Les fondateurs de la Croix-Rouge n'ont pas cherché à faire reposer leur œuvre sur les éléments déune doctrine. Ils s'appuyaient sur une conception du monde qui leur était commune, et ne demandait pas, semble-t-il, à être explicitée. C'est l'émotion soulevée par les révélations et les propositions d'Henry Dunant qui les anime. Ayant pour objectif de «prendre en sérieuse considération l'idée émise dans les conclusions du livre intitulé «Un Souvenir de Solférino», à savoir la création de Sociétés de Secours pour les blessés militaires, et l'adjonction aux armiées belligérantes d'un corps d'infirmiers volontaires», ils se préoccupent du «comment» plutôt que du «pourquoi».