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Published online by Cambridge University Press: 18 December 2008
Le séjour de Karl Marx à Paris au lendemain de la Révolution de Février est bien connu. Expulsé par les autorités belges le 4 mars 1848, Marx, s'empressant d'accepter l'invitation de Ferdinand Flocon, s'établit à Paris avec sa famille. Ce séjour ne devait pas être de longue durée: au cours de la première quinzaine d'avril, Marx est parti pour Cologne où son rôle révolutionnaire d'éditeur de la Neue Rheinische Zeitung est notoire. Pendant cet interméde français Marx fonda la section parisienne de la Ligue des Communistes dont il devint le secrétaire; il dirigeait l'opposition des communistes allemands de Paris aux desseins de Born et Herwegh qui organisaient une légion allemande révolutionnaire.
page 249 note 1 Marx, Karl, Chronik seines Lebens in Einzeldaten, Moscou 1934, pp. 46–50Google Scholar. Marx à Engels, ca. le 12 mars 1848Google Scholar; Marx à Engels, le 16 mars 1848, Marx-Engels-Gesamtausgabe, Abt. III/1, Berlin 1929, pp. 96–97.Google Scholar
page 249 note 2 Paris, 1956, pp. 233–234.Google Scholar
page 249 note 3 Maenchen-Helfen, B. Nicolaievsky et O., Marx, Karl, Man and Fighter, Philadelphie 1937.Google Scholar
page 249 note 4 Bernstein, S., Marx in Paris, 1848: A neglected chapter, in: Science and Society, III (1939) pp. 323–355Google Scholar. Il faut y ajouter son étude supplémentaire, ibid., IV (1940), pp. 211–217.
page 249 note 5 Dautry, Jean, 1848 et la deuxième République, Paris 1957, p. 152.Google Scholar
page 249 note 6 Dommanget, M., Les idées politiques et sociales d'Auguste Blanqui, Paris 1957, p. 377.Google Scholar
page 250 note 1 Cornu, A., Karl Marx et la Révolution de 1848, Paris 1948, pp. 9–15.Google Scholar
page 250 note 2 Stepanova, E. A., Marx i Engels v Pervyye mesyatsy revolyutsii 1848–1849 godov, in: K stoletiyu revolyutsii 1848 goda, Porshnev, B. F. et Bendrikova, J. A., ed., Moscou 1948, pp. 12–15.Google Scholar
page 250 note 3 Nicolaievsky, , op. cit., p. 152.Google Scholar
page 250 note 4 Paris, 1851, p. 114.Google Scholar
page 250 note 5 La Voix des Clubs, le 15, 16 et 19 mars 1848.Google Scholar
page 250 note 6 La Commune de Paris, le 14, 15, 17 et 19 mars; le 10 et 14 avril 1848.Google Scholar
page 250 note 7 Chronik, Marx, pp. 46–49.Google Scholar
page 251 note 1 La Commune de Paris, le 14, 15, 17 et 19 mars 1848.Google Scholar
page 251 note 2 Ibid., le 14 avril 1848.
page 251 note 3 Marx, Karl, Die Klassenkämpfe in Frankreich, 1848 bis 1850, Berlin 1895, p. 31.Google Scholar
page 251 note 4 Il s'agit du passeport de Marx qui se trouve à l'Institut International d'Histoire Sociale d'Amsterdam, cité dans la Marx Chronik, p. 49.Google Scholar
page 252 note 1 Le 4 mars, le 7, 10 et 29 avril 1848.Google Scholar
page 252 note 2 Lucas, , op. cit., p. 114Google Scholar. Les séances de la Société des Droits de l'Homme se réunissaient à sept heures et demie. La voix des clubs, le 14 mars 1848.Google Scholar
page 252 note 3 Engels au rédacteur du Northern Star, le 5 mars 1848Google Scholar; Marx au rédacteur de La Réforme, ca. le 6 mars 1848Google Scholar. MEGA, Abt. I/6, pp. 417–422.Google Scholar
page 252 note 4 Ibid., pp. 418–422.
