Hostname: page-component-586b7cd67f-rdxmf Total loading time: 0 Render date: 2024-11-28T12:58:01.389Z Has data issue: false hasContentIssue false

Intervention armée des forces de l'OTAN au Kosovo

Published online by Cambridge University Press:  27 April 2010

Abstract

This article first considers how to explain the applicability of international humanitarian law to NATO's armed intervention in the Federal Republic of Yugoslavia during the Kosovo crisis. Despite the fact that NATO, as a regional governmental organization, is not a party to the various treaties of humanitarian law, the individual States participating in the campaign were bound to respect international humanitarian law in its entirety. In the author's opinion the United States, though not party to the 1977 Additional Protocol I, has unilaterally agreed to respect the content of these new rules on the conduct of military operations — it has incorporated many of them in its own military regulations - and was therefore bound to abide by them. In this context, the author also discusses the latest developments with regard to the applicability of international humanitarian law to forces acting under UN authority. The article finally examines the way the international rules affecting the conduct of military operations were respected by the intervening forces, with particular emphasis on the well publicized failures.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 2000

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 Voir, entre autres, Cassese, A., «Ex iniuriaius oritur: Are we moving towards international legitimation of forcible humanitarian countermeasures in the world community?», European journal of International Law, vol. 10, no 1, 1999, pp. 2330CrossRefGoogle Scholar, et B. Simma, « Nato, the UN and the use of force: legal aspects », ibid., pp. 1–22.

2 CICR, « Le conflit dans les Balkans et le respect du droit international humanitaire », du 26 avril 1999, RICR, no 834, juin 1999, pp. 403407Google Scholar (également sur internet: www.cicr.org).

3 Voir notamment Emmanuelli, C., Les combatactions militaires de l'ONU et le droit international humanitaire, Collection Bleue, Wilson et Lafleur, Montréal, 1995, pp. 3038Google Scholar.

4 La théorie de la responsabilité solidaire de l'ONU et des pays fournisseurs de troupe est partagée par Condorelli, mais contestée par Emanuelli, qui estime que l'ONU est exclusivement responsable. — Condorelli, L., «Le statut des forces des Nations Unies et le droit international humanitaire», Emmanuelli, C. (éd), Les casques bleus: policiers ou combattants?, Collection Bleue, Wilson et Lafleur, Montréal, 1997, p. 109Google Scholar, et Emanuelli, C., « Les forces des Nations Unies et le droit international humanitaire», Condorelli, L./La Rosa, A.M./Scherrer, S. (éds.): Les Nations Unies et le droit international humanitaire, Actes du Colloque international è l'occasion du cinquantième anniversaire de l'ONU (Genève, 1995), Pédone, Paris, 1996, p. 368Google Scholar.

5 P. Tavernier, Les casques bleus, PUF, Paris, 1996.

6 Op. cit. (note 4), p. 92.

7 Pellet, A., «Peut-on et doit-on contrôler les actions du Conseil de Sécurité?», Le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Colloque de Rennes, Société française pour le droit international (éd.), Pédone, Paris, 1995, p. 237Google Scholar.

8 Pictet, J., Le droit humanitaire et la protection des victimes de la guerre, Institut Henry-Dunant, Genève, 1973, p. 18Google Scholar; Condorelli, L./de Chazournes, L. Boisson, « Quelques remarques è propos de l'obligation des États de «respecter et de faire respecters » le droit international humanitaire en «toutes circonstances», Swinarski, C. (éd.), Études et essais sur le droit humanitaire et sur les principes de la Croix-Rouge en l'honneur de Jean Pictet, CICR/Martinus Nijhoff, Genève/La Haye, 1984, pp. 17 et 33.Google Scholar

9 Licéité de la menace et de l'emploi de l'arme nucléaire, avis consultatif du 8 juillet 1996, C.I.J. Recueil 1996, par. 83, p. 36.

10 Activités mititaires et paramilitaires au Nicaragua et contre celuici, arrêt du 27 juin 1986, C.I.J. Recueil 1986, pp. 113–114.

