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A Londres: quelques jalons
Published online by Cambridge University Press: 18 December 2008
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On connaît mal la proscription anglaise. Le problème est d'abord de rassembler la documentation nécessaire, qui existe. Boris Nicolaevsky avait commencé la tâche. Les documents que nous publions ici proviennent – à l'exception de la seule lettre de Vaillant à Marx – des Nicolaevsky Papers conservés à la Hoover Institution de Stanford, Californie. Ils s'y trouvent en photocopies. Nous les avons consultéd du vivant de Boris Nicolaevsky, à New York en 1963, et une seconde fois à Stanford, grâce à l'obligeance de Mme Anna Bourguina, conservatrice de ces fonds. Ni feu Nicolaevsky ni Mme Bourguina ne purent nous renseigner sur les documents originaux dont étaient tirées ces photocopies, très anciennes en apparence. La brièveté de mes séjours ne m'a pas permis de déchiffrer tous les documents souvent peu lisibles, surtout la partie «correspondance», susceptible de fournir des précisions sur la provenance des fonds.
- Type
- «Diaspora» et Retour: I Proscriptions
- Information
- Copyright
- Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1972
References
page 304 note 1 Fonds Marx-Engels, D 4356, I.I.S.G., Amsterdam.
page 305 note 1 Pour le classement des chemises, voir Documents V ci-dessous.
page 305 note 2 Granger porte les prénoms de Ernest, Henri. Le premier prénom est le plus usité et c'est celui que nous employons par la suite.
page 306 note 1 Paris 1939.
page 306 note 2 Documents V ci-dessous.
page 306 note 3 Voir Documents V en annexe.
page 306 note 4 Les soucis financiers tenaient en fait une large place dans les réunions de la Société des Réfugiés de la Commune, si l'on en croit les rapports de police conservés aux Archives de la Préfecture de Police à Paris. Ainsi un rapport de la séance du 8 août 1871 fait état de divergences des membres de la Société avec le Conseil général de l'A.I.T. (A.P.P., B/a 434, pièces 33–34): certains réfugiés s'étaient plaints de la parcimonie avec laquelle les secours de l'A.I.T. étaient distribués. Un rapport daté du 15 août 1871 (A.P.P., B/a 434, pièces 35–37) signale que «le Conseil général se fatigue d'entendre les récriminations et les attaques que l'on dirige contre elle [l'Internationale], et si le conseil portait ces faits à la connaissance des membres anglais et des sociétés ouvrières d'Angleterre, les ressources manqueraient immédiatement aux réfugiés. Aussi ceux qui atta-quent le Conseil général sont obstinément combattus par les autres…» Le même rapport fait allusion aussi aux dissensions politiques entre les réfugiés: «L'en-semble des réfugiés étant de diverses nations et de diverses nuances politiques [et] sociales, est curieux à étudier. Les blanquistes reprochent aux socialistes modérés de n'avoir pas été assez révolutionnaires et d'avoir fait échouer le mouvement par leur modérantisme et leur administration; ces derniers reprochent aux autres d'avoir été trop violents vers la fin de la Commune alors que c'était au lendemain du 18 mars que les mesures révolutionnaires auraient dû être prises…»
page 307 note 1 Pour deux adresses célèbres lancées depuis Londres par la Commune révolutionnaire, voir La Première Internationale, Recueil de documents publié sous la direction de Jacques Freymond, Droz, Genéve (ci-après: Freymond, Recueil), t. III, pp. 138–147Google Scholar(«Internationale et Révolution»), 15 septembre 1872) et t. IV, pp. 385–390Google Scholar («Aux Communeux», juin 1874). Signalons que presque tous les membres de la Commune révolutionnaire étaient aussi affilies à la Société des Réfugiés de la Commune de Londres.
page 307 note 2 Freymond, Voir, Recueil, t. III, pp. 123–132Google Scholar pour le compte rendu du congrès que la Fédeération universelle des travailleurs tint à Londres en septembre 1872.
page 307 note 3 Freymond, Voir, Recueil, t. IV, pp. 110–114Google Scholar, pour une «Proposition» de ce comité au Congrès de Genève de l'A.I.T. (fédéraliste) de 1873.
page 307 note 4 Delfau, Gérard, Jules Vallès, L'exil à Londres (1871–1880), Bordas, Paris 1971 (432 pp.).Google Scholar
page 308 note 1 Voir notamment Maurice Dommanget, Edouard Vaillant, un grand socialiste, 1840–1915, La Table Ronde, Paris 1956, pp. 51–58.Google Scholar
page 308 note 2 (Circulaire publiée par le Conseil général de l'Association.) Imprimerie typo-graphique internationale, 1871, Londres (6 pp.). Reproduite dans Freymond, Recueil, t: II, pp. 233–239.
