^{page 393 note 1} Le Capital I, trad. Roy, t. 1, p. 29, Paris (Editions Sociales) 1948.

^{page 000 note 2} «Pour l'étude de la genèse du marxisme, on ne saurait se passer des matériaux extrêmement précieux que représentent les cahiers d'extraits. Rien ne montre mieux l'insuffisance de la marxologie historico-critique, malgré l'immense littérature sur Marx, que le fait suivant: jusqu'ici personne n'a pensé à publier et à mettre en valeur ces cahiers d'extraits.» MEGA I, 1/1, p. XIX.

^{page 000 note 3} Notre Bibliographic des Oeuvres de Karl Marx (Paris 1956)Google Scholar ayant été préparée et publiée avant que nous ayons pu accéder au F.A., est nécessairement très sommaire quant à l'inventaire des cahiers (voir cet ouvrage, section III).

^{page 394 note 1} Ce sont notamment les travaux philosophiques de 1839–1843, le manuscrit dit économicophilosophique de Paris, 1844, dont une partie par une erreur inexplicable s'est égarée dans la section B, motivant sans doute l'incompléte édition de Landshut et Mayer: Marx, Karl, Der historische Materialismus, Leipzig (Kröner) 1932Google Scholar; l'Idéologie allemande de 1845–1846; divers papiers politiques et économiques de 1847–1848; divers-papiers (copies et coupures de presse) journalistiques de la période 1850–1853 et de la première Internationale 1864–1872; les manuscrits du Capital à partir de 1857, publiés dans GR.; les livres II et III publiés par Engels. Notons que les manuscrits inédits du livre II et du livre IV (Théories de la plus-value) manquent à Amsterdam et se trouvent sinon dans l'original du moins en copie à l'Institut de Moscou. Les manuscrits mathématiques et chimiques sont également dans cette section.

^{page 000 note 2} MEGA I, volumes 1/2; 3; 5; 6. A l'exception toutefois de deux cahiers in-folio (200 pages en tout) qui datent incontestablement de 1846 ou 1847, et sont remplis d'extraits de l'ouvrage de Gülich dont il sera question plus loin.

^{page 000 note 3} Au total, environ 100 pages, classées sous les cotes B I à B 9 dans l'inventaire.

^{page 000 note 4} B I à B 38.

^{page 000 note 5} B 39 à B 155.

^{page 000 note 6} L'ordre chronologique n'étant pas uniformément respecté dans l'inventaire du F.A., nos références aux cotes B ne sauraient être considérées comme définitives.

^{page 396 note 1} Marx y fait allusion dans l'émouvant document autobiographique que constitue la lettre à son père du 10 novembre 1837, oú, parlant de ses ambitions et déceptions littéraires, il écrit: «J'avais contractè l'habitude de faire des extraits de tous les livres que je lisais… et de griffonner de temps en temps des réflexions.» MEGA I, 1/2, p. 218.

^{page 000 note 2} MEGA I, I/I, p. 84–144. Riazanov hésitait à considérer ces travaux préparatoires comme de simples extraits de lecture, vu la longueur de certaines notes, «qui par leur seule forme apparaissent comme des produits intellectuels indepéndants». MEGA I, 1/2, p. XIX. Dans F.A., ces sept cahiers ont été classés dans la collection A, groupant les manuscrits originaux de Marx. Ils y figurent sous la cote A 2, rattachés au manuscrit de la Thése elle-même.

^{page 000 note 3} Plus de 200 extraits de Spinoza, 162 extraits de Leibniz, en tout 4 cahiers, plus de 50 pages d'une écriture serrée.

^{page 000 note 4} Le manuscrit en a été publié pour la première fois par Riazanov (dans MEGA I, I/I, p. 403–553) qui invoque, pour le dater, l'influence visible des «Vorläufige Thesen zur Reformation der Philosophie» que Feuerbach avait publiées dans les «Anekdota» en février 1843. Cf. MEGA I, I/I, p. LXXII sq. Landshut et Mayer, , op. cit., p. XIX sq.Google Scholar, fixent cette date entre avril 1841 et avril 1842 (séjour à Trèves!), l'influence de Feuerbach ayant pu s'exercer sur Marx dés 1839, date de la parution de la «Kritik der Hegelschen Philosophies; en fait, Marx offrit le 5 mars 1842 ce travail à Ruge en précisant qu'il allait le mettre au net.

