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Introduction et Diffusion du Fer au Tchad1
Published online by Cambridge University Press: 22 January 2009
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On admet généralement que la diffusion du fer dans la savane joignant le Nil à l'ouest africain à hauteur du lac Tchad a été un puissant facteur de civilisation, mais les considérations sur ce thème s'appuient davantage sur des analogies ou sur des survivances culturelles, des traditions ou des comparaisons ethnologiques que sur des documents archéologiques et historiques correctement mis en place.
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- Copyright © Cambridge University Press 1966
References
2 Les très grandes pointes foliacées des nombreuses lances figurées au N. Tibesti ont été considérées comme ‘évidemment en fer’ par Monod, Th., ‘Sur quelques gravures rupestres de la région d'Aozou’, Riv. di Scienze preistoriche, II (1947), 33. Les autres armes métalliques figurées au Sahara tchadien sont des couteaux de jet et des épées. Les caractéristiques de leurs porteurs (équipement, coiffure, style, facture, patine), les chevaux et chameaux associés montrent que ces armes ne peuvent être que de fer dans une région où le cuivre n'a pas été extrait. Au Sahara central et sud-central, quelques lanciers anciens, de rattachement méditerranéen, sont probablement armés de bronze.Google Scholar
3 En Ennedi, les nombreux lanciers à grand fer peints ont été répartis à partir du début de notre ère dans les périodes du Bovidien récent et final et du Camelin ancien, en corrélation avec le classement de la céramique locale (Bailloud, G., Catalogue de l'Exposition des fresques du Tchad, Musée des Arts décoratifs (Paris, 1965), et Thèse en préparation).Google Scholar
4 Huard, P., ‘Contribution à l'étude du cheval, du fer et du chameau au Sahara oriental: I, Le fer’, Bull. Inst. Fr. d'Afrique Noire, XXII, B, 1–2 (1960), 134–78, 9 fig.Google Scholar
5 Huard, ‘Nouvelle contribution à l'étude du fer au Sahara et au Tchad’,Google ScholarIbid., XXVI, B, 3–4 (1964), 297–395, 12 fig.
6 Port`e par un chameau accroupi, figurine de bronze de la tombe du prince royal méroïtique Arikharer, 25 B.C. (Reisner, C., Bull. Mus. Fine Arts, Boston, 1923).Google Scholar
7 Dénommée poignard de bras par comparaison a posteriori avec une arme des Touareg. Mais certains engins, à extrémité coudée ou angulaire, pourraient être des armes de jet ou des massues. L'origine du poignard de bras pourrait être suggérée par des sources égyptologiques. Dans une tombe prédynastique (Scharff, Abousir el Melek, 1926)Google Scholar, un poignard eat fixé à un bracelet de cuivre et le pharaon Kamôsé de la XVIIe dynastie fut inhumé avec un poignard attaché au bras gauche (Winlock, , Journ. of Egypt. Archaeol. x (1924), 258–61). En Ennedi, le poignard de bras apparaît en provenance du Soudan avec les premiers méharistes dans les premiers siècles A.D.Google Scholar
8 Alimen, H., Préhistoire de l'Afrique (Paris, 1955), 279. Dana son compte rendu,Google ScholarMauny, R. (B.I.F.A.N., 1956, 303) ramène cette datation à 300 B.C.Google Scholar
9 Lhote, H., ‘Le cheval et le chameau dans lea rupestres du Sahara’, B.I.F.A.N. xv, 3–4 (1953), 1140 et seq. et fig. 15:Google ScholarLhote, , A la découverte des fresques du Tassili (Paris, 1958), carte p. 24.Google Scholar Cet auteur a écrit que lea chars libyens avaient atteint le Niger quelques siècles avant notre ère (Breuil, dans, Les Roches peintes du Tassili (Paris, 1954), 85), puis près d'un millénaire B.C. (A la découverte…, 147).Google Scholar
