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La Croix-Rouge en temps de guerre et en temps de paix1
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Extract
L'idée de la Croix-Rouge, telle que nous la concevons aujourd'hui, est née il y aura bientôt cent ans, pendant une guerre, sur le champ de bataille de Solférino. Il est évident qu'il n'y aurait pas de Croix-Rouge s'il n'y avait pas eu de guerre. C'est pourquoi, lorsqu'on parle de la Croix-Rouge, on pense tout naturellement à la guerre. Cependant, à une époque où les hommes ont compris que la guerre est non pas le «prélude d'une jeunesse nouvelle» dans l'évolution de l'humanité, mais en réalité, sa perte; alors qu'une notable partie des efforts nationaux et la plupart des efforts internationaux tendent au maintien de la paix, il peut être intéressant de préciser la position de la Croix-Rouge.
- Type
- Comité International de la Croix-Rouge
- Information
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1954
References
page 706 note 1 Par souci de concision nous désignerons, au cours de cette étude, le Comité international de la Croix-Rouge par les initiales CICR.
page 708 note 1 On peut, à titre de curiosité historique, mentionner ici, qu'en dehors de l'Agence de Bâle du Comité international de Genève, qui s'occupa essentiellement des secours aux blessés militaires, un Comité spécial et indépendant de l'Agence se forma sous la présidence du Dr Christ-Socin, à savoir le « Comité international de Bâle pour les secours aux prisonniers de guerre ».
Le nombre des prisonniers s'étant subitement accru par suite de la capitulation de Metz, et l'Agence ayant eu connaissance de leur dénuement, il fut décidé, d'accord avec le Comité de Genève, de confier le soin de les assister à un Comité spécial, dont le président appartint d'ailleurs à l'Agence et qui choisit pour emblème particulier une croix verte sur fond blanc.
En 1907, on parla pour la première fois à la Conférence internationale de la Croix-Rouge de charger aussi la Croix-Rouge de s'occuper des prisonniers.
page 709 note 1 Rappelons à ce sujet que, dans la guerre de Corée, cette réciprocité n'a pas été accordée, et cela bien que les délégués du CICR eussent été autorisés à visiter régulièrement les camps de prisonniers en Corée du Sud et qu'ils eussent transmis aux autorités du Nord 280.467 noms de prisonniers de guerre, internés civils, malades, morts, etc.
page 715 note 1 Voir La Croix-Rouge et les Conventions de Genève, cours donné en 1950 à l'Académie de Droit international de La Haye, par Jean S. Pictet, directeur des Affaires générales du CICR.
page 721 note 1 Depuis lors, l'URSS a, le 10 mai 1954, ratifié les quatre Conventions de Genève, Au début d'août 1954, 42 ratifications et adhésions ont été enregistrées au total.