Pendant longtemps, on a considéré au CICR, comme d'ailleurs dans la plupart des autres institutions internationales, que la tâche d'un service d'information consistait à diffuser, à sens unique, des informations sur les activités en cours et sur les buts généraux de l'institution. On ne se preoccupait guère, alors, des besoins réels des publics récepteurs pour ne tenir compte que des intérêts à court terme de l'institution. Ce processus lineaire de la communication mettait ces publics en demeure de subir passivement ce flux d'informations sans pouvoir faire connaître leurs reactions. Il n'y avait done en retour aucun feed back, pour utiliser une expression anglo-saxonne.