Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Le Comité international de la Croix-Rouge, dans un appel qu'il lançait aux nations en guerre, le 23 juillet 1916, au sujet des cruautés exercées sur les prisonniers à titre de représailles, exprimait d'un mot son principe essentiel: «La Croix-Rouge a été fondée en vue d'un but unique: l'humanité». Si l'on nous demandait de caractériser aussi le but du Bureau international pour la défense des indigènes, nous ne saurions mieux faire que de donner la même réponse. Néanmoins il semble que l'on puisse dire que si la Croix-Rouge est une œuvre d'humanité-charité, le Bureau international pour la défense des indigènes est une œuvre d'humanité-justice. En effet il s'agit, pour ce dernier, de rendre ou de faire rendre à une grande portion des habitants du globe ce dont ils ont été dépouillés.
page 27 note 1 Cette proposition n'a pas prévalu bien que, vis-à-vis du public, un titre court et incisif comme celui-là eût été désirable.
Il est à remarquer que le prof. Ruffet, l'un des précurseurs du mouvement, comme nous le montrerons plus loin, avait salué d'avance, en 1891, la fondation d «une Croix-d'Or, symbole de la délivrance des âmes et des corps.»
page 28 note 1 V. R. Claparède, Revue politique internationale, mars-avril 1918: «L'Europe et les Races dites inférieures», p. 214 ss.
page 29 note 1 Elles ont fusionné en 1909 sous le nom de «Anti-Slavery and Aborigines Protection Society».
page 30 note 1 Raoul Allier dans Le Christianisme social, oct.–nov. 1921, p. 724.Google Scholar
page 31 note 1 Henri M. Stanley, «Comment j'ai retrouvé Livingstone», P. 363.
page 31 note 2 Voir historique complet de cette période dans: L'Evolution d'un Etat Philanthropique, par R. Claparède et Dr Christ-Socin. 1re partie.
page 32 note 1 G. Moynier: Les Bureaux internationaux (1892).Google Scholar
page 33 note 1 Voir discours du prof. L. Ruffet, de Genève, à Bruxelles, 1891: «Dès les premiers jours de 1889, M. G. Moynier réunissait chez lui un certain nombre de personnes et leur proposait de fonder une société antiesclavagiste suisse, sur les bases les plus larges.» L'association qui se forma fut malheureusement dissoute deux ans après et fut remplacée par la «Société suisse de secours aux esclaves africains» dont la première séance eut lieu le 24 octobre 1891, chez le prof. Ed. Naville.»
page 35 note 1 Voy. L'évolution d'un Etat philanthropique, p. 125.Google Scholar
page 36 note 1 Voy. Pierre Mille: «La mort de l'Etat indépendant du Congo. Bull, de la Ligue française et de la Ligue suisse pour la défense des indigènes dans le Bassin conventionnel du Congo, no 6, sept. 1909 à janv. 1910.
page 37 note 1 Voy. Mercier-Glardon: Un Bureau international pour la défense des indigènes. Genève, 1917.Google Scholar
page 37 note 2 Voy. pour le détail de son activité, le Bulletin de la Ligue suisse dès 1913, qui a fait une place dans ses numéros aux chroniques du Bureau int. pour la défense des indigènes.
page 38 note 1 Ce Comité a déjà subi quelques modifications par suite de démissions, de départs de Genève et de cooptation de membres nouveaux.
page 39 note 1 Voy. John H. Harris: Back to Slavery? Londres, 1921.Google Scholar
page 41 note 1 Un homme haut placé dans les nouvelles organisations officielles nous disait récemment: «Existez! les organisations privées nous sont indispensables, elles sont le stimulant des œuvres officielles.»
page 42 note 1 Semaine religieuse de Genève, 2 octobre 1920.Google Scholar
page 43 note 1 Grâce à l'hospitalité d'une société philanthropique de notre ville, le Bureau vient de s'installer dans la maison même où naquit Henri Dunant, un des fondateurs de la Croix-Rouge. Cette circonstance toute fortuite sera, nous l'espérons, d'un bon augure.
Adresse du secrétariat: 30, rue Verdaine, au 1er étage, Téléphone: Stand 62.82. Compte de chèques postaux 1–2221.