Hostname: page-component-cd9895bd7-gbm5v Total loading time: 0 Render date: 2024-12-23T08:38:12.721Z Has data issue: false hasContentIssue false

Le Roman et la Commune

Jalons pour une description*

Published online by Cambridge University Press:  18 December 2008

Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.

Le roman sur la Commune, qu'il se propose d'exalter la Commune ou de la rabaisser, qu'il ait un but politique et pédagogique, ou également des ambitions esthétiques, n'en a pas moins une base commune à tous ses auteurs: la volonté de décrire «la réalité». La notion flaubertiennedu «livre sur rien», l'idée qu'un texte naît et se développe selon des lois qui lui sont propres et qui n'ont rien de commun avec la «réalité», semblent complètement étrangères à nos romanciers. Certes, il leur arrive parfois de dépasser le naturalisme et le réalisme (par exemple, Cladel à la fin d'I.N.R.I., Zola à la fin de La Débâcle), mais cela reste au niveau de la pratique du texte: leur théorie du roman reste globalement prisonnière de la description du réel, avec toutes les conséquences formelles, mais aussi politiques, qu'entraîne ce choix.

Type
De La Litterature a L'Histoire
Copyright
Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1972

References

page 552 note 1 Jules Vallés, in: Le Cri du Peuple, 3 mai 1884.

page 552 note 2 La préface de Lucien Descaves à I.N.R.I, de Léon Cladel (Paris, Librairie Valois, 1931)Google Scholar frappe par I'inconsciente tentative de récupération qui se manifeste dans les éloges adressés au style «ciselé», «buriné», de Cladel.

page 553 note 1 Annie Petit, Mouvements sociaux et phénomène littéraire au XIXe siècle en France: naissance d'une littérature ouvrière, Mémoire de maîtrise (dactylographié), Aix-en-Provence 1970, p. 117.

page 554 note 1 Lukacs, G., Le roman historique, trad. Sailley, Paris, Payot, 1965, pp. 190 sq.Google Scholar

page 554 note 2 Ibid., p. 194.

page 554 note 3 L'ouvrage de Lukacs est malheureusement muet sur le point qui nous intéresse, passant des années 1850 á la période de 1914; il évoque pourtant des oeuvres à rattacher à la littérature de la Commune, notamment Quatrevingt-Treize de Hugo.

page 554 note 4 Dans le cas de Gautier se vérifie particulièrement l'assertion de Lukacs, Gautier passant d'une attitude frondeuse et relativement «progressiste» dans les années 1830 à une totale «reaction» en 1871.

page 555 note 1 Ajoutons prudemment, car ce n'est pas de notre compétence, le problème de la transposition linguistique, pour Chabrol surtout. La transcription écrite du parler de Marthe par exemple, avec ses «déformations» qui tentent de restituer un accent bellevillois en 1871, phénomène parlé et archaīque, par un écrit de 1970, même en admettant une «stabilité» du parler populaire, risque de tomber dans la réfection linguistique la plus arbitraire: en fait, le modèle n'est pas le parler de Marthe (personnage fictif) mais l'écrit des romanciers populistes. – Ce problème n'est pas propre à Chabrol: Vallès pratique par exemple une distanciation poétique; pour Descaves joue une distance sociale donnée, à laquelle il tente aussi de répondre par une poétique; mais le problème d'une langue archaïque ne se pose pas à eux.

page 555 note 2 Lukacs, op. cit., pp. 223–224.

page 556 note 1 Ibid., p. 230.

page 556 note 2 Nous évoquerons plus loin le personnage de Clément, le mari d'Eugénie, parmi les représentations hostiles du Communard.

page 556 note 3 Coppée, F., Une Idylle pendant le Siège, éd. Lemerre des OEuvres Complètes, tome III, p. 6.Google Scholar

page 556 note 4 Ibid., p. 11.

page 556 note 5 Cazaban, l'étudiant républicain, futur Communard, craint une victoire de «Badinguet» qui consoliderait sa dynastie…

page 556 note 6 F. Coppée, op. cit., p.15.

page 556 note 7 Ibid., p. 18.

page 556 note 8 Ibid., p. 18.

page 556 note 9 Ibid., pp. 18–19.

page 557 note 1 Ibid., p. 27.

page 557 note 2 Par Cazaban qui entraîne Gabriel dans la foule en lui promettant «le grandiose spectacle de Paris délivré» (p. 31). Notons que Cazaban, tout futur Communard qu'il soit, est dupe du 4 Septembre, contrairement, par exemple, à Urbaine dans I.N.R.I.

page 557 note 3 F. Coppée, op. cit., p. 31.

page 557 note 4 Ibid., p. 37.

page 557 note 5 Ibid., p. 41.

page 557 note 6 Ibid., p. 45.

