Je remercie chaleureusement le Comité des organisations internationales qui a eu la bienveillance de me demander vous entretenir de la question des réfugiés.

Je suis heureux de me trouver devant les représentants de la civilisation, qui, loin des préoccupations politiques et des vues intéressées et matérielles, s'assemblent ici pour délibérer sur le sort des malheureuses victimes de la guerre, qui malgré elles se trouvèrent un jour loin de leurs demeures, privées de vêtements et de nourriture, pleurant au milieu des rues la mort des êtres chers et leur cruel destin.