Dans le tréionds de leur nature, les femmes sont opposées a la guerre. Celles qui, douloureusement, donnent la vie, ne peuvent pas acclamer le meurtre. Le respect de la vie humaine leur est inné No woman who is a woman says of a human body: “It is nothing” (Olive Schreiner). Laissons aux psychologues de métier le soin d'expliquer la psychose des masses qui, au début de la guerre, a subjugué aussi les femmes; avec un enthousiasme patriotique bien connu, celles-ci non seulement ont laissé partir pour le carnage leurs maris, leurs fiancés, leurs fils, mais, en maintes circonstances les ont encouragés a le faire. Que les savants freudistes expliquent l'admiration insenseée du « héros », du clinquant des uniformes, toute la dégénérescence des sentiments dans un temps de folie généale. Ici, il s'agit de démontrer simplement ce que les femmes ont fait pendant la guerre. Elles tireront elles-mêmes, je l'espère, — au moins celles qui pensent — les conclusions quis'imposent.