page 557 note 7 Ibid., p. 46.

page 558 note 1 Citons les personnages de Cazaban, de Clément, de Mme Henry, «Communarde» occasionnelle dont Coppée souligne l'opportunisme (cf. infra).

page 558 note 2 Le café de Madrid, l'un des lieux de réunion des républicains sous l'Empire.

page 558 note 3 Souligné par nous.

page 558 note 4 Delescluze.

page 558 note 5 Toute une Jeunesse, op. cit., pp. 500–501.

page 558 note 6 A comparer avec la critique de classe que Cladel, par la bouche d'Urbaine, fait du même Delescluze: à Râtâs qui, ému par le désespoir du vieux leader, veut lui tendre la main, Urbaine oppose I'incapacité de Delescluze et le caractère tardif et dérisoire de son «repentir».

page 558 note 7 D'autres nouvelles de Coppée illustrent la même technique: OEuvres Posthumes. La Médaille, Le Naufrage de l'lnflexible, etc.

page 559 note 1 Le cas de L'Apprentie (Gustave Geffroy) est plus délicat: cf. infra.

page 559 note 2 Lukacs, op. cit., p. 225.

page 559 note 3 Au romancier Antonin Lavergne, qui lui avait demandé La Colonne, il reprochait amicalement: «vous ne me demandez pas: Philémon Vieux de la Vieille pour lequel j'ai, moi, le plus de tendresse» (lettre inédite du 3 mars 1926, Archives Antonin Lavergne).

page 559 note 4 Moyens réduits parce qu'il s'agit d'une chronique intimiste, dont les personnages sont doublement des marginaux (par leur âge et par leur rôle modeste dans la Commune), et surtout par l'éloignement temporel, que Descaves souligne sans cesse au lieu de tenter de l'effacer comme le font la plupart des romanciers.

page 560 note 1 Descaves, Lucien, Philémon, Vieux de la Vieille, Paris, Librairie Paul Ollendorff, 1913, p. 200.Google Scholar

page 560 note 2 Ibid., p. 42.

page 560 note 3 Ibid., id.

page 561 note 1 Chabrol, J.-P., Le Canon Fraternité, Paris 1970, p. 94.Google Scholar

page 561 note 2 Ibid., p. 96.

page 561 note 3 Nous n'avons pu aborder ici le problème du temps du récit dans ses rapports avec l'histoire: il faudrait étudier notamment la question du décalage entre I'ordre chronologique des événements décrits et l'ordre de leur succession dans le texte. Cf. Todorov, T., Littérature et Signification, Larousse, 1967, p. 41.Google Scholar Les textes de Deffoux et des frères Margueritte seront analysés plus loin, mais sous un angle différent.

page 562 note 1 Paris, Les Editions de France, 1932.

page 562 note 2 Ibid., p. 207.

page 562 note 3 Ibid., p. 227.

page 563 note 1 Cf. Schulkind, Eugène, La littérature et la Commune de 1871, Thèse de doctorat d'Université, Paris 1951, p. 213 et passim.Google Scholar

page 563 note 2 Une question à poser serait aussi: par quoi (et non plus par qui) est conduit le récit? ce qui entraīnerait une étude des notions de «progrès»et de «fatalité», du rôle des masses, etc.

page 563 note 3 Cette étude devra évidemment être poursuivie, tant pour approfondir les questions envisagées que pour en delimiter d'autres: le manque relatif d'etudes formelles sur notre type de roman, le cáractère souvent inadéquat des catégories formelles du roman classique par rapport à notre sujet, ont été un handicap.

page 564 note 1 Nous nous limitons à ces quatre textes, mais le passage étudié apparaît en fait dans bien d'autres romans.

page 564 note 2 Cf. E. Schulkind, op. cit., p. 218.

page 564 note 3 Pipe-en-bois, op. cit.. p. 11 – «Ce sont d'anciennes balles de Juin.» (La Commune, op. cit., p. 83)

page 564 note 4 La Commune, op. cit., pp. 87 et 19.

page 565 note 1 Bourges, Elémir, Les Oiseaux s'envolent et les fleurs tombent, Paris 1893.Google Scholar

page 566 note 1 Barthes, Roland, S/Z, Ed. du Seuil, 1970, pp. 108109.Google Scholar

page 566 note 2 Lukacs, op. cit., p. 235.

page 566 note 3 Ibid., id.

page 567 note 1 Armando, Palmiro, Etude des constantes dans quelques romans versaillais et communards, Diplôme d'Etudes Supérieures (dactylographié), Aix-en-Provence 1970, p. 61.Google Scholar

page 567 note 2 On sait avec quelle fidzélité…

page 567 note 3 L'enterrement de Charles Hugo (pp. 151–152), la mort de Thomas et de Lecomte (161–169), la mort de Flourens (200–201), Wroblewski (242–243), Delescluze (215–224 et 248–250).

