¹ Voy, . Société du Croissant-Rouge ottoman. Délégation d'Angora. Compte rendu de l'activité de la Délégation depuis la formation de la Grande Assemblée nationale de Turquie jusqu'à la victoire de la Sakaria (23 avril 1920–23 septembre 1921). — Constantinople, impr. Orkhanie, 1922. In-8, 79 p.Google Scholar

^{page 553 note 1} Voy, . Bulletin international, 1920, pp. 1290 et 1405.Google Scholar

³ A propos des sommes venues de l'étranger, le compte rendu contient la remarque suivante:

« Nous ne pouvons passer sous silence la difficulté que l'on rencontre dans la transmission des sommes souscrites dans les colonies des Etats avec lesquels le Gouvernement de la Grande Assemblée nationale de Turquie n'a pas encore conclu la paix. Lorsque ces Etats conviendront enfin que le Croissant-Rouge est, comme toutes les Croix-Rouges, une société de bienfaisance dont la main secourable se tend caressante et bienfaitrice à tous les malheureux, sans distinction de race ni de religion, et lorsque le Comité international prendra à son égard une attitude vraiment neutre et bienveillante, nous croyons qu'alors ces souscriptions atteindront cinq ou six fois le chiffre qu'elles ont atteint».

Le Comité international de la Croix-Rouge est d'autant plus surpris de cette accusation de partialité, qu'à la première demande du Croissant-Rouge ottoman, il a accepté de faire des démarches auprés des gouvernements britannique et français et a lancé un appel en faveur des populations éprouvées de l'Anatolie. (Voy, . Bulletin international, no du 15 mai 1922, p. 413Google Scholar). Le Comité international a écrit au Croissant-Rouge ottoman pour lui demander des explications à ce sujet.