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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Au début de 1917 déjà, le Comité international de la Croix-Rouge avait cru de son devoir d'attirer l'attention sur les difficultés matérielles qu'il faudrait surmonter au jour de la cessation des hostilités, pour ramener dans leurs foyers plusieurs millions de prisonniers de guerre ; il avait adressé un appel aux Puissances belligérantes visant à rapatrier, par anticipation, tous les prisonniers de guerre valides retenus en captivité depuis plusieurs années, mais les accords de principe conclus à ce sujet ne furent pratiquement exécutés qu'apres la signature des armistices.
page 700 note 1 Cette activité a été consacrée par l'article 75, al. 3, de la Convention du 27 juillet 1929 relative au traitement des prisonniers de guerre.
page 701 note 1 Il n'y a pas lieu d'examiner ici comment ce rapatriement fut organisé et exécuté, le Comité international n'ayant pris aucune part à sa réalisation.
page 703 note 1 Rapport général du Comité international sur son activité de 1912/1920, présenté à la Xe Conférence Internationale de la Croix-Rouge (Genève), pp. 111–116.
page 705 note 1 Bulletin international, 15 septembre 1919, p. 1105 et suivantes.
page 706 note 1 « Rapatriement des prisonniers de guerre » par R.-M. Cramer, Revue Internationale, mai 1920.
page 706 note 2 Le 13 mars 1919, le télégramme suivant avait été adressé à M. Millerand: « Vous prions trés instamment de bien vouloir donner autorisation formelle rapatriement des prisonniers de guerre de toutes nationalités internés en Sibérie. Sommes en pourparlers avec autorités locales. Celles-ci sont disposées libérer prisonniers de guerre. Consentement Conseil des Ambassadeurs est indispensable pour négocier crédits et obtenir frêt. Situation si critique que décision s'impose avec urgence. Ador, président Comité international Croix-Rouge ».
Au reçu de ce télégramme la Conférence des Ambassadeurs prenait enfin la décision de lever toute opposition au rapatriement. Cette décision fut notifiée le 23 mars au Comité international.
page 707 note 1 Revue internationale, mai 1920, pp. 540–549 (hors-texte).
page 709 note 1 Le professeur Nansen évaluait à fr. or 35 —par tête, le coût du rapatriement de la frontière russe à la frontière des divers Etats de l'Europe centrale, et vice-versa. Un premier crédit de 670.000 livres sterling était demandé par lui aux organismes financiers de relèvement économique créés par la Société des Nations.
page 711 note 1 Voir aux Archives du Comité international les rapports originaux des diverses délégations, les procès-verbaux des Conférences internationals de la Croix-Rouge. Voir également Revue internationale de la Croix-Rouge, mai 1920, pp. 540–549.
page 715 note 1 Rapport général du Comité international sur son activité de 1921–1923 présenté à la XIe Conférence internationale de la Croix-Rouge (Genève) p. 126.
page 715 note 2 Les trains du Comité international circulèrent sur les lignes suivantes:
1. Ligne Narva-Reval-Baltischport, et retour: 2 trains estoniens à 40 wagons chacun (le charbon fut fourni par le Comité international).
2. Ligne Moscou-Silupe-Riga, et retour: 5 trains russes avec des locomotives russes, le trajet Silupe-Riga s'exécutant aux frais du Comité international.
3. Ligne Riga - Meiten - Schawli - Laugszargen - Tilsit-Königsberg - Dirschau-Stettin, et retour: 4 à 6 trains allemands à 45 wagons chacun, au maximum. Dans les Etats baltes, des locomotives allemandes furent utilisées, et le charbon fut également fourni par le Comité international.
4. Ligne Stettin-Berlin-Pankow-Leipzig-Hof-Regensburg-Passau.
5. Ligne Stettin-Berlin-Pankow-Dresde-Bodenbach-Tetschen.
6. Ligne Stettin-Angermunde-Francfort/O.-Brestau.
Pour ces quatre lignes, 4 à 8 trains allemands, ainsi qu'un train autrichien, furent utilisés.
7. Ligne Francfort/O.-Breslau-Herby.
8. Ligne Stettin-Stargard-Arnswalde-Kreuz.
Pour ces deux dernières, on disposa d'un matériel roulant allemand attelé aux trains ordinaires.
9. Ligne Björkö-Ino-Terijoki, et retour.
page 716 note 1 Les delégués chargés de convoyer les transports avaient reçu les instructions suivantes:
1. « Le délégué est responsable de son convoi et a le devoir de s'opposer formellement à tout examen ou arrestation d'un membre quelconque lors du passage de la frontière.
2. « Le délégue est responsable de ce que seules les personnes portées régulièrement sur la liste fassent partie du convoi.
3. « Les convois doivent être remis directement au commissaire spécial chargé de leur réception. Tout rapatrié quittant un convoi de son propre gré, en cours de route, risque de se faire arrêter par la police et perd tout droit à la protection ultérieure de la Croix-Rouge ».
Ces instructions étaient également valables pour les convoyeurs des transports maritimes.
page 717 note 1 Voici, à titre d'exemple, le ravitaillement d'un transport:
Silupe: repas complet donné par le délégué du Comité international: Silupe-Riga: trajet de 12 à 15 heures; soit provisions de voyage et boissons chaudes en route, soit ravitaillement au moyen d'un wagoncuisine.
Riga: ravitaillement dans le camp;
Riga-Stettin: cuisine sur le bateau ou cuisine dans le train.
Stettin: repas fourni par la délégation du Comité international et distribution de provisions de route.
Stettin-frontière allemande: provisions de route et, en outre, ravitaillement, à intervalles de huit heures, aux endroits fixés d'avance.
page 720 note 1 Le premier de ces postes fut occupé par M. Edouard Frick, ancient délégué du Comité international en Russie, et le second, par le Dr Georges Montandon.
page 721 note 1 Rapport général du Comité international sur son activité de 1921–1923, présenté à la XIe Conférence internationale de la Croix-Rauge (Genève), pp. 126
page 723 note 1 Rapport du Comité international sur son activité de 1912 à 1920, présenté à la Xe Conférence internationale de la Croix-Rouge, (Genève), p. 245; cf. également Rapport du Comité international sur son activité de 1921 à 1923, p. 140.
page 725 note 1 Rappelons à ce propos l'action de secours entreprise par la Croix-Rouge suédoise en faveur des prisonniers en Sibérie, et les noms de Wilhelm Didring et d'Elsa Brandström qui demeurent attachés à cette œuvre.
page 726 note 1 Pour de plus amples détails sur l'action conduite en 1919–22, il convient de se reporter aux rapports généraux du Comité international présentés aux conférences internationales de 1921 et 1923, aux divers articles parus. dans la Revue internationale de la Croix-Rouge de 1919 à 1922, aux rapports, manuscrits, et à la correspondance des dé1égues ainsi qu'aux rapports du Haut Commissariat présentés au Conseil et à l'Assemblée de la Société des Nations.