10 Nom donné aux coalisés provenant de la Méditerranée orientale et de l'Egée, qui débarquèrent en Marmarique et menacèrent le delta sous lea règnes de Meneptah (1232–1198) et de Ramsès III (1198–1168). Ces Libyens sont figurés sous Ramsès III avec des chars de type égyptien (à cette époque encore tout en bois, cf. char du Musée de Florence, XIVe siècle B.C.) et avec des armes de métal (bronze) transmises par leurs alliés extérieurs. Medinet Habu, Oriental Inst. Chicago, I, p1. 18 et II, p1. 65, 70, 71, 75. Selon le Cdt Lefebvre des Noëttes, des bandages métalliques garnissaient lea jantes des roues des chars égyptiens (L'attelage, le cheval de selle (Paris, 1931), 50).Google Scholar
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15 Si les Auséens de la Petite Syrte pouvaient revêtir d'une armure complète à la grecque la vierge victorieuse de la fête annuelle de Minerve (Hér. IV. 180), les Kinuphii de Leptis Magna engagés par Hannibal n'auraient été armés que d'une sorte de bois de jet (Italicus, Silius, Pun. II. 60 et III. 275).Google Scholar
15bis Au IIe siècle B.C. les revenus de la douane de Leptis Magna s'élevaient à 4800 francsor (Charles-Picard, G., ‘Civilisations antiques du Sahara’, Revue de Paris, août 1958).Google Scholar
16 Monod, Th., ‘Reconnaissance au Dohone’, Miss. Scient. du Fezzan, VI (Alger, 1948), Ann. II, Inst. Rech. Sahariennes.Google Scholar
17 Lors de la rupture définitive avec Rome, lea arsenaux de Carthage livrèrent en un mois 9000 épées et 15,000 lances (Combet-Farnoux, B., Les Guerres puniques, Paris, 1960).Google Scholar
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30 Les faits et références de ce paragraphe sont extraits de Cornevin, R., Histoire de l'Afrique, 201.Google Scholar
31 Gsell et Gautier ont rapproché les Iforas des Ifuraces venus de Tripolitaine, qui combattirent les Byzantins de Justinien (Corippus, Johannide). Les tribus Iforas actuelles s'échelonnent de l'Adrar des Iforas au S.W. du Hoggar, à Djanet et à Rhadamès. Dubief, Pour J.; Les Ifoghas de Ghadamès’, I.B.L.A. (Tunis, 1948) 141–9), il n'est pas impossible que ces nomades soient revenus dans les zones fréquentées par leurs ancêtres.Google Scholar
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35 Cf. Baumann, H., Les Peuples et les civilisations de l'Afrique (Paris, 1948), 316–17. Parmi les objets byzantins parvenus au Noupé: croix, poignée de sabre en croix, cuirasses, dessins de tissage, garnitures tressées, types de récipients, l'auteur mentionne une peluche rappelant beaucoup une technique copte.Google Scholar
36 Cornevin, op. cit. 299, 302.Google Scholar
37 Les faits et références de ce paragraphe sont contenus dans Mauny, R., ‘Protohistoire et histoire du Ténéré’, Documents scient. des Missions Berliet Ténéré-Tchad (Paris, 1962), 301 et seq.Google Scholar
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42 Voir l'inventaire très limité des objets de fer trouvés en Egypte dans J. Leclant, ‘Le fer dans l'Egypte ancienne, le Soudan et l'Afrique’, Actes du Colloque international, ‘Le fer à travers les âges’ (Nancy, 1955 (1956)), Annales de l'Est, Université de Nancy, Mémoire no. 16 (1956), pp. 84–6. D'après un renseignement donné par J. Yoyotte, ii faut y joindre une épée à lame de fer ayant appartenu au roi Psousennès (Tanis, XIe siècle B.C.).Google Scholar
43 Huard, op. cit. (1960), 137.Google Scholar
44 Garstang, J., Sayce, A. H. et Griffith, F. L. L., Meroe (Oxford, 1911);Google ScholarEmery, W. et Kirwan, L., The Royal Tombs of Ballana and Qustul (Le Caire, 1938);Google ScholarWainwright, G. A., ‘Iron smelting in the Napatan and Meroitic Ages’, Sudan Notes and Records (1945);Google ScholarArkell, A. J., A History of the Sudan (London, 1954).Google Scholar
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48 Arkell, op. cit. (1961), 149.Google Scholar