page 567 note 4 Et de Thomas: cf. supra.

page 567 note 5 Mais dans ce cas précis, aucun des personnages en jeu, qu'il soit fictif ou historique, n'est doué de contingence: la déréalisation fonctionne au plan politique, non au plan narratif, nous semble-t-il.

page 568 note 1 Canon Fraternité, op. cit., pp. 104–108 et passim.

page 568 note 2 Ibid., pp. 104–105.

page 568 note 3 L'italique, on le sait, représente ce que Florent écrit en 1914, lorsque, sexagénaire, il relit ses cahiers du temps de la Commune.

page 568 note 4 Cf. E. Schulkind, op. cit., pp. 215–220.

page 569 note 1 Tomachevski, cité par Todorov, op. cit., p. 58.

page 569 note 2 Lidsky, Paul, Les écrivains contre la Commune, Paris, Maspero, 1970, p. 116.Google Scholar

page 569 note 3 Ce serait une erreur d'entendre cela comme un machiavélisme conscient de la part de l'écrivain: il ne décide pas d'occulter l'idéologie (on ne peut que décider de la démasquer), mais son choix politique, même informulé, même inaperçu de lui-même, dicte le choix esthétique, comme nous en avons vu plusieurs exemples.

page 570 note 1 La Débâcle (Zola).

page 570 note 2 Une Idylle pendant le Siège (Coppée).

page 570 note 3 La Commune (frères Margueritte).

page 570 note 4 Toute une Jeunesse (Coppée).

page 570 note 5 Césarine (Richepin).

page 570 note 6 La Commune.

page 570 note 7 Thérèse (Malot).

page 570 note 8 La Commune.

page 570 note 9 Le Chien perdu et la Femme fusillée (Arsène Houssaye).

page 571 note 1 Dans Daudet, Contes du Lundi.

page 571 note 2 La Débâcle, chap. VIII, passim.

page 571 note 3 Nous renvoyons ici à l'ouvrage cité de Lidsky, Paul, notamment «Le jeune déclassé communard» et «Le mauvais ouvrier», pp. 98108.Google Scholar

page 571 note 4 Jacques Damour, dans Zola, Naïs Micoulin.

page 571 note 5 Toute une Jeunesse.

page 571 note 6 Une Idylle pendant le Siège.

page 571 note 7 La Débâcle.

page 571 note 8 La Commune.

page 571 note 9 P. Lidsky, op. cit., pp. 103–108.

page 572 note 1 Coppée, F., Toute une Jeunesse, Lemerre, tome III, p. 401.Google Scholar

page 572 note 2 Ibid., id.

page 572 note 3 Ibid. p. 450. Notons que Coppée ne dit jamais que Combarieu participe à la Commune: nous avons vu comment, dans cette nouvelle, il réduisait l'événement proprement dit à un paragraphe. Mais Combarieu, en tant que «mauvais ouvrier» et conspirateur contre l'Empire, est typique comme représentation du Communard dans le roman hostile.

page 572 note 4 Une Idylle pendant le Siège.

page 572 note 5 La Commune.

page 573 note 1 F. Coppée, La Médaille. Une femme d'ouvrier évoque la maladie qui a saisi son enfant un jour de 14 juillet, et s'irrite de voir son mari «pavoiser» au lieu de prendre part à son inquiétude (Lemerre, tome III, p. 241).

page 573 note 2 La Commune.

page 573 note 3 Cf. P. Lidsky, op. cit., pp. 98–103.

page 573 note 4 Le Chien Perdu…

page 573 note 5 La Commune.

page 573 note 6 Une Idylle…

page 573 note 7 Le Mur.

page 573 note 8 Nos actes nous suivent (Paul Bourget).

page 573 note 9 Coppée, Œuvres Posthumes.

page 574 note 1 Lemétreur et Plock sont des personnages du Naufrage de l'lnflexible (Coppée); «les Barbes», de Toute une Jeunesse.

page 574 note 2 Un personnage de bourgeois défenseur de la propriété et participant à l'in-surrection est invraisemblable: pourtant il existe, c'est Blacourt de La Commune. Mais ses motivations expliquent cette contradiction (cf. infra).

page 574 note 3 Margueritte, Paul et Victor, La Commune, Paris, Plon-Nourrit, 1904, pp. 8283.Google Scholar

page 574 note 4 Ibid., p. 74.

page 574 note 5 Daudet, Contes du Lundi.

page 574 note 6 La Commune.

