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Quelques souvenirs de guerre d'une infirmière de l'Union des Femmes de France de la Croix-Rouge française. — 1914–1919
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Extract
C'est la mobilisation.
C'est la guerre…
Advolat auxilium…
Je me trouve en Suisse où je viens d'être opérée, et suis obligée d'attendre quelques jours avant de rejoindre mon poste
Les mobilisés suisses s'en vont vers leurs frontières en chantant 0 monts indépendants.
- Type
- Infirmières pendant la guerre
- Information
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1931
References
page 244 note 1 La dernière attribution des médailles Nightingale a eu lieu le 12 mai 1929, Voir, Bulletin international, mai 1929, p. 382,Google Scholar et Revue internationale, juillet 1930, p. 488.
page 248 note 1 Plus tard l'ypérite nous obligera à prendre des précautions particulières.
page 249 note 1 Bien que l'hôpital, de construction toute moderne, soit facile à désinfecter, un relent de cette odeur subsistera plus d'un mois après le départ de ce service spécialisé.
page 249 note 2 Suivant l'exemple des filles de notre médecin-chef, de toutes jeunes auxiliaires de 15 à 17 ans venaient nous aider pour les repas; autrement, nous n'aurions jamais suffi à la tâche. Une jeune fille modeste, employée de bureau, fut particulièrement dévouée, prenant pendant deux mois sur ses heures de repas pour faire manger un officier mutilé de la face ayant un bras amputé et l'autre fracturé.
page 250 note 1 Il s'agit de photographies médicales des mutilations prises en vue des restaurations faciales et des prothèses.
page 253 note 1 En 1914, les zeppelins nous étaient apparus pour la première fois par une nuit claire, en promenade inoffensive, à grande altitude, tels que des barrettes phosphorescentes dans le ciel étoilé. En 1918 — pendant 10 mois — ce fut autre chose: les raids de zeppelins et de gothas nous laissèrent peu de répit. Notre quartier fut une ou deux fois assez éprouvé Une bombe incendiaire tomba même à 100 mètres de notre annexe.
page 255 note 1 A cette époque, le Daily News estimait que si tous les morts de la grande guerre pouvaient se relever et défiler devant nous quatre par quatre, il faudrait jour et nuit six années complètes pour voir passer cette procession monstrueuse.