^{page 397 note 1} Marx remplit 80 pages d'extraits divers dont un résumé chronologique embrassant la période de 600 avant J.C. à 1589, d'après Heinrich, C. H., Geschichte von Frankreich, 1802–1804.Google Scholar

^{page 000 note 2} C. Ludwig, Ch. de Lacretelle, J. Ch. Bailleul, E. A. Schmidt, F. A. de Chateaubriand, K. W. Lancizolle, W. Wachsmuth, L. Ranke, C. G. Jouffroy.

^{page 000 note 3} MEGA 1, 1/2, p. 122 sq. et p. 128 sq.

^{page 000 note 4} A. Cornu, le plus complet, jusqu'ici, des biographes de Marx quant à la période envisagée (Karl Marx und Friedrich Engels, t. I, Berlin 1954), ne fait aucune mention des lectures berlinoises de Marx! Il ne s'interroge pas sur l'intérêt des extraits de Spinoza, Leibniz, Hume, Rosenkranz. S'il mentionne les lectures de Bonn (ibid., p. 258), il se contente de remarquer que e'est dans l'ouvrage de De Brosses qu'il a trouvé les premiers éléments de sa théorie du fétichisme… En tout, Cornu consacre huit lignes aux cahiers d'étude de la période de Bonn. Il y a plus grave encore: les études historiques de Marx à Kreuznach sont complétement passées sous silence. Dans ces conditions, l'adhésion de Marx au socialisme, à la fin de 1843, demeure un parfait mystére si l'on tient compte des déclarations pleines de réserves que Marx fit sur le communisme dans la Rheinische Zeitung, déclarations qui contrastent profondément avec l'enthousiasme qu'il apporte à la cause prolétarienne dans ses articles des Annales franco-allemandes, quelques mois à peine après avoir quitté Kreuznach. La conversion socialiste de Marx fut certes antérieure à ses études économiques, mais en allant s'installer à Paris, il avait une connaissance assez solide de l'histoire de la Révolution française, au point de vouloir entreprendre une histoire de la Convention. Cf. ses cahiers d'étude de Paris, 1844, MEGA I, 3, p. 419 sq. et CHR., p. 20.

^{page 398 note 1} Ces cahiers parisiens figurent au F.A. sous les cotes B 19 à B 26. Leur contenu est reproduit presque intégralement dans MEGA I, 3, p. 411–5 83. Auteurs lus: Boisguillebert, Buret, Destutt de Tracy, F. Engels, J. Lauderdale, J. Law, R. Levasseur, F. List, R. Mac Culloch, J. Mill, H. F. Osiander, D. Ricardo, J.-B. Say, C. W. Schüz, F. Skarbek, A. Smith, Xenophon.

^{page 000 note 2} Réserve faite sur les derniers cahiers, qui donnent l'impression d'avoir été le passe-temps d'un homme malade, incapable d'un effort créateur.

^{page 000 note 3} MEGA I, 3, p. 449.

^{page 000 note 4} Ce travail, resté inachevé, a été public pour la première fois en 1932 dans MEGA I, 3, p. 33–172, 586–596, sous le litre: Zur Kritik der Nationalökonomie. Mit einem Schlusskapitel über die Hegelsche Philosophie. La même année, les éditions Kröner en publièrent une version mutilée et incorrecte, défauts dus à la négligence des rédacteurs du texte, S. Landshut et J. P. Mayer, d'une part, et, d'autre part, au fait qu'une partie du manuscrit, séparée de l'ensemble et classée parmi les cahiers d'extraits, avait échappé à leur attention. Cf. op. cit., p. 285–375. La traduction française de J. Molitor (Marx, K., Oeuvres philosophiques, t. VI, Paris (Costes, A. édit.), p. 9–135Google Scholar), faite sur le texte établi par Landshut et Mayer, est pour cette raison inutilisable.

^{page 399 note 1} CHR:, p. 26. En juillet 1845, Marx reçoit une avance de Leske. Cf. ibid., p. 29.

