Tout en reconnaissant que les règles relatives aux militaires blessés ou malades trouvaient naturellement leur place dans un projet de codification des lois les plus importantes de la guerre — en 1868, n'avait-il pas suggéré au président de la Confédération que l'on joigne les Conférences de Genève et de Saint-Pétersbourg, en raison de la connexité intime qui existait entre le droit de Genève et le projet du Tsar Alexandre II, tendant à «atténuer autant que possible les calamites de la guerre« — et même lorsqu'il donne son approbation aux nouvelles propositions russes, Gustave Moynier manque d'enthousiasme et ne peut dissimuler ses réserves.