Hostname: page-component-78c5997874-t5tsf Total loading time: 0 Render date: 2024-11-19T22:21:20.392Z Has data issue: false hasContentIssue false

La Suisse

Published online by Cambridge University Press:  18 December 2008

Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.

L'une des particularités de la proscription communaliste en Suisse par rapport à celle des autres pays, c'est d'être, pour une bien plus large part, issue des mouvements qui soulevèrent diverses villes de province. Cela signifie qu'elle n'a pas débuté au lendemain de la Semaine sanglante, mais bien avant déjà, au fur et à mesure qu'échouaient les différentes Communes provinciales. Le décalage chronologique entre l'insurrection parisienne et les mouvements qui agitèrent le reste du pays fit qu'au moment où celle-ci résistait encore victorieusement, toute une série de réfugiés de Lyon, du Creusot, de Marseille ou d'ailleurs se morfondaient à Genève, prêts à saisir la première occasion pour rentrer dans leur pays et y déclencher un nouveau soulèvement.

Type
«Diaspora» et Retour: I Proscriptions
Copyright
Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1972

References

page 273 note 1 Genève, 1er avril 1870, Archives municipales de la Ville de Lyon, I2 56. En fait, le Progrès sera remplacé par la Solidarité qui parut à Genève et non à Neuchatel, comme organe de la Fédération romande de la tendance Bakounine.

page 273 note 2 Cf. la lettre de Bakounine à Joukowski, 6 avril 1870, in: Nettlau, Max, Bakunin, Michael. Eine Biographie (The Life of Michael Bakounine), Londres 18961900, pp. 393394.Google Scholar Aubry, cependant, adopta une position originale, pleine de réserve à l'égard des Genevois, mais très critique envers leurs adversaires (La Reiorme sociale, 8 mai 1870).

page 273 note 3 L'Internationale, 5 juin 1870; La Réforme sociale, 29 mai 1870.

page 274 note 1 D'où, sans dorate, certaines réactions négatives auxquelles semble répondre la lettre de Bakounine «Aux amis du Conseil fédéral des Sections de l'Internationale de la Suisse romande à la Chaux-de-Fonds», datée de Genève, le 13 septembre 1870 (Le Réveil, 21 août 1926).

page 274 note 2 Le consul de France à Genève prétend qu'un chef de l'association de la Croix-Rousse de Lyon, nommé Cottin, serait venu s'entendre avec Cluseret pour dé-clencher un nouveau mouvement. Mais ce dernier et Saignes auraient fait de nom-breuses réserves, exigeant la constitution préalable de depots d'armes, l'adoption du drapeau rouge, etc. (Archives du Ministere des Affaires Etrangères, Paris, Correspondance politique des consuls, Genève, vol. 9, 24 février 1871). Information à accueillir avec prudence, le consul ayant été à plusieurs reprises la dupe de ses informateurs.

page 274 note 3 Leblanc, Albert à Constant Martin, Lyon, 3 mars 1871, in: Jean Dautry et Lucien Scheler, Le Comité central républicain des vingt arrondissements de Paris, Paris 1960, p. 206.Google Scholar

page 274 note 4 Mémoires du Général Cluseret, Paris 18871888, t. II, pp. 100 et 102103.Google Scholar

page 275 note 1 Sa présence à Genève, en février-mars 1871, est attestée par la lettre de Leblanc citée plus haut. Mais, dans ses Mémoires, Cluseret prétend être parti de Saint-Etienne pour rejoindre Paris au lendemain du 18 Mars. Sans doute voulait-il dissimuler le fait, connu des autorités françaises, qu'il avait, pour gagner la capitale depuis la Suisse, traversé le territoire occupé par les Allemands.

page 275 note 2 Voir en annexe le document II.

page 275 note 3 On en trouvera le texte ci-dessus, publié par M. Moissonnier (document VI en annexe à son article). Tout confirme ses hypothèses. Ainsi les caractères typo-graphiques sont absolument identiques à ceux qu'employait habituellement l' Imprimerie coopérative d'où sortaient les publications des sections genevoises et de la Fédération romande. Les caractères employés habituellement par l'Imprimerie Czerniecki, où les partisans de Bakounine faisaient tirer la Solidarité, sont tout différents.

page 275 note 4 Vuilleumier, M., «L'Internationale à Genève et la Commune de Paris, 1871», in: Mélanges offerts à M. Paul E. Martin, Geneve 1961, pp. 625643.Google Scholar Paru également in: Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire et d'archéologie de Genè;ve, t. XL.

