Hostname: page-component-cd9895bd7-jn8rn Total loading time: 0 Render date: 2024-12-27T05:22:13.506Z Has data issue: false hasContentIssue false

Un des fondateurs de la Croix-Rouge, Louis Appia: (II)

Published online by Cambridge University Press:  01 April 1957

Extract

Cependant que Dunant menait hors de Suisse, avec le Dr Basting, chirurgien-major des Pays-Bas et traducteur du Souvenir de Solférino, une propagande essentielle en faveur de la conférence projetée, à Genève ses collègues de la Commission d'initiative de la Société d'utilité publique se vouaient è sa préparation. Le Dr Appia, l'esprit sans cesse en alerte, plein d'idées nouvelles, prenait de fécondes initiatives, notamment celle de chercher à assurer dans tous les pays et de faire confirmer la protection des infirmiers volontaires et du personnel du service de santé militaire ofnciel, au milieu des combats.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1957

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 188 note 1 Autriche, Bade, Bavière, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hanovre, Hesse, Italie, Pays-Bas, Prusse, Russie, Saxe, Suède, Suisse, Wurtemberg.

page 188 note 2 Voir Compte rendu de la Conférence internationale réunie à Genève du 26 au 29 octobre 1863, pour étudier les moyens de pourvoir à l'insuffisance du service sanitaire dans les armées en campagne, Genève, 1863.

page 189 note 1 D'après le Compte rendu de la Conférence, l'adoption du brassard blanc fut proposee par le Dr Appia; d'après la tradition, ce serait le Général Dufour qui aurait recommandé l'adjonction de la croix rouge. Cet emblème a donné son nom au Comité international et aux Sociétés nationales connues sous la dénomination générique de «Sociétés de la Croix-Rouge» parce qu'elles se servent du même drapeau et du même brassard que le service de santé officiel.

page 189 note 2 Le Gouvernement est-il disposé è accorder sa haute protection au Comité de secours pour les blessés, qui se forme parmi ses ressortissants, ensuite des résolutions de la Conférence de Genève et à lui faciliter, autant que possible, l'accomplissement de son mandat ?

2. Le Gouvernement adhérerait-il à une convention internationale ayant pour objet :

a) La neutralisation en temps de guerre : des ambulances et des hôpitaux militaires, du personnel du service sanitaire officiel, des infirmiers volontaires recrutés par le Comité de secours, des habitants du pays qui iront secourir les blessés et des militaires blessés ?

b) L'adoption d'un uniforme ou d'un signe distinctif identique pour les personnes attachées au service de santé et d'un drapeau identique pour les ambulances et les hôpitaux ?

Si cette dernière proposition était agréée, y aurait-il quelque objection à ce que le brassard et le drapeau blanc avec une croix rouge, fussent générate ment ad mis ?

page 190 note 1 La Croix-Rouge de Belgique est la plus ancienne Société nationale d'aujourd'hui.

page 191 note 1 Les citations sont extraites des lettres à Mme Appia; cette correspondance inédite est datée de Berlin, 26 mars 1864; du Schleswig, 28 mars au 22 avril; de Francfort, 30 avril. Sur la première lettre, Appia écrivit : «Lis ces feuilles, pour toi et envoie-les ensuite sans retard à M. Moynier» (lettre du 26 mars); sur une autre, on trouve : «Mme Appia n'aura pas besoin des lettres ce soir, mais elle sera reconnaissante si ces Messieurs veulent bien les lui prêter pour la journée du dimanche» (lettre du 9 avril).

page 191 note 2 Lettre du 28 mars.

page 192 note 1 II s'agit de l'ordre allemand des chevaliers de St-Jean de Jérusalem.

page 192 note 2 Lettre du 2 avril.

page 193 note 1 Lettre du 6 avril.

page 194 note 1 Lettre du 8 avril.

page 194 note 2 Lettre du 9 avril.

page 194 note 3 Lettre du 20 avril.

page 195 note 1 Hors-texte.

page 195 note 2 Rapport adressé au Comité international par M. le Dr Appia sur sa mission auprès de l'armée alliée dans le Schleswig, Genève, 1864.

page 197 note 1 Bade*, Belgique*, Danemark*, Espagne*, Etats-Unis, France*, Grande-Bretagne, Hesse*, Italie*, Pays-Bas*, Portugal*, Prusse*, Russie, Saxe, Suède, Suisse*, Wurtemberg*. La Russie qui était annoncée, n'assista pas aux séances; quant aux Etats-Unis, les pouvoirs de leurs délégués leur donnaient l'autorisation d'assister aux négociations mais non pas de signer. L'astérisque indique les douze Puissances qui ont signe a Geneve.