^{page 462 note 1} A Magyar Vörös-Kereszt Egylet Jelentése az 1931, évi január hó 1-töl 1932, évi június hó 30-ig terjedo idöröl. — Budapest, Kiràlyi Magyar Egyetemi Nyomda, 1933. In-8 (156×230), 58 p.

^{page 463 note 1} Après la démission du comte Széchenyi au début de 1931, M. Géza Josipovich a accepté de pourvoir aux fonctions du président. Etant tombé malade peu de temps après, la Croix-Rouge est restée sans président. Pendant cet interim M. Argay, curateur-général suppléant, a bien voulu se charger de la direction de 1'administration, malgré son âge avancé. La Croix-Rouge hongroise s'est nécessairement ressentie de ces changements de la direction et de l'interim survenus en plein moment de crise.

^{page 263 note 2} Pour illustrer la situation précaire de la Croix-Rouge, le rapport (page 7) mentionne les faits suivants:

«Dépourvue de toutes ses ressources matérielles par suite de la longue guerre et restée sans président, la Croix-Rouge n'était pas à même de faire travailler ni ses organisations de province ni le bureau de Budapest dont l'activité diminuait de jour en jour. De nombreuses organisations de province ne continuaient à exister que sur le papier. Durant la période des 18 mois qu'embrasse le rapport, la direction centrale ne fut guère occupée, les signes de la crise personnelle et matérielle se faisaient sentir sous tout rapport, paralysant toute activité; l'incertitude complète causait de l'inquiétude et du découragement fort compréhensible parmi les membres du bureau et de l'administration. Ce silence engourdi ne fut interrompu que par les visites de plus en plus fréquentes des huissiers; toutes les valours de la Croix-Rouge furent saisies en raison des dettes et jusqu'au fauteuil du président».

Depuis l'intervention du Grouvernement différentes dettes furent réglées de sorte que la Croix-Rouge n'est plus menacée de procès et de saisies. Les dettes les plus importantes n'ont pas pu être payées, mais les conditions de payement furent modifiées et fixées de façon plus avantageuse.