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52 Addison, Welcome Excavations in Nubia. II. Abu Geili (1951).Google Scholar
53 Cf. Huard, op. cit. (1960), fig. et 6.Google Scholar D'autres lances à grande armature peuvent être mentionnées, par exemple: Firth, , Arch. Survey of Nubia 1910–11 (Le Caire, 1927), pl. 29, I;Google ScholarGarstang, Meroe, pl. VII, etc.Google Scholar
54 Hintze, Fr.,Kush, X (1962), pl. LVI.Google Scholar
55 Emery et Kirwan, Excavations and Survey between Wadi es Sebua and Adindan, 1929–31 (1935), 156;Google ScholarFirth, , A.S.N. II (1908–1909), pl. 38f.;Google ScholarWooley et Maclver, Karanog (1920), pl. 34.Google Scholar
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62 Bailloud, op. cit. (1960).Google Scholar
63 Pearce, op. cit. (1960), 35–6.Google Scholar
64 Arkell, op. cit. (1961), 174–7. Le nom de Koush survivrait dans celui de tribus du Darfour: Kaggidi, Kaja, Kajjar. Cf. note 77.Google Scholar
65 Huard, op. cit. (1964), 340.Google Scholar
66 Huard, op. cit. (1964), 342.Google Scholar
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69 Tanqasi est dans la région de Napata, au sud de Merowe; Ushara est près de Khartoum. Cf. Marshall, K., Kush, I, 40–6,Google Scholar et Shinnie, P. L., Kush, II, 66–85.Google Scholar
70 Pearce, op. cit. 37. L'auteur mentionne aussi des trouvailles postérieures de fer dans des dépôts archéologiques du Soudan: Dar el Melek (Addison, F., The Wellcome Excavations in the Sudan, 3, Abu Geili, Londres, 1951), et Soba (P. L. Shinnie, Excavations at Soba (Sudan Antiquities Service, Occ. Papers, 1955), 3).Google Scholar
71 Cornevin, op. cit. 245–6.Google Scholar
72 Hillelson, S., ‘Nubian Origins’, S.N.R. (1930).Google Scholar
73 de Villard, U. Monneret, Storia della Nubia cristiana (Rome, 1938),Google Scholar donne des références aux S.N.R. (I, 48–55; III, 32; IV, 171; XII, 112–13). On peut y ajouter III, 233–4.Google Scholar
74 Tubiana, J. M., Survivances préislamiques en pays Zaghawa (Paris, 1965), 193,Google Scholar a noté l'usage d'onctions rituelles en forme de croix. En Ennedi, Ferrandi, J., Le Centre africain français (Paris, 1930),Google Scholar et le lieutenant Guinot, ‘L'Enncdi d'autrefois’, inédit, ont recueilli l'écho d'une tradition vague se rapportant à des antécédents chrétiens chez les Bideyat. On sait qu'au Tibesti des croix sont tracées au cours du rite funéraire familial mensuel 5 (Ch. Le Cœur, ‘Dictionnaire ethnographique teda’, I.F.A.N. (1950), 160).Google Scholar
75 Arkell, , ‘A Christian church and monastery at Aïn Farah, Darfur’, Kush, VII (1959). Cet auteur a reconnu aussi dans deux lampes de bronze du Ghana en forme de colombes des répliques maladroites mais fidèles d'objets de la Nubie chrétienne (‘Gold Coast copies of 5th–7th-century bronze lamps’, Antiquity, 1950).Google Scholar
76 Newbold, D., Antiquity (1928).Google Scholar
77 Macmichael, Selon H. A., A History of the Arabs in the Sudan (Cambridge, 1922),Google Scholar les Birked (Birguid) sont nommés Kajjara par les For et leur pays Kajjar. Lea B. de Turza sont apparentés par leur vocabulaire aux populations du Gebel Meidob, dont deux fractions ont nom Kaga et Kageddi. Les B. du sud ont un vocabulaire semblable au nubien. L'auteur fait état de preuves du travail ancien du fer à Haraza, entre Kaga et Dongola, et cite un passage de Makrisi qui se rapporterait aux Kajjara quand us étaient encore en Nubie, d'après Abdullah ben Ahmad, VIIe siècle. Baumann, op. cit. 302, rattache les B. et les Meidob aux Nubiens nilotiques, dont lea langues sont classées par Greenberg (1963) dans la branche des langues nubiennes, dialectes du Kordofan. Rappelons que lea Birguid sont disséminés au Tchad jusqu'a l'ouest du Ouaddaï.Google Scholar