page 275 note 5 C'est ce que laisse supposer le faux passeport Suisse qu'il utilisait et qui porte les mentions suivantes: «Vu & Geneve le 21 avril 1871. Bon pour Lyon + retour a Geneve avant le 30 courant. Vu à Genève 29 avril 1871. Bon pour Lyon.» Archives Départementales du Rhône (A.D.R.), R, 1er Conseil de guerre, dossiers individuels 1871–1872, Insurrection de la Guillotière, 30 avril 1871, dossier Albert Leblanc. Il est vrai que le passeport aurait pu également être utilisé par une autre personnel!

page 276 note 1 A.D.R., ibid. La lettre de Colonna fut transmise par l'intermédiaire de Jean Coignet, dit Joanny (ibid, pièces générates, réquisitoire). Elle fut lue au procès et le Journal de Genève la publia par deux fois, les 4 et 12 novembre 1871, avec le brouillon de la réponse de Leblanc. Colonna écrivit à la presse; il reconnaissait 1'authenticité de sa lettre, «mais j'affirme énergiquement que mes lettres sont restées sans réponse, et que ni Albert Leblanc et Coignet ne m'ont jamais écrit. J'affirme en outre n'avoir jamais vu ni parlé à Albert Leblanc lors de son préten-du voyage qu'il aurait fait à Genève» (La Suisse radicale, 14 novembre 1871; Journal de Genève, 15 novembre 1871). Ce dernier quotidien ajoutait: «I1 reste donc établi qu'au printemps dernier, tout était préparé dans le sein de l'Inter-nationale à Genève pour une incursion armée sur le territoire d'un pays voisin et ami, incursion destinée à renverser le gouvernement régulier et à venir en aide à la Commune révolutionnaire de Paris. Or M. Colonna pouvait-il ignorer les conséquences extrêmement graves que son entreprise devait avoir pour le pays qui lui donnait alors l'hospitalité?»

page 277 note 1 Voici la suite de la lettre: «Leblanc et Dumont ont fondé un journal le Cri du Peuple lyonnais, qui se lit et accélérera le mouvement. Maintenant nous sommes un peu paralysés par le manque de fonds; passez donc aux Finances et envoyez m'en par la personne qui viendra vous trouver au nom de Leblanc. Répétez à la Commune ce que je vous écris et dites à Viard que Dumont, qui l'attendait à Lyon, espère qu'il lui fera également conceder par la Commune un surcroît de subsides. Au revoir, cher Dupont, faites immédiatement parvenir votre réponse (après démarche aux Finances) à Melle Leblanc, 42, rue Turbigo. Salut fraternel. Signé: Caulet de Tayac. Salut aux amis.» Archives de la Prefecture de Police, Paris, B/a 1003, dossier Caulet de Tayac. On trouve tantôt de Tayac, tantôt du Tayac.

page 277 note 2 Cf. document VI.

page 277 note 3 Guillaume, J., L'Internationale. Documents et souvenirs (1864'1878), Paris 19051910, t. II, p. 174.Google Scholar

page 277 note 4 A.D.R., ibid., dossier Leblanc. Les signataires du texte sont Rivoire, Bergeron, Brugnal, G. Blanc, Bouret, Tacussel, Pelea, Velay, Audouard.

page 278 note 1 A.D.R., M, dossier Correspondance de De Gourlet, commissaire central puis directeur de la Sûreté générale à Lyon avec les commissaires spéciaux de Ferney et Bellegarde. Non classé.

page 278 note 2 Tous les documents saisis sur sa personne figurent dans son dossier déjà cité. Sfon arrestation fut annoncée par le Courrier de l'Ain, article reproduit dans le Journal de Genève du 12 mai 1871.

page 278 note 3 J. Guillaume, ibid.

page 278 note 4 Andrieux, Louis, La Commune à Lyon en 1870 et 1871, Paris 1906, pp. 254255.Google Scholar Paul Boegner, qui était alors chef de cabinet du préfet, parle d'une demi-dou-zaine d'individus arrêtés à leur descente du train, à Lyon, dont A. Leblanc, ce qui, pour ce dernier en tout cas, est manifestement faux. «Lyon en février-juin 1871», in: Revue de l'Université de Lyon, 1929, pp. 280281.Google Scholar

page 278 note 5 Observations de James Guillaume sur un manuscrit de Fritz Brupbacher (1911?), papiers Brupbacher, I.I.S.G. Amsterdam; Max Nettlau, «Nachträge», note 4467, I.I.S.G.

page 278 note 6 Cf. notamment le document II.

