Déclaration de liens d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Les troubles somatoformes ont une prévalence élevée, ils passent néanmoins souvent inaperçus et entraînent un coût humain et social important. Alors qu’ils ont longtemps été considérés comme difficilement accessibles au traitement, les dernières méta-analyses confirment les bons résultats des approches psychothérapiques de type cognitivo-comportementales . Quels sont les mécanismes cognitifs à l’œuvre dans les troubles somatoformes avec ou sans pathologie somatique sous-jacente et comment les aborder pour réduire l’anxiété des patients ainsi que les phénomènes fréquents et problématiques d’errance et d’« acharnement » médical ? Étant donné la prévalence élevée des troubles, notamment en milieu hospitalier, de nouveaux modèles d’intervention ont été développés pour être appliqués hors des cadres traditionnels de l’intervention psychothérapique . Même si des modes de prise en charge efficaces existent, sur le plan clinique la difficulté est parfois de convaincre le patient d’abandonner la quête d’une solution médicale pour tenter une approche psychologique. La question de l’alliance thérapeutique sera ainsi abordée . En lien avec les aspects psychothérapiques il paraît donc important de s’interroger sur certaines questions centrales sur lesquelles buttent la prise en charge des troubles somatoformes : qui va les traiter, où va-t-on les traiter et comment ?
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Comments
No Comments have been published for this article.