^{page 000 note 2} MEGA I, 6, p. 597 sq. énumère et décrit douze cahiers pour cette période. Le F.A. en possède 14, si l'on compte les cahiers B 39 et B 40, qui ne figurent pas sur la liste fournie par MEGA; nous trouvons en revanche, sur cette liste, un cahier «III» d'une cinquantaine de pages que nous n'avons pas rencontré au F.A., alors que le cahier B 31 (40 p.) n'est pas mentionné dans MEGA, – qui semble supposer qu'il est postérieur à 1847, probablement du début de la période londonienne.

^{page 000 note 3} Il convient de signaler ici qu'un carnet de Marx, datant des années 1844–1847, représente, avec les cahiers de la même période, un autre document de premier ordre pour la recherche des sources du «matérialisme historique». Ce carnet est minutieusement décrit dans MEGA I, 5, p. 547–550. II contient aux pages 51–55 les Theses sur Feuerbach, génial condensé de la philosophie de M. La plupart des ouvrages énumérés dans cette sorte d'agenda en vue d'un éventuel achat ou d'une consultation figurent effectivement parmi les lectures notées par Marx dans ses cahiers.

^{page 400 note 1} MEGA I, 6, p. 602 sq. Voir également le Manifeste communiste «Le mariage bourgeois est en réalité la communauté des femmes mariées…»

^{page 000 note 2} Cf. MEGA 1, 6, p. 602 sq. F.A., B 29.

^{page 401 note 1} Cf. MEGA 1, 6, p. 601 sq. F.A., B 30.

^{page 000 note 2} F.A.: B 37, B 32, B 33. MEGA I, 6, p. 600 sq.

^{page 000 note 3} Cité dans Anti-Proudhon, MEGA I, 6, p. 150.

^{page 000 note 4} F.A.: B 35, B 34, B 38. MEGA I, 6, p. 602 sq. Cités dans Anti-Proudhon.

^{page 402 note 1} Le cahier consacré à Quesnay porte au F.A. la cote B 36. II est le dernier de la liste donnée par MEGA I, 6, p. 599, et il est décrit dans ce volume (p. 612 sq.).

^{page 000 note 2} Bien que les cahiers réservés à l'ouvrage de Gülich ne soient pas postérieurs à 1847, ils ne figurent pas sur la liste fournie par MEGA I, 6, p. 597 sq. L'inventaire du Fonds, faute d'indication fournie par Marx lui-même, les date de 1847 (sous la cote B 40). Cette datation semble plausible en ce sens qu'elle fixe la limite de la période bruxelloise pendant laquelle Marx a dû étudier l'auteur en question. En effet, plusieurs faits permettent de situer le moment de cette importante lecture à 1846–1847: l'ouvrage de Gülich figure sur la liste bibliographique rédigée par Marx dans son carnet de notes (voir supra, p. 399) aux pages 24 à 26, en vue d'un éventuel achat; à la page 27, Gülich figure, aux côtés de List et Rau, avec le prix «4O fr.», ce qui permet de supposer que l'ouvrage fut acquis par Marx à ce prix. Cf. MEGA I, 5, p. 548. Le nom de Gülich figure, dans le brouillon que Marx préparait pour le congrès du libre-échange de Bruxelles, le 18 sept. 1847 (MEGA I, 6, p. 427); dans le texte de ce discours non prononcé et qu'il envoya à Weydemeyer (qui le publia en brochure), avec la causerie ultérieure (9 janvier 1848) de Marx sur le même sujet, on lit l'appréciation suivante de Gülich: «M. v. Gülich a écrit une histoire très scientifique de l'industrie et du commerce, qui fut également traduite en français. M. v. Gülich est un sincère philanthrope; il désire sincèrement la protection du travail manuel, du travail national…». «(Il) accepte le système avec toutes ses conséquences. Et où cela mène-t-il? A empêcher non seulement l'entrée des produits industriels étrangers mais encore le progrès de l'industrie nationale lui-même. MM. List et v. Gülich représentent les frontières entre lesquelles le système se meut. S'il veut protéger le progrès de l'industrie, il doit sacrifier le travail manuel, le travail; s'il veut protéger le travail, le progrès industriel se trouve sacrifié.» (Trad, de Pallem. cf. MEGA I, 6, p. 452 sq.). Gülich sera cité dans le Capital, postface de 1873.

