Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
Studies of cocoa tree genetic resistance to attack by Scihlbergella singularis (Haglund.) (Hemiptera: Miridae), have so far been based on field observations of cultivar performance. Although this approach was useful in guiding breeding programmes, observations on tree crops are time-consuming (3–4 years) and labour-intensive. Thus a standard laboratory microassay method based on a study of the mirids’ dietary preferences was developed to quantify the attractiveness of cocoa trees to mirids under controlled conditions, with reproducible results.
A dual approach was taken to establish relations between laboratory data and field observations: preliminary cultivar sorting of both clones and hybrids in the laboratory, by microassays was combined with an eight-year observation programme in two different ecological zones in Ivory Coast: on the shores of a lagoon (Bingerville) and under thinned forest in Basse Côte (Divo). In Cameroun only clones from IRA field station at Nkoemvone were tested by microassays.
After three successive sets of field observations, a comparative analysis of the results revealed close correlations between cultivar responses in microassays and those observed in the field.
Cultivar responses to mirids revealed that there are two performance groups within the planting material selected, viz., in increasing order of attractiveness, Forasteros (upper and lower Amazon cultivars) and Trinitarios.
In Cameroon, microassays revealed behavioural polymorphism amongst the cultivars tested: plants of the same origin can react very differently to mirids as it was the case for the local trinitarios SNK group.
The microassay technique is quick and easy to use, and is effective for the early selection of mirid-tolerant plant material.
L'étude de la résistance génétique du cacaoyer aux attaques de Scihlbergella singularis (Haglund) (Hemiptera: Miridae) repose jusqu'à présent, sur des observations en champs. Bien que cette approche ait permis de guider les programmes de sélection, il n'en demeure pas moins qu'elle est longue (3 à 4 ans en moyenne) et coûteuse en investissements humains. Ce constat nous a amené à standardiser une méthode de microtests au laboratoire, fondée sur l'étude des préférences alimentaires des mirides pour quantifier les niveaux d'attractivité des cacaoyers à des conditions contrôlées et donnant des résultats reproductibles. En Côte d'Ivoire les microtests ont été effectués sur des clones et hybrides tandis qu'au Cameroun seuls les clones de l'IRA à Nkoemvone ont été testés.
Ce travail a été couplé avec un programme d'observations sur 8 ans dans 2 zones écologiques différentes de la Côte d'Ivoire: en bordure lagunaire (Bingerville) et sous forêt éclaircie de la Basse Côte (Divo).
Après 3 séquences d'observations successives sur le terrain, l'analyse comparative des résultats a révélé une bonne similitude entre les réponses des cultivare en microtests et celles obtenues en plein champs.
En Côte d'Ivoire, les réponses des cultivars aux attaques de mirides révèlent l'existence de deux “groupes comportementaux’ au sein du matériel végétal sélectionné à savoir, par ordre d'attractivité croissante, les Forasteros (haut et bas amazoniens) et les Trinitarios.
Au Cameroun, les microtests ont révélé un “polymorphisme comportemental’ au niveau des cultivars testés. C'est ainsi que, les plants de même origine, sont susceptibles d'avoir des réactions fort différentes aux punaises comme ce fut le cas des trinitarios SNK de sélection locale.
Rapide et simple à réaliser, la technique de microtests peut être valablement utilisée pour la sélection précoce d'un matériel végétal tolérant aux mirides.