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L'Internement des malades et des blessés dans les pays neutres
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
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M. Henri P. Hoffer, vice-président de la Commission romande des internés a effectué, de février à novembre 1918, huit tournées de conférences dans les centres d'internés français, anglais et belges en Suisse. Il a consigné les observations faites par lui à cette occasion dans des rapports restés inédits, dont la documentation et la précision ont été appréciées aussi bien à l'Agence internationale des prisonniers de guerre qu'au Service de l'internement à Berne.
- Type
- Review Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1919
References
page 159 note 1 Dans son beau livre sur l'Internement en Suisse des prisonniers de guerre malades ou blessés, (Genève, Bâle, Lyon, Georg & C1e, 1917. In-8, 426 p.), M. le major Edouard Favre ne fait pas état de la Convention de Genève de 1906, et dans son introduction historique ne remonte pas plus haut qu'aux mois de septembre et octobre 1913, dates auxquelles auraient été publiés des articles dans un journal de Berne sur la question d'une hospitalisation internationale en Suisse. Nous ne pouvons croire que les pourparlers officiels, sur lesquels au surplus nous sommes insuffisamment renseignés, aient été engagés sans que le texte si formel de la Convention de 1906 ait été invoqué. Voy. Bulletin International, T. XLVI, 1915. p. 65.
page 160 note 1 Voy. Rôle et action du Comité International de 1914 à 1916, Genève, 1917, p. 25.Google Scholar
page 160 note 2 Voy. Ibid., p. 27.
page 161 note 1 Dans l'exposé qui va suivre, il ne saurait être question, bien entendu, de l'internement consenti, mais non offert, de belligérants entrés en armes sur territoire neutre, tels que les équipages des navires allemands au Chili, en Espagne, etc., les patrouilles, les aviateurs, etc. entraînés au delà des frontières au cours des opérations militaires, les 30,000 Belges du siège d'Anvers, qui, réfugiés en Hollande, ont été gardés militairement dans des camps entourés de fils de fer barbelés, non plus d'ailleurs que les évadés de toute nationalité, Russes, Serbes, etc., qui ont afflué aussi bien en Suisse qu'en Hollande, où ils ne séjournaient souvent que temporairement: Seuls seront considérés ici les prisonniers de guerre blessés ou malades, internés dans les pays neutres selon les accords passés entre les belligérants.
page 163 note 1 Voy. Bulletin international, T. XL VIII, 1917, p. 82.Google Scholar
page 165 note 1 Voy. dans le Bulletin International, les chapitres successivement consacrés dès 1916 (T. XL VII, p. 79, etc.) par le Dr Ferrière à ce sujet, sous Agence internationale, Rapatriement et internement.
page 166 note 1 Voy. ci-dessus, p. 159, note 1.
page 166 note 2 Les renseignements qui suivent sont encore valables pour les Allemands, les Alliés ayant été presque tous rapatriés (voir la conclusion de cet article).