^{page 403 note 1} Un cahier contenant notamment des extraits de Macpherson, D., Annales of Commerce, Manufactures, Fisheries and Navigation, London 1805Google Scholar, date peut-être de la période bruxelloise. L'inventaire du F.A. le date de 1847 (B 39). – II est possible que des cahiers de la période bruxelloise soient perdus si on en juge d'après les ouvrages cités dans l'AntiProudhon mais dont aucun cahier conservé de cette période ne rend compte: Anderson, Histoire du Commerce; Storch, Cours d'économie politique; Lauderdale, Lemontey, A. Ferguson.

^{page 404 note 1} Un travail comme celui qu'il fit sur Grün, Karl (auteur de Die soziaie Bewegung in Frankreich u. Belgien, 1845)Google Scholar publié dans Westphaelisches Dampfboot (sept. 1847), prouve que Marx a fait des lectures – socialistes ou non – autres que celles consignées dans ses cahiers. II connaissait les travaux de Moses Hess, L. v. Stein, Cabet, Louis Blanc, Saint-Simon et son école, Reybaud, Fourier, Morelly, Proudhon. Dès 1845, Marx projetait avec Engels l'édition d'une collection d'auteurs socialistes, français et anglais, ce qui prouve qu'il était bien familiarisé avec cette littérature bien que les cahiers d'étude de cette période n'en contiennent que peu de traces; peut-être les cahiers réservés aux lectures proprement socialistes ont-ils été perdus? Cf. Engels à Marx 7.3 et 17.3. 1845; l'Agenda (MEGA 1, 5, p. 549) donne une sorte dc schéma de la littérature socialiste que Marx se proposait de consulter au moment oú il allait s'installer à Bruxelles.

^{page 000 note 2} Les fragments publiás par Bernstein en 1902–1903 dans Documente des Socialismus ne donnent pas une idée exacte de l'importance de cette oeuvre. Par centre, la partie introductive, publiée par Riazanov dans Marx-Engels-Archiv I, 1925, révèle le degré de súreté atteint par Marx dans une discipline qui n'a obtcnu que depuis peu le rang de science: la sociologie.

^{page 405 note 1} Rejoignant Marx à Bruxelles au printemps de 1845, Engels entendit exposer par son ami cette théorie fondamentale dont il donnera dans la préface à Zur Kritik… (1859) un résumé magistral. Cf. Engels, , Preface au Manif. Comm., 1883.Google Scholar

^{page 000 note 2} Cf. BIBL., Introduction, p. 8 sq.

^{page 000 note 3} Publiés dans la NRhZ-Revue, 1850Google Scholar; Marx y publia également des comptes rendus de livres et des “revues” sur la situation économique mondiale.

^{page 000 note 4} Paru en 1852, dans la revue Die Revolution, fondée à New York par Weydemeyer.

^{page 000 note 5} Imprimé à Bâle, 1853.

^{page 000 note 6} Des tentatives de travaux indépendants entrepris à Londres avant 1857 nous sont attestées par les éditeurs des manuscrits économiques de 1857–1858 (GR.). Il y est question d'un manuscrit de 1851 intitulé Das unvollendete Geldwesen et d'une «esquisse» (Entwurf) intitulée Geldwesen, Kreditwesen, Krisen, rédigée probablement entre novembre 1854 et Janvier 1855. Cf. ibid., p. 986 et p. 1044. Ces manuscrits existent au F.A., datés de 1856 (B 77 et B 79). Ils contiennent principalement des idées sur la monnaie et le crédit d'après les auteurs lus par Marx, mais reprises ici de façon plus méthodique. Nous y reviendrons dans une autre étude.

^{page 406 note 1} Le Fonds d'Amsterdam ne semble pas posséder, tous les cahiers de cette période. Ainsi CHR., p. 97, énumère une série d'ouvrages lus par Marx en septembre 1850, mais dont aucun des cahiers vus par nous ne relate la lecture; il s'agit d'auteurs tels que Mill, Torrens, Tooke, dont on retrouve cependant divers écrits dans des cahiers rédigés plus tard.

^{page 000 note 2} Il n'existe pas de cahiers I et II au F. A.

^{page 000 note 3} Les extraits commentés de Ricardo sont publié dans GR., p. 769–780.

^{page 407 note 1} B44. CHR., p. 103, le date de mars 1851.

^{page 000 note 2} Nous réservons à une étude ultérieure l'examen des notes personnelles de Marx.