page 308 note 3 The General Council of the First International 1870–1871. Minutes. Institute of Marxism Leninism, Moscou s.d. (ci-après: Minutes, t. IV), p. 306.
page 308 note 4 Freymond, Recueil, t. II, pp. 191 sq.
page 308 note 5 Ibid., p. 196.
page 308 note 6 Ibid., p. 201.
page 309 note 1 Ce passage de l'intervention d'Engels ne figure pas dans le manuscrit français original; il n'a pas été reproduit dans les procès-verbaux publiés dans Freymond, Recueil (cf. t. II, p. 197, note 31). Il a été retraduit en français d'après l'édition russe Londonskaja Konferencija pervogo internacionala 17–23.IX.1871 g., Partizdat, Moscou 1936, dans Miklós Molnár, Le Déclin de la Première Internationale, Droz, Genève 1963, pp. 218–219.
page 309 note 2 Freymond, Recueil, t. II, p. 205.
page 309 note 3 Minutes, t. IV, p. 289.
page 309 note 4 Ibid., pp. 289, 300 et 306.
page 309 note 5 Voici le texte définitif: «Vu les considérants des statuts originaux où il est dit: L'émancipation éeconomique des travailleurs est le grand but auquel tout mouvement politique doit être subordonné comme moyen; Vu l' adresse inaugurate de l'Association internationale des travailleurs (1864) qui dit: Les seigneurs de la terre et les seigneurs du capital se serviront toujours de leurs privilèges politiques pour défendre et perpétuer leurs monopoles économiques. Bien loin de pousser à l'émancipation du travail, ils continueront à y opposer le plus d'obstacles possibles […] La conquete du pouvoir politique est done devenue le premier devoir de la classe ouvriere; […] Considérant en outre: Que contre ce pouvoir collectif des classes possédantes le prolétariat ne peut agir comme classe qu'en se constituant lui-même en parti politique distinct, opposé à tous les anciens partis formés par les classes possédantes; Que cette constitution du prolétariat en parti politique est indispensable pour assurer le triomphe de la révolution sociale et de son but suprême: l'abolition des classes; Que la coalition des forces ouvrières déjà obtenue par les luttes économiques doit aussi servir de levier aux mains de cette classe dans sa lutte contre le pouvoir politique de ses exploiteurs.
La Conférence rappelle aux membres de l'Internationale: que dans l'état militant de la classe ouvrière, son mouvement économique et son action politique sont indissolublement unis.» Freymond, Recueil, t. II, pp. 235–236.
page 310 note 1 Freymond, , Recueil, t. II, p. 358.Google Scholar
page 310 note 2 The Civil War in France. Address of the General Council of the International Working-Men's Association. Printed and published for the Council by Edward Truelove, [Londres] 1871. Pour les différences entre les trois éditions successives de ce texte, voir les nos 29, 30 et 32 du Répertoire international des sources pour l'étude des mouvements sociaux aux XIXe et XXe siècles, t. II: La Première Internationale. Imprimés 1864–1876, A. Colin, Paris 1961. Notons ici seulement que la liste des signataires fut modifiée une première fois, dans la deuxième édition, à la suite des protestations d'Odger et de Lucraft et, plus tard, une seconde fois, dans la troisième édition en conséquence de l'adhésion d'un certain nombre de Communards cooptés au sein du Conseil général.
page 311 note 1 Lettre de Marx à Sorge, le 23 mai 1872.
page 312 note 1 Dommanget, op. cit., p. 58.
page 313 note 1 La réponse de Vaillant à cette lettre, du 18 août 1871, est conservée à l'I.I.S.G. d'Amsterdam (Fonds Liebknecht, L 325/1–2). Vaillant y apprend à Liebknecht qu'une riche collection de documents avait été brûlée par la personne à qui il l'avait confiée, car elle avait cédé «à l'impression de terreur générale». »C'est pour moi un véritable désastre et j'en suis maintenant d'autant plus désolé que j'espérais pouvoir vous aider dans votre projet que j'approuve fortement d'écrire l'histoire de la Commune de Paris.»
page 313 note 2 La deuxième partie en a été reproduite par Wladimir Martel, op. cit., pp. 86–87.
page 315 note 1 Entendre naturellement: d'avoir participé à / milité dans.