scholar
Jonasson, K. (1990b). Métaphores In absentia et lexicalisation des noms propres métaphoriques. Actes du XIe Congrés des romanistes scandinaves, Trondheim (13–17 aoūt 1990), pp. 261–217.Google Scholar
Jonasson, K. (1990c). Sens dénotatif, sens connotatif et noms propres modifiés. Actes du XIe Congrés des romanistes scandinaves, Lund (10–14 aoūt 1987), pp. 219225.Google Scholar
Jonasson, K. (à paraître a). Entre nom propre er nom commun (dact.).Google Scholar
Jonasson, K. (à paraître b). Le nom propre désignateur: un terme massif? Mélanges S. Karolak.Google Scholar
Jonasson, K. (à paraître c). Le point d'sancrage référentiel des noms propres métaphoriques. Actes du XIXe CongrÈs des linguistique et de philologie remanes, St. Jacques de Compostelle (4–9 09 1980).Google Scholar
Jonasson, K. (à paraître d). Les noms propres métaphoriques: construction et interprétation. Language Française.Google Scholar
Kleiber, G. (1981). ProblÈmes de référence: descriptions définies et noms propres. Paris: Klinckseeck.Google Scholar
Kleiber, G. (1985). Sur la sémantique et la prafmatique des SN Le project Delors et la camarade Catherine. L'sInformation grammaticale, 27: 39.Google Scholar
Kleiber, G. (1989). Référence indirecte ou De la divergence sur les anaphores divergentes. Cahiers de praxématique 12:5174.CrossRefGoogle Scholar
Kleiber, G. (1990). L'sarticle Le génétique. La Généricité sur le mode massif. GenÈve: Droz.Google Scholar
Kleiber, G. (à; paraître a). Du nom propre modifié au nom propre modifié: le cas de la détermination des noms propres par l'adjectif démonstratif. Language Française.Google Scholar
Kleiber, G. (à paraître b). Y a-t-il de la métaphore sous les noms propres en antonomase? Actes du Colloque de Poznan sur la méphore (mai 1991).Google Scholar
Kleiber, G. (à paraître c). Sur les noms propres dits Métonymiques. Mélanges I Mel'sCuk.Google Scholar
Kleiber, G. (à paraître d). A propos de du Mozart: une énigme référentielle Mélanges Jean David.Google Scholar
Kleiber, G. et Tamba, I. (1990). L'hyponymie revisitée: inclusion et hiérarchie. Languages, 98:732.CrossRefGoogle Scholar
Kripke, S. (1972). Naming and necessity. In Davidson, D. and Harman, G. (eds.), Semantics of Natural Language. Dordrecht: Reidel, pp. 253355.CrossRefGoogle Scholar
Le Bihan, M. (= Noailly, M.) (1974). Le nom propre. Etude de grammaire et de rhétorique. Thése de Doctrat de 3e cycle, Université de Rennes.Google Scholar
Le Bihan, M. (= Noailly, M.) (1978). Note sur les noms propres. Linguisticae Investigationes, 11/2:419427.CrossRefGoogle Scholar
Martin, R. (1982). Compte rendu de G. Kleiber (1981). Revue de Linguistique Romane, 46:416419.Google Scholar
Martin, R. (1983). La notion d's univers de croyance dans la définition du nom propre. LINX 9:728.CrossRefGoogle Scholar
Noailly, M. (1983). Sur le statut spécifique des noms propres de personnes en français. Travaux de linguistique et de littérature, 1:247259.Google Scholar
Noailly, M. (1984). Enigme en syntaxe. Linguisticae Investigationes, VIII/1:105116.CrossRefGoogle Scholar
Noailly, M. (1987). Le nom propre en françis contemporain: réconcilions la logique et la syntaxe. Cahiers de grammaire, 12:6578.Google Scholar
Noailly, M. (1990). Le substantif épithéte. Paris: PUF.Google Scholar
Noailly, M. (à paraître). L'énigmatique Tombouctou: nom propre et position de l'épithéte. Language Fracçaise.Google Scholar
Pelletier, F.J. (1975). Non-singular reference: some preliminaries. Philosophia, 5/4:451465.CrossRefGoogle Scholar
Strawson, P. F. (1959). Individuals. Londres: Methuen. Trad. française: Les individus. Paris: Seuil (1973).Google Scholar
Togeby, K. (1982). Grammaire française. Volume I: Le nom. Ghani Merad et Ebbe Spang-Hanssen. Copenhague: Magnus Berg.Google Scholar
Weinreich, U. (1996). Explorations in semantic theory. Current Trends in Linguistics, La Haye: Mouton, vol III, pp. 395477.Google Scholar
Wilmet, M. (1986a). La détermination des noms propres. In David, J. et Kleiber, G. (éds.), Déterminants: syntaxe et sémantique. Paris: Klincksieck, pp. 317330.Google Scholar
Wilmet, M. (1986b). La Détermination nominalr. Paris: PUF.Google Scholar
Wilmet, M. (1986a). Arbitraire du signe et nom propre. Hommages à B. Pottier. Paris: Klincksieck, II, pp. 833842.Google Scholar
Wilmet, M. (1986b). Le problé des noms abstraits. In David, J. et Kleiber, G. (éds.), Termes massifs et termes comptables. Paris: Klincksieck, pp. 93108.Google Scholar
Wilmet, M. (à paraître). Nom propre et ambiguuïté. Langue Française.Google Scholar