^{page 000 note 3} B 45, 80 pages. CHR., p. 103, le date d'avril 1851.

^{page 000 note 4} Comme les extraits notés au cahier IV, ceux du cahier VIII sont publiés dans GR., p. 787–839

^{page 000 note 6} P. 84 du manuscrit (B 45).

^{page 408 note 1} Ce fut le sujet de certaines lettres que Marx adressait à cette époque (mai 1851) à Engels et à Daniels, R., médecin à Cologne. Cf. CHR., p. 105.Google Scholar

^{page 000 note 2} Marx a relevé la division de cette population en trois classes: Upper Class, Middle Class, Lower Class.

^{page 409 note 1} Voir la liste bibliographique dans Das Kapital, Buch I, Wien-Berlin 1932, p. 857 sq.

^{page 000 note 2} B 43. Il porte, de la main de Marx, la date de juillet 1851.

^{page 000 note 3} Certains passages de Hodsgkin, notés dans ce cahier, seront repris par Marx dans Mehrwerttheorien III, p. 313 sq. Ainsi, par exemple, le phrase suivante: «Capital is a sort of cabalistic word like church or state or any other of those general terms which are invented by those who fleece the rest of mankind to conceal the hand that shears them.» (Ibid., p. 319).

^{page 000 note 4} Excepté le dernier nommé, tous les auteurs énumérés sont fréquemment cités dans le Capital. L'ouvrage de Th. Hodgskin parut anonymement.

^{page 000 note 5} B 49. Daté par M. de juillet 1851.

^{page 000 note 6} La correspondance que Marx menait avec Engels au cours du premier semestre de 1851 nous renseigne sur ces recherches. Voir surtout les lettres de Marx du 7 Janvier et 3 février 1851; celles d'Engels du 29. 1. («… Tu t'es acquis ainsi un nouveau titre à titre d'économiste de la rente foncière») et du 25.2.1851.

^{page 410 note 1} Comme le montrent ses citations dans le Capital, Marx tenait en haute estime lestravaux de Liebig, qu'il suivait régulièrement.

^{page 000 note 2} Voir l'appréciation sur Townsend, ce «curé délicat», dans Das Kapital I, 23, p. 682, note 90.

^{page 411 note 1} Les ouvrages de Brogham, Howitt, Merivale et Wakefield sont cités dans le Capital, à propos des thémes de l'accumulation dite primitive et de la théorie moderne de la colonisation. Des livres de Prescott, Marx a retenu particulièrement les parties se rapportant à l'empire aztèque, à la mythologie et à l'agriculture mexicaines, à l'ancienne civilisation péruvienne, etc.

^{page 000 note 2} 14 août 1851: «J'ai fait venir de Paris ce livre (très savant). Tu auras des lueurs sur les fondements économiques de l'art militaire romain qui n'étaient rien d'autre que – le cadastre.”

^{page 000 note 3} B 48. On pourrait lire également «XVII”, mais nous trouvons ce chiffre dans un autre cahier. CHR., le date de juillet-août 1852, ce qui nous paraît inexact.

^{page 000 note 4} Voir la critique sévère de ce livre dans la lettre à Engels, 24 novembre 1851.

^{page 412 note 1} Voici un passage caractéristique du livre de Vidal, noté par Marx: «Comme autrefois, on confond aujourd'hui la loi nécessaire, le travail, avec l'institution humaine, le mode de travail…. Les travailleurs ont été esclaves, serfs, apprentis, compagnons, salariés; ils pourraient bien devenir un jour associés.»

^{page 000 note 2} «Dernièrement, j'ai bûché à la Bibliothéque… principalement la technologic, son histoire, et l'agronomie, afin d'avoir une idée de tout ce true lá…». A Engels, 13.10.1851.

^{page 000 note 3} Marx en extrait des passages sur la formation des langues latines, la naissance de la poésie et de la langue provençales sous l'influence de l'arabe, la poésie de la Renaissance et la littérature espagnole.

^{page 000 note 4} Dans Bouterwek, Marx relève particulièrement les commentaires sur l'oeuvre dramatique de Giordano Bruno, la poésie chevaleresque et baroque en France, etc.

^{page 000 note 5} Aux extraits de Bruno est jointe une liste de 13 écrits du même auteur.

