Lors de la fondation de la Croix-Rouge, sa présidence dut se charger de tout, et ce n'est que plus tard, quand l'organisation fut complète, qu'elle put songer à ses propres travaux.
A peine la Croix-Rouge fut-elle organisée que de toutes parts affluèrent des demandes d'informations; des centaines de lettres de prisonniers de guerre arrivaient journellement, et une foule pressée demandait, qui des conseils, qui des subventions. D'autres encore offraient leur collaboration. Outre cela, la présidence avait à répondre aux questions venues de l'étranger, touchant la situation économique et sanitaire de la République, et avec cette statistique envoyer des projets sur la manière dont l'étranger pourrait nous venir en aide.