page 575 note 1 Maddalena sera violée par nombre de Fédérés dans une des dernières scènes du roman: la récurrence de ce genre de scène en fait presque un «passage obligé». – De Mme Henry (Une Idylle…) nous ne saurons jamais avec certitude le rôle qu'elle a pu jouer sous la Commune, ce ne sont qu'hypothèses de son ancien amant (p. 50) ou de Gabriel (p. 48) mais ces hypothèses sont étayées par la veulerie opportuniste du personnage, bonapartiste jusqu'à Sedan, qui sans doute a «remplacé le brillant lieutenant de mobiles par quelque colonel fédéré, aux galons irrésistibles» (p. 48) ce qui ne l'empêchera pas, après la répression, d'afficher une liaison élégante et de revenir au monde versaillais.

page 575 note 2 Les Trois Sommations, dans Contes du Lundi.

page 575 note 3 Expression de Richepin et de Du Camp, entre autres.

page 575 note 4 P. Lidsky donne d'autres citations illustrant la même idée, op. cit., pp. 57–61.

page 575 note 5 e Montégut, Le Mur, Paris, Dentu, 1892, pp. 17–passage, vingt ans aprèmune, n'rte rien de nouveau par rapport à ce qu'écrit un Du Camp.

page 576 note 1 La Commune, op. cit., p. 470.

page 576 note 2 Ibid., pp. 583–584.

page 576 note 3 Ibid., p. 584.

page 576 note 4 Coppée, Œuvres Posthumes.

page 576 note 5 La Commune.

page 576 note 6 Thérèse.

page 576 note 7 Le Mur.

page 576 note 8 Le Turco de la Commune dans Contes du Lundi.

page 576 note 9 Philémon, Vieux de la Vieille.

page 577 note 1 Frères Margueritte, op. cit., p. 638.

page 577 note 2 Dans Thérèse, Anatole et son complice, le criminel Le Fourrier, profitent de la Commune pour faire arrêter Edouard comme Versaillais, et tentent de le fusilier pour s'emparer de sa fortune.

page 577 note 3 Dans Jean Servien, Tudesco, vieil adolescent raté, trouve dans la Commune l'argent et la puissance qui lui ont manqué toute sa vie.

page 577 note 4 Coppée, , Œuvres Posthumes, Lemerre, tome III, p. 291.Google Scholar

page 578 note 1 Nous empruntons ce mot à la terminologie des formalistes russes: la fable (par opposition au sujet, qui est le texte dans son déroulement) est l'événement raconté par le livre, mais dans sa chronologie réelle et non textuelle.

page 579 note 1 Le meilleur exemple de cette marginalité nous semble être le personnage de Prophète, l'Invalide de La Colonne, première victime de l'ordre qu'il défend, dupe du mythe de la colonne alors qu'invalide il devrait haïr la guerre, mais qui évoluera sous l'influence de Rabouille.

page 579 note 2 La Colonne.

page 579 note 3 Philémon.

page 580 note 1 Les Massacres de Paris.

page 580 note 2 La Colonne.

page 580 note 3 Les Massacres de Paris.

page 580 note 4 Le Canon Fraternité. Deux paysans sont les héros de ces deux romans importants que sont I.N.R.I, et Le Canon.

page 580 note 5 Philémon, op. cit., p. 84.

page 580 note 6 La Colonne.

page 580 note 7 Les Massacres de Paris.

page 580 note 8 I.N.R.I.

page 580 note 9 Philémon.

page 581 note 1 I.N.R.I., op. cit., p. 24.

page 581 note 2 Nous avons étudié le rô1e d'Urbaine plus en détail dans une communication sur Cladel au colloque de la Revue d'Histoire Littéraire de la France sur la Commune.

page 581 note 3 Pour tous ces personnages, et d'autres, nous renvoyons à l'étude de Marie-France Giaccobi, Influence de la Commune sur le genre romanesque – Les personnages, Diplôme d'Etudes Supérieures (dactylographié), Aix-en-Provence 1970.

page 581 note 4 Descaves dans Philémon a condensé les principales tendances du mouvement ouvrier à l'époque, en y adjoignant un personnage de syndicaliste révolutionnaire moderne, Malavaux cadet, qui critique ses aînés, les met en fureur, et sert agrave; montrer l'inadéquation des positions politiques de la plupart des Communards.

page 581 note 5 Florent.

page 581 note 6 Le Canon Fraternité, op. cit., p. 239.

page 582 note 1 E. Schulkind, op. cit., p. 235.

page 582 note 2 Ibid., id.

page 582 note 3 Palmiro Armando, op. cit., p. 103.

page 582 note 4 De l'anecdote du chiffre efface, sans grande importance en elle-meme dans I.N.R.I., nous avons essaye de d6duire toute une symbolique, d'ou ressort notamment que, chez Cladel, la revolution n'est qu'un chiffre efface, doublement efface, sur le papier du livre et dans la trame de I'histoire (Communication au colloque sur la Commune organise par la Revue d'Histoire Litteraire de la France en novembre 1970).