^{page 413 note 1} Marx a noté la phrase de cet auteur, mise en épigraphe: «Les hommes font les lois, les femmes font les moeurs.»

^{page 414 note 1} B 60, B 61 et B 64. Dans le premier (probablement XX), pas moins de 42 pages d'extraits du premier ouvrage de Wachsmuth et 25 pages du second. Il contient également des passages Galiani, de F., Milano, Delia Moneta 1803, et Kaulfush, De R., Die Slawen in den altesten Zeiten bis Samo, Berlin 1842.Google Scholar Dans le second, 12 pages réservées à Wachsmuth, 15 aux questions d'actualité politique, d'après les débats aux Communes au sujet de la Pologne, 1831–1849. Voir les articles sur la Question d'Orient, publiés par Marx dans la New York Tribune, 1853. Cf. BIBL., nos. 257 et suiv. Quelques feuillcs d'un cahier in complètement conservé (B 62) contiennent des passages de L. Stein, System der Staatswissenschaft, 1852.

^{page 415 note 1} Cf. sa lettre, déjà citée, à Engels: «Dans un délai plus ou moins long je publierai deux volumes de soixante feuilles». Le bruit de la prochaine publication de son oeuvre théorique circulait alors en Allemagne dans les milieux communistes, comme nous l'apprend une lettre de Lassalle à Marx: «…j'apprends que ton Economic politique verra enfin le jour. Trois gros volumes à la foisl Je meurs d'impatience de les lire…» Lassalle vante l'Anti-Proudhon de Marx, livre qui contient les plus hautes promesses d'une future oeuvre «positive», suite logique de la magistrale critique témoignant d'une érudition littéraire incomparable et d'une intelligence profonde des catégories économiques. Emporté par son enthousiasme, Lassalle appelle Marx un «Ricardo devenu socialiste» et un «Hegel devenu économiste», car, précise-t-il, il considère Ricardo comme le «père direct» du socialisme, et sa théorie de la rente foncière comme «la plus puissante action communiste». Cf. Lassalle, F., Nachgelassene Briefe u. Schriften III, 1922, p. 28Google Scholar sq. Voir, par contre, la lettre déjà citée d'Engels à Marx (29 Janvier 1851) conférant à Marx le litre d'«économiste de la rente foncière».

^{page 000 note 2} Cf. CHR., p. 105. Marx à Engels, 31.7. et 13.10.1851. Il est certain que les arrestations, commencées en mai 1851, de communistes allemands, amis de M., n'étaient pas de nature à encourager les éditeurs.

^{page 000 note 3} «Je suis heureux de savoir que tu en as enfin terminé avec l'économie. La chose traînait vraiment trop en longueur. Tant que tu as devant tes yeux un livre important, tu ne parviens pas à rédiger…» (E. á M., 3.4.1851).

^{page 000 note 4} Il en fit l'analyse et la critique dans deux lettres à Engels (8 et 14 août 1851) qui lit l'ouvrage et approuve le jugement de son ami (21.8). A la demande de Marx, Engels essaie à son tour d'exprimer son opinion sur les idées de Proudhon mais ne peut achever ce travail. Le Manuscrit D'engels A Été Publié, en version russe, dans Arkhiv Marksa i Engelsa X, 1948, p. 5–34. Marx a dû renoncer à son projet de brochure, l'éditeur sollicité lui ayant répondu par un refus. CHR., p. 111.

^{page 416 note 1} Lettre du 13.10.51.

^{page 000 note 2} CHR., p. 114.

^{page 000 note 3} Lassalle à Marx, 12.12.51.

^{page 417 note 1} Wigand à Marx, 20.3.51. CHR., p. 121.

^{page 000 note 2} Sur l'affaire Bangya-Marx, Voir Rosdolskyi, R., Karl Marx und der Polizeispitzel Bangya. Internal. Rev. for Social History, II, p. 229–244, Leiden 1937.Google Scholar

^{page 000 note 3} CHR., p. 121. Marx à Lassalle, 23 février 1852.

^{page 000 note 4} En aoüt 1852, Marx proposait à l'éditeur Brockhaus pour sa revue Die Gegenwart un travail sur «La littérature moderne en Angleterre de 1830–1852», voulant y trailer les ouvrages généraux et les publications spéciales sur la population, les colonies, la question des banques, le protectionnisme et le libre échange, etc. Brockhaus refusa. De même Le 18 Brumaire ne put trouver d'éditeur en Allemagne. CHR., p. 126 sq.

