Ainsi que le rappelait notre regretté président, Gustave Ador, lors du discours qu'il prononça à l'ouverture de la Conférence intérimaire du Conseil international des infirmières en août 1927, si la Croix-Rouge à son origine s'é'tait préoccupée avant tout de la formation du personnel sanitaire masculin, ambulanciers et brancardiers, elle mit à son programme dès la Conférence de Berlin, en 1869, la question de la formation de femmes comme infirmières. «II appartient», dit la résolution adoptée alors par la Conférence, «aux Sociétés de pourvoir à l'instruction d'infirmiéres ». « Ce devoir », ajoute la résolution, « ne peut être rempli que si l'on soumet à un strict examen de capacité les personnes qui veulent devenir infirmiéres et si on les exerce et les éprouve en leur faisant soigner les malades pauvres. »