page 279 note 1 Sur ce personnage, cf. Herwegh, Marcel, Rüstow, Guillaume. Un grand soldat, un grand caractère (1821–1878), Paris 1935Google Scholar, et, plus récent, Peter Wiede, Wil-helm Rüstow (1821 bis 1878). Ein Militärschriftsteller der deutschen Linken, Diss. Munich 1957.

page 279 note 2 Rüegg, Reinhold, «Aus Briefen an Johann Philipp Becker», in: Die Neue Zeit, VI (1888), p. 565;Google Scholar Becker avait promis à Rüegg de lui remettre tous les papiers relatifs à cet épisode; malheureusement, il l'oublia et, après sa mort, Rüegg fouilla vainement les archives du vétéran. Le fonds Becker, à l'I.I.S.G., ne contient rien à ce sujet, sinon deux télégrammes de Rüstow annonçant à Becker son retour à Zurich; ils sont datés du 25 avril et du 11 mai 1871. Dans les papiers Herwegh et Rüstow conservés au Dichtermuseum de Liestal, nous n'avons trouvé aucun élément nouveau, sinon la confirmation de déplacements de Rüstow: antérieurement au 22 avril, il s'était rendu en Suisse romande pour y placer ses enfants. Du 18 juin au 4 juillet 1871, il séjourna à Paris. Le 22 avril 1871, il écrivait à Emma Herwegh: «Die Herren der Pariser Kommune hatten mit ihrem Kravall auch wohl warten können, bis der noch vor zwei Monaten so grosse finanzielle Credit Frankreichs ausgenützt war, urn den Prussiens ihr Lösegeld zu bezahlen und Frankreich von ihnen zu befreien.»

page 280 note 1 Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, t. VII, Paris 1970.Google Scholar

page 280 note 2 La Suisse radicale, 1er et 2 mai 1871, par exemple. A Paris, l'Adresse parut entre autres dans le journal de Lissagaray, le Tribun du peuple du 18 mai 1871. Le texte, pompeux et grandiloquent, était daté du 22 avril et signé des délégués à la Commission exécutive Viard, Paschal Grousset, Jules Andrieu.

page 280 note 3 Vuilleumier, M., «L'Internationale à Genève…», art. cit., p. 637.Google Scholar Le document est conservé à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève (D. O.).

page 281 note 1 C'est ce qui ressort de la lettre d'Artus à Engels, datée de Paris, le 28 mai 1883: «Mon cher Général, il y a 12 ans que nous ne nous sommes vus….Si mon souvenir n'est pas effacé de ta mémoire, donne-moi de tes nouvelles.» Fonds Marx-Engels L 110, I.I.S.G.

page 281 note 2 A.D.R., M, Correspondance De Gourlet, Bellegarde, 15 mai 1871.

page 281 note 3 J. Guillaume, op. cit., t. II, p. 148.

page 281 note 4 A.D.R., 4 M 6, 3, copie de la main d'Oscar Testut. C'est sans doute là que fut découverte la lettre de Gaspard Blanc et d'Albert Richard à Charles Perron, relative au transport d'un ballot d'imprimés de Genève à Annecy et Seyssel, publiée par Testut.

page 281 note 5 Archives Nationales Paris, BB30 486. Notre hypothèse se fonde essentiellement sur l'action ultérieure de Victor Cyrille, en 1872–1873, ouù il sera l'un des éléments les plus remuants du groupe de Bakounine. On lit, dans le Journal officiel de la Commune du 17 mai: «Une délégation émanant de la Commune de Paris est en train de fonctionner à Lyon. Elle ne tardera pas à donner d'utiles résultats.

page 282 note 1 J. Guillaume, ibid.

page 282 note 2 La fondation de la section fut annoncée à la séance du Conseil général du 1er mars 1870 (The General Council of the First International 18681870, Minutes, p. 214).Google ScholarLe mémoire inédit de Monique Boccard-Gavillon, L'lnternationale à Besançon (18681871), Besançon 1963, 29 pp.Google Scholar dact., ne fournit aucune indication sur les relations avec les internationaux de Suisse.

page 282 note 3 Archives Nationales, C 2882, rapport du procureur, 20 juillet 1871. Ce dernier ne pensait pas qu'il existait alors une section de l'A.I.T. à Besançon, bien que certains jeunes tailleurs pussent y etre favorables.

page 282 note 4 Ibid., C 2885, rapport du prefet du Doubs, 14 juillet 1871.