^{page 000 note 5} Voir la lettre de Jenny Marx à Cluss, 28.10.52.

^{page 000 note 6} Les Révélations sur le procès des communistes de Cologne furent imprimées en Suisse mais presque toute l'édition fut confisquée à son passage en Allemagne, au début de 1853. Une édition en 500 exemplaires en parut en avril 1853 á Boston. CHR., p. 138.

^{page 000 note 7} Le cahier XXI, dont nous avons parlé; plus haut, est le dernier de la période londonienne 1850–1853, consacré aux lectures économiques. Ceux qui suivent contiennent des extraits d'ouvrages destinés a la New York Tribune: histoire de la colonisation britannique de l'Inde, Crise d'Orient, etc. Le F.A. possède les cahiers XXII (B 66) et XXIII (B 65), datés de juin 1853 et consacrés aux lectures sur I'Inde; plusieurs cahiers réservés à des livres et documents sur l'histoire politique et diplomatique de la question d'Orient (B 63, B 67), à l'histoire de l'Espagne (B 68, B 69, B 70, B 71, B 72). Tous ces cahiers datent de 1853–1854, et ils devraient faire l'objet d'une étude à part, en rapport avec les travaux journalistiques de Marx, de cette époque. Cf. BIBL., nos. 263 et suiv., 292 et suiv., 325 et suiv. De 1855 à 1857, Marx se documente sur la diplomatic anglo-russe des XVI^e et XVII^e siècles, en vue de ses articles pour la Free Press et remplit une séerie de cahiers d'extraits divers (B 73, B 74, B 76, B 80, B 81). Cf. BIBL., nos. 443 et suiv. Tous ces cahiers feront l'objet d'une prochaine étude.

^{page 418 note 1} Voir, par exemple, la critique du livre de Carey, Slavery at Home and Abroad (1853)Google Scholar, dans une lettre à Engels (14 juin 1853) ou bien l'opinion sur Les mystères de la Bourse de Coffineau dans une lettre à Lassalle (8 novembre 1855).

^{page 000 note 2} Cf. D. Riazanov, Introduction à MEGA I, 1/2, p. XVII sq. Engels distribua une grande partie de cette bibliothèque aux enfants et amis de Marx. Voir sa Corrcspondance avec P. et Lafargue, L. (t. I, Editions Sociales, Paris 1956).Google Scholar Nous apprenons ainsi qu'il envoya à Paris, entre autres, les livres suivants ayant appartenu à Marx: «Mably, Oeuvrcs complètes. – A. Smith en français. – Malthus, d°. – Guizot, Histoire de la Civilisation en France. – Tous les livres sur la Révolution française (Loustalot, Deux amis de la liberté, etc. etc.).» Ibid., p. 166. A Lavrov, il envoie les livres russes de Marx; d'autres à Zurich, pour les archives du parti (ibid.). Plus tard, P. Lafargue réclame à Engels: Vico, Eléments de la science nouvellc, trad, de Michelet. – L'Histoire de la Révolution française de l'abbé Montgaillard. – La Correspondance de Grimm, le Dictionnaire de l'économie politique, etc. Une «histoire volumineuse des tribus indiennes de l'Amérique», les ouvrages de H. S. Maine (ibid., p. 169 sq.), La Propriété Primitive de Laveleye, Les Statistiques de Maurice Block (ibid. p. 172). Engels annonce le 31 mars 1884 l'envoi (à Laura Lafargue) d'un «bon petit lot relatif a la Révolution française», Loustalot, Feuille villageoise, Prisons de Paris pendant la Revolution française, etc., etc.» (ibid., p. 185). Lafargue, P. avait encore reçu: «Darwin, L'origine des espéces. – Thierry, Histoirc du tiers état. – Paquet, Institutions provinciales et communales de la France. – Buonarroti, La Conspiration de Babeuf.»Google Scholar (ibid., p. 249).

^{page 419 note 1} A Cluss, 15.9.1853.

^{page 420 note 1} A Weydemeyer, 12.4.1853.

^{page 000 note 2} A Marx, 12.3.1853.

^{page 000 note 3} A Lassalle, 12.11.1858.