11 Détroit de Corfou, arrêt du 9 avril 1949, C.I.J. Recueil 1949, p. 22.

12 Loc. cit. (note 10), par. 220, p. 104.

13 Ibid., par. 254, p. 119.

14 Loc. cit. (note 9), par. 75, p. 34, et par. 78, p. 35.

15 Ibid., par. 79, p. 35.

16 Ibid., par. 82, p. 36.

17 Ibid., par. 42.

18 R. Zacklin, «Le droit applicable aux forces d'intervention sous les auspices de l'ONU » op. cit. (note 7), p. 198.

19 Doc. ONU S/2232. Voir Zacklin, ibid., p. 149.

20 Ibid., p. 197.

21 Voir D. Shraga, «The United Nations as an actor bound by international humanitarian law», in Condorelli/La Rosa/Scherrer, op. cit. (note 4), p. 325.

22 Op. cit. (note 18), pp. 196–197.

23 Shraga, op. cit. (note 21), p. 338.

24 Op. cit. (note 5), pp. 99–100.

25 Emmanuelli, op. cit. (note 4), p. 350.

26 P. Daillier, «L'action de l'ONU: élargissement et diversification de l'intervention des Nations Unies», op. cit. (note 7), p. 149.

28 Quoc, Nguyen/Daillier, P./Pellet, A., Droit international public, 6e éd., LGDJ, Paris, 1999, Paris, p. 935Google Scholar.

29 Voir CICR, Extrait de droit international humanitaire: Réponse è vos questions — Question no 18 www.cicr.org.

30 « Respect du droit international humanitaire par les forces des Nations Unies», Circulaire du Secrétaire général des Nations Unies, ST/SGB/1999/13 du 6 août 1999. Voir également Ryniker, A., « Respect du droit international humanitaire par les forces des Nations Unies», RICR, no 836, décembre 1999, pp. 795805, avec texte en annexe.Google Scholar

31 Circulaire, ibid., article premier, par. 1.1.

32 P. ex. CICR, Règies essentielles des Convention de Genève et de leurs Protocoles additionnels, Genève, 1983Google Scholar, ou de Mulinen, F., Le droit de la guerre et les forces armées, Institut Henry-Dunant, Genève, 1981Google Scholar.

33 Voir aussi Ryniker, op. cit. (note 30).

34 Op. cit. (note 29).

35 Zacklin, op. cit. (note 18), p. 198.

36 Ibid., p. 199.

37 Condorelli, en Condrelli/La Rosa/Scherrer, op. cit. (note 4), pp. 469–470.

38 Op. cit. (note 26), p. 149.

39 Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif è la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), 8 juin 1977.

40 F. Hampson, «States' military operations authorized by the United Nations and international humanitarian law», Condorelli/ La Rosa/Scherrer, op. cit. (note 4), p. 397.

41 Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces armées en campagne, 12 août 1949, article 1.

42 Convention de Vienne sur le droit des traités, article 40, par. 4.

43 Au 31 Janvier 2000, 156 Etats sont lies par le Protocole I.

44 Federation of American Scientists, Intelligence Resource Program: Air Force Intelligence and Security Doctrine, www.fas.org/irp/doddir/usaf.

45 Chapitre 4: Targeting and international law.

46 Loc. cit. (note 44), A 4.2.2.

47 Ibid., A 4.2.2.1.

48 Ibid., A 4.2.2.2.

49 Ibid., A 4.3.

50 Ibid., A 4.3.

51 Ibid., A 4.7.2.

52 Ibid., A 4.5.2. - voir article 53 du Protocole I.

53 Hampson, op. at. (note 39), p. 400.

54 Background Briefing by a Senior US Official, Toronto, 21 September 1999, www.nato.int/docu/speech/1999/s990921a.htm.

55 CICR, communication è la presse no 99/15 du 24 mars 1999.

56 Discours de Cornelio Sommaruga, President du CICR, Genève, 6 avril 1999.

57 Déclaration du CICR du 26 avril 1999, RICR, no 834, juin 1999, p. 405.

58 CICR, communication è la presse no 99/23 du 26 avril 1999.

59 Report on the Human Rights situation involving Kosovo, submitted by Mary Robinson, High Commissioner for Human Rights, Geneva, 30 April 1999, OHCHR/99/04/30/A.