page 282 note 5 J. Guillaume, t. II, p. 152. Il ne nomme pas la ville, mais tout indique qu'il s'agit bien de Besançon, comme l'indique d'ailleurs Nettlau, «Nachtrage», note 4467, I.I.S.G.

page 282 note 6 M. Nettlau, ibid.

page 283 note 1 Lavrov, P. L., Die Pariser Kommune vom 18. März 1871, Berlin 1971, p. 131.Google Scholar

page 283 note 2 Vuilleumier, M., «Le gouvernement de Versailles, les autorités suisses et les proscrits de la Commune», in: Le Mouvement social, n° 28 (janvier-mars 1962), pp. 28'46.Google Scholar

page 284 note 1 Cf. document V.

page 284 note 2 Vuilleumier, M., «Les proscrits de la Commune en Suisse (1871)», in: Revue Suisse d'histoire, XII (1962), pp. 498536.Google Scholar D'autres témoignages confirment le jugement de Malon et Lefrançais.

page 286 note 1 Le Rappel, 29 aout 1874.

page 287 note 1 Bastelica, Andre, Appel aux Français. Lettre d'un proscrit sur la situation, Genève 1876, 2 pp. fol.Google Scholar

page 287 note 2 Ces lettres sont conservées à l'I.I.S.G., Collection Descaves. Elles sont très révélatrices de la personnalité sympathique de leur auteur. Voici le passage de l'une d'entre elles, adressée de Lausanne, le 24 septembre 1883, à Wynants, membre comme lui de la Société des Relieurs de Paris: «Merci encore de votre bonne surprise et de la charmante reliure qui enveloppe si bien l'œuvre de votre pensée…. Si vous saviez combien il m'est agréable de voir, toucher, regarder et analyser une reliure parisienne. Cela m'arrive si rarement et ce que l'on fait ici est si mastoque, si mal raisonnée, si allemand en un mot que c'est à vous dégoûter des reliures et surtout des relieurs. Je ne suis pourtant pas chauvin, moi, un des fondateurs de l'Inter[nationale] mais le goût allemand, le commerce allemand, l'exploitation allemande vous doutez-vous de ce que c'est, ô bonasses vaincus parisiens!»

page 288 note 1 Sur ces questions encore mal étudiees, cf. Frei, Daniel, Die Förderung des schweizerischen Nationalbewusstseins nach dem Zusammenbruch der Alten Eidgenossenschaft 1798, Zurich 1964.Google Scholar Cette thèse reste évidemment centrée sur la fin du XVIIIe siàcle, malgré quelques incursions très éclairantes sur le XIXe et le XXe siècle.

page 289 note 1 Journal de Genève, 12 novembre 1871, et autres journaux genevois. Entre 1515 et 1520, les Eidguenots étaient les Genevois partisans d'une alliance avec les cantons suisses pour émanciper leur ville de la suzeraineté du duc de Savoie; par dérision, les partisans de ce dernier avaient reçu le surnom de «Mamelus» ou «Mamelouks». Les «libertins» représentaient le parti des Genevois réformés, opposés à la discipline et aux lois imposées par Calvin.

page 289 note 2 L'Egalité, 31 mars 1871.

page 290 note 1 Ibid., 27 mai 1871.

page 291 note 1 Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, t. IV, Paris 1967.Google Scholar Sur l'activité de Bazin à Bruxelles, cf. l'article de D. E. Devreese publié ci-dessus, pp. 268 et 270.

page 291 note 2 D.B.M.O.F., t. VIII, Paris 1970.

page 292 note 1 Cf. Blum, Oscar, «Zur Psychologie der Emigration», in: Archiv für die Ge-schichte des Sozialismus und der Arbeiterbewegung, VII (1916), pp. 412430.Google Scholar C'est une des seules études systématiques (trop systématique, sans doute). Malheureusement, l'auteur n'avait pas une connaissance suffisante des différen-tes émigrations et se réfère trop exclusivement à Passé et pensées de Herzen.

page 292 note 2 Cf. l'article et les documents publiés par M. Moissonnier ci-dessous.

page 292 note 3 Cf. document VII.

page 292 note 4 Dans sa correspondance avec Hermann Jung, secrétaire correspondant pour la Suisse du Conseil général, à Londres, Henri Perret, le secrétaire général de la Fédération romande, doublait sa lettre officielle d'une missive plus libre et plus personnelle portant la mention «particulière». Perret a un style et une ortho-graphe déplorables. Pour en faciliter la lecture, nous nous sommes permis quelques retouches de ponctuation et d'orthographe, quand des graphies par trop fantaisistes rendaient la compréhension du texte particulièrement pénible.

