Déclaration de liens d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Une étude préliminaire a évalué la fréquence des tempéraments affectifs décrits par Akiskal et al. [1] dans une population de patients alcoolo-dépendants [2]. Dans cette étude, le score moyen à la sous-échelle du tempérament dépressif était significativement plus élevé dans un groupe de sujets alcoolo-dépendants par rapport à un groupe de témoins [2]. Les objectifs de notre étude étaient :
– déterminer si la dépression pouvait influencer le lien entre tempérament dépressif et alcoolodépendance ;
– comparer les tempéraments entre un groupe de patients alcoolo-dépendants déprimés et un groupe de patients alcoolo-dépendants non déprimés.
Cent dix-huit patients, consultant consécutivement, de juillet 2014 à mars 2015, dans le service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne (Paris) pour alcoolo-dépendance, ont été inclus dans l’étude. Un groupe de sujets alcoolo-dépendants déprimés (n = 38) a été comparé à un groupe de sujets alcoolo-dépendants non déprimés (n = 80). Ils ont été évalués à l’aide de l’auto-questionnaire Temperament Evaluation of Memphis, Pisa, Paris and San Diego (TEMPS-A), à 39 items, explorant les cinq sous-échelles du tempérament affectif :
– cyclothymique ;
– dépressif ;
– irritable ;
– hyperthymique ;
– anxieux [3].
Les troubles psychiatriques associés ont été évalués à l’aide du MINI et de l’échelle de dépression de Beck, à 13 items.
Le score total moyen à l’auto-questionnaire TEMPS-A était plus élevé dans le groupe des patients alcoolo-dépendants déprimés que dans le groupe des patients alcoolo-dépendants non déprimés (respectivement scores moyens : 19,24 ± 5,73 vs 14,25 ± 6, 41, p < 0,001). Les scores moyens aux sous-échelles dépressive, cyclothymique et anxieuse étaient significativement plus élevés dans le groupe de patients alcoolo-dépendants déprimés. En revanche, il n’y avait pas de différences significatives pour les sous-échelles irritable et hyperthymique.
La dépression peut constituer un facteur de confusion dans le lien retrouvé antérieurement entre tempérament dépressif et l’alcoolo-dépendance.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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