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Genèse et évolution des Principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
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Dès l'origine les membres fondateurs de ce qui deviendra le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont eu conscience d'obéir à un certain nombre de principes essentiels. L'idée fondamentale qui est à la base du travail de la Croix-Rouge est celle de l'aide désintéressée en faveur de l'homme qui souffre, sans distinction, même si c'est un ennemi.
- Type
- Principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
- Information
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1991
References
1 Extrait de l'exposé de Gustave Moynier, approuvé par la Conférence. Compte rendu des travaux de la Conférence internationale tenue à Berlin du 22 au 27 avril 1869, p. 264: «Le Comité international a aussi, croyons-nous, sa raison d'être en tant que lien moral et historique de tous les Comités centraux, gardien en quelque sorte de l'arche sainte des résolutions de 1863, leur charte commune, dans laquelle se trouvent inscrits en traits ineffaçables les grands principes de charité universelle et de sage prévoyance qui font l'essence et la beauté de notre œuvre».
2 Moynier, G., «Ce que c'est que la Croix-Rouge», Bulletin international, No 21, janvier 1875, pp. 1–8Google Scholar; ad. p. 4.
3 «Conditions essentielles à remplir par toute Société de la Croix-Rouge (d'après la jurisprudence adoptée par le Comité international):
1. Appartenir à un pays où la Convention de Genève est en vigueur.
2. Appartenir à un pays où il n'y a pas de société déjà agréée par le Comité international.
3. Avoir été agréée par le gouvernement de son pays, comme auxiliaire du service de santé militaire.
4. Porter le nom de «Société de la Croix-Rouge».
5. Adopter pour couleurs une croix rouge sur fond blanc.
6. Avoir à sa tête un Comité central, qui seul la représente auprès des autres sociétés.
7. Embrasser dans sa sphère d'action son pays tout entier et ses dépendances.
8. Accueillir dans son sein tous ses nationaux, sans aucune distinction, notamment de sexe, de culte ou d'opinion politique.
9. Embrasser éventuellement dans son programme toutes les branches du service de santé militaire.
10. Promettre de se préparer en temps de paix à se rendre utile en temps de guerre.
11. Adhérer au principe de solidarité morale qui unit toutes les Sociétés nationales.
12. Promettre d'entretenir des relations suivies avec les autres Sociétés nationales et avec le Comité international». Publié dans: Organisation générale et programme de la Croix-Rouge, d'après les décisions prises dans les Conférences internationales, Publication du CICR, 2e éd., Genève, 1898, pp. 25–26.Google Scholar
4 Xe Conférence internationale de la Croix-Rouge, Genève, 1921, résolution XVI («Organisation internationale de la Croix-Rouge»), paragraphe 3. Compte rendu, p. 221.Google Scholar
5 Manuel de la Croix-Rouge internationale, 12e édition, CICR, Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, Genève, 1983, pp. 565–567.
6 Boissier, Edmond, «L'avenir de la Croix-Rouge», Revue internationale de la Croix-Rouge, No 20, 15 août 1920, pp. 881–888Google Scholar; citation p. 883.
7 «La Croix-Rouge sait que l'homme puise dans sa conscience, dans le sentiment intime de sa responsabilité, la force de tout geste dont l'objet est non lui-même mais son semblable. Pour ne point toucher à ce sentiment suprême, à ce sentiment sacré en l'être humain, la Croix-Rouge se doit d'être neutre à l'égard des conceptions philosophiques. Sa neutralité n'est point de l'indifférence, c'est du respect», Huber, Max, La pensée et l'action de la Croix-Rouge, CICR, Genève, 1954, p. 74.Google Scholar
8 Pictet, Jean S., Les Principes de la Croix-Rouge, (Préface de Max Huber), CICR, Genève 1955.Google Scholar
9 Première réunion: 4 novembre 1958; deuxième réunion: 14 avril 1959.
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- Cited by