Hostname: page-component-cd9895bd7-p9bg8 Total loading time: 0 Render date: 2024-12-22T22:05:35.577Z Has data issue: false hasContentIssue false

Réponses neuroendocriniennes au stress chez des jeunes adultes nés grands prématurés : interactions entre le système HPA et le système ocytocinergique

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

R. Torrisi*
Affiliation:
Centre hospitalier universitaire Vaudois, 1011Lausanne, Suisse

Abstract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.

La naissance prématurée peut être la cause de modifications neurophysiologiques. En effet, être soumis, de manière répétée, à des situations particulièrement difficiles très tôt au cours du développement influe sur la manière dont l’individu répondra ultérieurement à des événements stressants mêmes modérés. L’axe hypothalamo-hypophysaire-surrénalien (HPA) est un système complexe, impliqué dans la régulation des réponses neuroendocriniennes au stress. Son activation déclenche notamment la production de « l’hormone de stress » – le cortisol. Cependant, la régulation de la réponse physiologique au stress est soumise à des facteurs psychologiques liés aux représentations que l’individu développe à l’égard de ses relations privilégiées – l’attachement. Les représentations d’attachement semblent à leur tour être associées à une hormone impliquée à la fois dans la réduction de la réponse de stress et dans l’engagement de comportements sociaux positifs – l’ocytocine. L’objectif de cette étude est d’examiner, chez des adultes nés grands prématurés, la concentration plasmatique de l’OT au cours d’une situation expérimentale de stress psychosocial, le Trial Social Stress Test (TSST), en lien avec les patterns d’attachement.

Methods

Soixante sujets âgés de 20 à 25 ans ont été soumis au TSST. Le plasma a été recueilli à plusieurs reprises afin de mesurer les réponses neuroendocriniennes (OT périphérique, ACTH et cortisol).

Résultats

Les résultats préliminaires semblent indiquer que le taux d’OT ne diffère pas en fonction des groupes (prématurés vs témoins) mais en lien avec les patterns d’attachement. Ces résultats doivent être confirmés par des analyses ultérieures.

Discussion et conclusions

L’analyse de la sécrétion d’OT en situation de stress suggère l’existence de régulations sous-jacentes liées à des mécanismes psychologiques « de protection ». Étudier les réponses spécifiques de l’OT au cours d’une situation socialement stressante souligne l’effet paradoxal de cette hormone impliquée, à la fois, dans les réponses de stress et dans l’engagement de comportement pro-sociaux.

Type
Session thématique: Le DSM-5 – les principales nouveautés
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013

References

Pour en savoir plus

Carter, CS., Neuroendocrine perspectives on social attachment and love. Psychoneuroendocrinology 1998;23(8):77981810.1016/S0306-4530(98)00055-9CrossRefGoogle ScholarPubMed
Heinrichs, MBaumgartner, TKirschbaum, CEhlert, U., Social support and oxytocin interact to suppress cortisol and subjective responses to psychosocial stress. Biol Psychiatry 2003;54:1389–9810.1016/S0006-3223(03)00465-7CrossRefGoogle ScholarPubMed
Legros, JJChiodera, PGeenen, VSmitz, SVonfrenckell, R., et al. Dose-response relationship between plasma oxytocin and cortisol and adrenocorticotropin concentrations during oxytocin infusion in normal men. J Clin Endocrinol Metab 1984;58(1):105–910.1210/jcem-58-1-105CrossRefGoogle ScholarPubMed
Taylor, SEGonzaga, GCKlein, LCHu, PFGreendale, GASeeman, TE., Relation of oxytocin to psychological stress responses and hypothalamic-pituitary-adrenocorticaI axis activity in older women. Psychosom Med 2006;68(2):238–4510.1097/01.psy.0000203242.95990.74CrossRefGoogle ScholarPubMed
Submit a response

Comments

No Comments have been published for this article.