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Published online by Cambridge University Press: 23 August 2011
Peu D'Articles ont une telle importance, pour la question des rapports entre la pensée grecque et la pensée iranienne, que l'étude publicée en 1923, dans la Zeitschrift für Indologie und Iranistik, par Alb. Götze, sous le titre très significatif de “Persische Weisheit in griechischem Gewande.”
1 Cf. Duchesne-Guillemin, J., Ormazd et Ahriman, Paris, 1952, p. 115 sqGoogle Scholar., et p. 99 sq., avec référence aux travaux de Koster, Festugière, etc.
2 M. Wellmann, Die pseudo-hippokratische Schrift Peri Hebdomadôn, Quellen und Studien zur Geschichte der Naturwissenschaft und Medizin, 4, 1, Berlin 1933: “Auf pythagoreischer Lehre beruht was unser Heptadist über die 7-Zahl der Planeten sagt, ferner über die Kugelgestalt der Erde und die Antipoden, seine Lehre von der Erhellung der Fixsterne durch die Sonne, von dem Verhältnis des Makrokosmos und Mikrokosmos. Pythagoreisch ist weiter die Vorstellung, dass die 3-Zahl die vollkommene Begrenzung abgebe, weil sie Anfnag, Mitte und Ende in sich schliesst, die Unterscheidung von zwei Arten der Sonnenwänne … Pythagoreisch ist indirekt die Theorie von den 7 natürlichen Prinzipien des menschlichen Körpers: Feuer, Wasser, Luft, Erde, Galle, Blut und Schleim, und von den 7 lebenswichtigen Funktionen des Kopfes, zu denen unser Autor die Sinne rechnet, nur fehlt bei ihm nach Vorgang des Pythagoreers Alkmaion der Tastsinn.”
3 Kranz, W., Kosmos und Mensch in der Vorstellung frühen Griechentums, Nachrichten von der Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen, Philol.-histor. Kl., Fachgr. I, 1938, pp. 121–161Google Scholar. II s'agit du tragique (non de l'épique), comme l'a vu Koster, Le Mythe de Platon, 1951, p. 31.
4 Cf. ci-dessous.
5 Geschichte der griechischen Religion, II, 1950, p. 673 sq.
6 II n'y a pas lieu d'insister, plus que Götze n'a paru y tenir lui-même, sur la paire iranienne moëlle-métal, qui serait l'original du rapprochement entre medulla cerebrum semen et quod in terra calidum humidum, la différence s'expliquant, selon Götze, par le terme iranien av. ayō xšustɘm, littéralement “métal en fusion,” expression composée dont on n'aurait retenu que le second terme: “en fusion.” On se demande vraiment comment le traducteur supposé du perse en grec aurait pu méconnaître l'image si parlante des métaux enfouis (à l'état de minerai) “dans les entrailles de la terre” (ainsi disons-nous encore), comme la moëlle dans le corps de l'homme.
7 Ceci répond à Widengren, Stand und Aufgaben der iranischen Religionsgeschichte, Numen 1955, p. 79. Sa critique a été le point de départ du présent essai de mise au point.
8 Dans ses études sur le Pravargya (Monde oriental, 1929, p. 113 sq.), sur Zagreus och Dionysos (Religion och Bibel, 1943, p. 14 sq.) et sur Dionysos och Orfeus (cité par Olerud, p. 143, note 1).
9 On lira avec profit tout le chapître, p. 191 sq., qu'il a consacré à ce sujet.
10 Sur l'importance et la diffusion de cette vision du monde dans la philosophie grecque et l'orphisme, voir l'excellent aperçu Guthrie, de W., The Presocratic World-Picture, Harvard Theological Review, 1952, p. 87Google Scholar sq.
11 Voir en dernier lieu Zaehner, R., Zurvan, Oxford 1955Google Scholar — avec mes Notes on Zervanism publicées à ce propos dans le Journal of Near Eastern Studies, 1956.