78 de Villard, Monneret, op. cit. 77.Google Scholar
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80 de Villard, Monneret, op. cit. 219.Google Scholar
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83 de Villard, Monneret, op. cit. 207, 213.Google Scholar
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88 Cité par Cline, op. cit. 21.Google Scholar
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90 Cf. note 6 (figurine de bronze de la tombe du Prince royal Arikharer, 25 B.C.).Google Scholar
91 Kirwan, L., Firka, pl. XIII.Google Scholar
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93 Nous avons rapporté aux premiers siècles de notre ère les lanciers gravés au Tibesti (Huard, ‘Populations anciennes du Tibesti’, Encyclopédie mensuelle d'Outre Mer, août 1955, 369).Google Scholar
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98 Pour Mgr. P. Dalmais, quatre mots (angeu, chameau; ergeī, âne; ordolo, mère et ba, tante) semblent apparentés au Daza ou au Teda.Google Scholar
99 Huard, , ‘Gravures et peintures rupestres du Borkou’, Bull. Inst. Etudes Centrafricaines, no. 6 (Brazzaville, 1953); id. op. cit. 1960, fig. 7, 8, 9, et 1964, fig. 8.Google Scholar
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105 Cf. Monod, op. cit. (1948), figures;Google ScholarHuard, , ‘Gravures rupestres de la lisière N.W. du Tibesti’, Trav. Inst. Rech. Sahariennes, X (1953), pl. 1–111;Google ScholarHuard, , ‘Nouvelles gravures rupestres du Djado, de l'Afafi et du N. Tibesti’, B.I.F.A.N. XIX, B, 1–2 (1957);Google ScholarHuard, op. cit. (1960), fig. 3;Google ScholarHuard, et Lopatinsky, , ‘Nouvelles gravures rupestres de Gonoa et de Bardaï’, Bull. Soc. Préhist. Fr. LIX (1962), 9–10;Google ScholarHuard et Le Masson, ‘Peintures rupestres du Tibesti oriental et meridional’, Objets et Mondes, Musée de l'Homme, IV, 4 (1964), fig. 6, 9, 10; Huard, op. cit. (1964), fig. 8, 9, 10;Google ScholarHuard, et FeVai, , ‘Figurations rupestres des confins algéro-nigéro-tchadiens’, Trav. Inst. Rech., Sah. (1964), fig. 5;Google ScholarHuard et Carlier, ‘Nouvelles gravures rupestres des confins libyco-tchadiens’, à paraître.Google Scholar
106 Huard et Lopatinsky, op. cit., note 105, fig. 3.Google Scholar
107 Ecriture aiphabétique des Touareg dérivant du libyque antique, cf. note 26.Google Scholar
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114 Huard, op. cit. (1964), fig. 12.Google Scholar Un grelot et une clochette ont été déposés par l'auteur au Musée du Centre d'Etudes Africaines de l'Université d'Ifé. Cf. Huard, , ‘A propos de deux objets modernes du Tchad en cuivre coulé à la cire perdue’, Odu, I (Ibadan, 07 1964).Google ScholarCf. Hamelin, P., ‘Les bronzes du Tchad’, Tribus (Stuttgart, 2–3, 1952), 379–99.Google Scholar
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133 Schweinfurth, G., Au cœur de l'Afrique (Paris, Hachette, 1875), 268.Google Scholar Le Bongo et les dialectes Sara sont, comme le Kenga, classés dans le groupe des langues du Soudan central par Greenberg, 1963. Les termes utilisés entre le Nil et le lac Tchad pour désigner le fer et ses produits sont très diversifiés. Il convient peut-être de signaler que le mot fer chez leo Teda (Asso) et chez leo Kanouri (Su) ressemble à celui qui désigne la lance en Vieux Nubien (S¯a): Armbruster, C. H., Dongolese Nubian (Cambridge, 1960), para. 2100. La valeur de cette remarque tient au fait que le fer a fait son apparition chez les Teda sous forme de fer de lance de type soudanais. A propos de Koul on peut rapporter que le nom de kulik (koulik) est celui du forgeron chez les Maba du Ouaddaī.Google Scholar
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