page 252 note 5 Me fondant sur des horaires de 1846, Karl Marx et sa famille ont dû se trouver sur le train qui partait de Bruxelles à six heures et demie du soir. Il fallait un peu plus de douze heures pour le trajet Bruxelles–Paris de 370 kilomètres, dont trois heures de Bruxelles à Valenciennes. Henschel, Voir U., Neuester Eisenbahn Atlas von Deutschland, Belgien, Holland und dem Elsass. Francfort-sur-le-Main 1846, p. 60Google Scholar; Chemin de fer du Nord, in: L'Illustration, journal universel, 1846.Google Scholar
page 252 note 6 A. Lucas, secrétaire de la section des Droits de l'Homme du Ille arrondissement, en 1848 était réputé mouchard. En tout cas Les clubs et les clubistes est un ouvrage de journalisme sensationnel dont les détails ne sont pas toujours exacts.
page 253 note 1 La Commune de Paris, le 10 avril 1848.Google Scholar
page 253 note 2 Une reproduction de ce passeport se trouve dans Spargo, J., Marx, Karl, His Life and Work, New York 1910, p. 146Google Scholar, mais cette copie n'est pas complètement lisible. L'original vient d'être étudié grâce à la bienveillance du Dr. H. Lademacher de la section germanique de l'Institut International d'Histoire Sociale qui confirme le visa d'Habkirchen sans y attacher une date et celui de Mayence qu'il date du 8 avril. Mes propres conclusions sont fondées sur une étude d'une photocopie agrandie du passeport de Karl Marx, provenant elle aussi de l'Institut International.
page 253 note 3 Marx, and Engels, in Paris, , 1848 – Supplementary Documents, in: Science and Society, IV (1940), pp. 216–217.Google Scholar
page 253 note 4 Le texte cité départ sans doute du texte original. Il m'a fallu retraduire en français la lettre que S. Bernstein avail publiée en anglais.
page 253 note 5 En 1848 aucun réseau ferroviaire ne reliait encore directement la France à l'Allemagne. Deux ans plus tard, il fallait toujours trente-quatre heures par malle-poste et quarante-deux heures par diligence pour parcourir les 456 kilomètres de Paris à Strasbourg. Les malles-poste quittaient Paris tous les soirs à six heures. Kutscheit, Voir J. V. et Hempel, Gustav, Reise und Eisenbahn-Buch, Berlin, juin 1850, p. 66Google Scholar; British and Foreign Travellers' Guide, London 1843.Google Scholar
page 253 note 6 Science and Society, III (1939), p. 354; IV (1940), p. 216.Google Scholar
page 254 note 1 La Commune de Paris, le 4 mai 1848.Google Scholar
page 254 note 2 La lettre de Marx à Engels du ca. 24 avril 1848 ne donne aucune indication d'un retour à Paris. Comme rédacteur de la Neue Rheinische Zeitung que l'on venait d'organiser, un tel voyage à ce moment-ci aurait été très étrange. La lettre d'Engels à Marx à Cologne du 9 mai n'indique non plus aucune interruption du séjour de Marx en Allemagne, MEGA, Abt. III/1, pp. 99–102Google Scholar. Le passeport de Marx ne porte aucun visa parisien jusqu'au 3 juin 1849. Dr. H. Lademacher de l'Institut International d'Histoire Sociale considère ce fait comme assez conclusif.
page 254 note 3 La Commune de Paris, le 14 avril 1848Google Scholar. Pour les décrets et arrêtés de cette législation économique initiée par le Gouvernement républicain provisoire, voir Duvergier, J. B., Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du conseil d'état, XLV (1848), Paris 1848, pp. 75, 81–82, 107–111, 121Google Scholar. Les restrictions aux matières premières dont le Marx sociétaire se plaigna ne semblent pas avoir eu un fondement légal.
page 254 note 4 La Commune de Paris, le 15 avril 1848.Google Scholar
page 255 note 1 Je me suis servi de l'Annuaire de 1849 me fondant sur la supposition qu'il fut rédigé l'année précédente.