page 293 note 1 Il s'agit d'Elisabeth Dmitrieff, qui, apres avoir milité dans 1'Internationale à Genève, en 1870, avait gagné Londres, où elle fréquenta la famille de Marx. Elle gagna Paris sous la Commune et joua un rôle de premier plan à 1'Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. En octobre 1871, elle rentra en Russie.

page 293 note 2 Grosselin, ouvrier horloger; l'un des dirigeants les plus populaires de l'lnter-nationale à Genè;ve. Plus radical que socialiste, il fut, à l'automne 1871, candidat aux élections du gouvernement cantonal. Jean-Baptiste Dupleix, ouvrier re-lieur français, réfugié à Genève à la suite du coup d'Etat de 1851, joua un rô1e important dans les débuts de l'Internationale dont il fut, à Genève, l'un des fondateurs.

page 293 note 3 Le Comité fédéral romand avait demandé s'il était exact, comme le préten-daient les dirigeants de la Section de l'Alliance internationale de la démocratic socialiste à Genève, que cette société avait été admise dans l'A.I.T. par le Conseil général.

page 294 note 1 Anton Troussoff, typographe, membre de la section russe de l'Internationale à Genève.

page 294 note 2 Toute une série de passeports, d'actes d'origine et dap;autres pièces furent établis au nom de membres peu connus de l'lnternationale, à Genève, et employés pour permettre la fuite des communeux.

page 294 note 3 Longuet gagnera Londres; quant a Malon, il se trouvait déjà à Bâle, y attendant l'arrivée de sa compagne André Léo, au moment où Perret écrivait. Il arriva à Genève le 27 juillet.

page 295 note 1 Le gouvernement de Versailles cherchait à obtenir l'extradition des proscrits en les accusant de crimes de droit commun. Le 1er juillet, la Légation de France à Berne demandait l'extradition de Frankel, le 12, celle de Mégy, de Dereure et d'«une femme portant le nom d'Elise, habitant avec le n[omm]é Outine». Se sentant menacés, nombre de proscrits passèrent de Suisse en Angleterre. Ce fut le cas de Dereure, de Mégy et, au mois d'août, de Frankel.

page 295 note 2 Il s'agit de La Revolution sociale, n° 5, 23 novembre 1871. Dans ce numéro, le premier à porter le sous-titre «organe de la Fédération jurassienne», on trouve les résolutions du congrès de Sonvillier ainsi que l'annonce de la fondation de la Section de propagande et d'action socialiste révolutionnaire, composée des anciens membres de l'Alliance et d'une partie des réfugies français.

page 295 note 3 Dans sa lettre «officielle», datee du même jour, Perret se plaignait, pour la seconde fois, de ne pas avoir reçu suffisamment d'exemplaires des résolutions de la Conférence de Londres et recommandait de ne correspondre qu'avec le secrétaire correspondant, pour éviter tout tiraillement.

page 296 note 1 Ce rapport semble n'avoir jamais été envoyé.

page 296 note 2 Louis Guittat, ferblantier lyonnais, réfugié à Genève après la Commune. Busque fut arrêté, à la fin de 1873, et condamné pour tentative de reconstitution de l'Internationale à Lyon.

page 296 note 3 Dans la lettre du Comité fédéral romand au Conseil général, le 5 novembre 1871, Perret annonçait qu'ils avaient reçu l'adhésion d'une section de menuisiers à Toulon; conformément aux résolutions de Londres, le Comité fédéral avait envoyé un mandat à un correspondant toulonnais qui avait alors formé la section.

page 297 note 1 Cette lettre a été reproduite partiellement par Guillaume (op. cit., t. II, pp. 216–217); nous avons indiqué entre crochets les passages dejà publiés. Les suppressions ne portent pas sur l'essentiel, mais la version donnée par Guillaume laisse au lecteur l'impression d'une lettre purement spontanée, alors qu'elle a été, en fait, écrite sur demande de Guillaume lui-même, afin d'influer sur le congrès de la Fédération beige, qui se tint à Bruxelles, les 24 et 25 décembre 1871.

page 298 note 1 Le n° 7, du 7 décembre 1871, contenant le compte rendu, signé de Lefranccedil;ais, de l'assemblée générale des sections genevoises du 2 décembre 1871.

page 300 note 1 Lire Chislehurst, lieu où s'était réfugié l'ex-empereur Napoléon III.

page 301 note 1 Lire Chol, membre de 1'Internationale lyonnaise et participant au mouvement ouvrier de mars 1871.