Je n'ai pas l'honneur d'appartenir à votre Commission, mais je puis dire que je l'ai vue naître et que depuis sa naissance j'en ai suivi avec une attention particulière la croissance et l'évolution.
Le médecin-général inspecteur Marotte a bien voulu tout à l'heure rappeler cette collaboration indirecte que je vous ai apportée; c'est vous dire qu'il m'est possible en toute connaissance de cause et en toute justice d'apprécier la valeur de vos travaux. Elle est indiscutablement considérable. Dans tous les domaines que vous avez abordés, vous avez su traiter les questions avec une science et une conscience absolument remarquables. Sans doute, serait-il possible de faire la critique de certaines de vos décisions; ce n'en est pas le lieu ici. Mais si ces critiques peuvent être formulées, elles sont dues à ce que toujours vous avez voulu trop bien faire. Vous avez voulu réaliser des types standards. La formule n'était peut-être pas celle qui convenait. Ce qu'il aurait fallu surtout, c'était réaliser le standard des types, c'est-à-dire pour chaque type de matériel sanitaire, déterminer les caractéristiques qui, obligatoirement, devaient y figurer. Car il paraît certain que, étant donné la diversité des besoins qui peuvent se présenter dans les différentes nations, étant donné la diversité des moyens de réalisation, des ressources économiques ou industrielles, les solutions ne peuvent pas être les mêmes partout. Mais il est non moins certain que l'utilité d'adopter des éléments standards s'imposait pour que des matériels d'origine quelconque puissent indistinctement être utilisés dans des conditions universelles lorsque c'est nécessaire.