61 Statement by Justice Louise Arbour, Prosecutor ICTY and ICTR, Press Release, The Hague, 13 May 1999, JL/PIU/401-E.

62 Loc. cit. (note 59).

64 Javier Solana, secrétaire général, NATO Press Release, 25 March 1999.

65 NATO Press Release, 23 March 1999.

67 Voir p. ex. Kosovo Targeting, www.nato.int/pictures/1999/990402/b990402e.gif; www.nato.int/pictures/1999/990405/b990405h.gif; ou bien Belgrade Targeting, www.nato.int/pictures/1999/990404/b990404.gif; www.nato.int/pictures/1999/990405/b990405e.gif. Maps and aerial views of post- and prestrikes used during the Press Conference by Air Commodore David Wilby, 6 April 1999, www.nato.int/structur/medialib/1999/m990406a.htm.

68 Statement by the NATO Secretary General, Press Release, 12 April 1999.

69 Voir la comparaison entre l'attitude américaine et l'attitude britannique lors de la guerre du Golfe, faite par Hampson, op. cit. (note 39), p. 408, et la critique de la première.

70 NATO Statement on bombing of a refugee convoy in Kosovo, Associated Press, 15 April 1999. Voir également les déclarations de Jamie Shea et du général Giuseppe Marani, lors de la conférence de presse du 15 avril 1999 sur l'incident qui a eu lieu sur le chemin entre Prizren et Dakovica, www.nato.int/docu/speech/1999/5990415a.htm.

71 NATO Press Release, 2 May 1999.

72 OTAN, communiqué de presse, 8 mai 1999. Voir aussi la déclaration du 9 mai du porte-parole militaire, Walter Jertz, et une déclaration commune de MM. Tenet, directeur de la CIA, et Cohen, ministre de la défense américaine, reconnaissant le caractère erroné des informations utilisées pour la sélection des objectifs, New York Times, 9 mai 1999.

73 Reuters, 7 mai 1999; voir aussi les bombardements de Surdulica, le 27 avril, et de Novi Sad, le 6 mai.

74 Une entreprise d'appareils ménagers électriques a été détruite è Cacak, et aucun indice relevant un quelconque rôle militaire n'a été decouvert, AFP, 1er avril.

75 P. ex. fin mars è Pancevo; d'autres entreprises ont été touchées la nuit du 24–25 avril.

76 P. ex. le 22 mai la centrale thermique de Kostalac et la centrale hydro-électrique de Bajina Basta. Ce jour-lè, les raids aériens auraient visé presque la totalité des centrales électriques, selon la presse internationale.

77 Le 24 mai 1999, è Novi Sad et è Nis.

78 Le 8 mai 1999, è Belgrade, quatre transformateurs ont été temporairement paralysés.

79 Il s'agit des ambassades espagnole, hongroise, indienne, norvégienne, suédoise etsuisse.

80 Voir la presse du 10 mai 1999.

81 A Cirez, 20 000 personnes, è Klina, 500 personnes, è Srbica, 20 000 personnes. Voir USIA, Kosovo erasing history: Ethnic cleansing in Kosovo — Atrocities and war crimes by location, www.usia.gov/regional/eur/balkans/kosovo/hrreport/atrocit.htm.

82 Voir l'exemple de l'Hôtel Jugoslavia è Belgrade qui est devenu le siège des paramilitaires de M. Seseljs, appelé «les tigres», bombardé le 9 mai 1999.

83 Kosovska Mitrovica, op. cit. (note 81), et Djakovica, conférence de presse de général Dan Lead ' Bruxelles, Magyar Nemzet, 20 avril 1999.

84 Loc. cit. (note 54).

87 Général Wesley K. Clark, Effectiveness and determination, 2 June 1999, www.nato.int/kosovo/artides/a990602a.htm.

88 Secretary of Defense William S. Cohen et général Henry Shelton, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, at the Informal NATO Ministerial Briefing, Toronto, 21 September 1999, www.nato.int/docu/speech/1999/5990921b.htm.