Déclaration de liens d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Les antipsychotiques sont, par définition, des médicaments susceptibles de traiter l’ensemble des dimensions symptomatiques de la schizophrénie, même si leurs indications vont au-delà, en incluant notamment le trouble bipolaire. Si à la suite de la découverte de la chlorpromazine, l’évaluation des antipsychotiques a privilégié l’effet vis-à-vis des symptômes positifs, les attentes du traitement ne sont plus limitées à la seule prise en charge de cette seule dimension, mais intègrent la pathologie dans son ensemble avec la nécessité de traiter les symptômes négatifs, cognitifs et affectifs, en modulant, sur le long terme, les systèmes dopaminergiques mais aussi non dopaminergiques. Au-delà du traitement symptomatique, il est également nécessaire de disposer d’un traitement modifiant le cours évolutif de la maladie (disease modifyer), en agissant par un effet à long terme sur les anomalies neuropathologiques et neurochimiques. La limite de la recherche d’un effet à long terme reste la question de l’observance du traitement antipsychotique. Par ailleurs, ce souci d’efficacité doit se faire au bénéfice d’une moindre induction d’effets indésirables, afin d’optimiser l’efficience et le rapport bénéfice/risque. L’ensemble de ces dimensions constituent les éléments constitutifs du cahier des charges d’un traitement antipsychotique idéal en 2015.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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