Déclaration d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
Les insomnies chroniques constituent un véritable problème de santé publique pour lequel la réponse thérapeutique la plus répandue consiste en la prescription d’hypnotiques. Selon les recommandations actuelles de l’HAS cependant, la prise en charge repose sur le diagnostic étiologique des insomnies. Les insomnies primaires (psychophysiologiques, idiopathiques, ou paradoxales) sont rares. On retrouve souvent des causes organiques générales (pathologies neurologiques, endocrinologiques, cardiologiques…), ou spécifiques du sommeil (syndromes d’apnée du sommeil, syndrome de jambes sans repos, syndromes de mouvements périodiques du sommeil…). La plupart du temps, les insomnies sont secondaires de pathologies psychiatriques (troubles anxieux, dépressifs…). L’association de diverses pathologies est possible et se doit d’être recherchée. En effet, si le traitement repose avant tout sur les thérapies cognitivo-comportementales, le traitement de la ou des causes d’insomnie est indispensable. Omettre la prise en charge de la cause d’insomnie est une garantie d’échec thérapeutique. Les troubles du sommeil se situent au centre d’une prise en charge multidisciplinaire spécifique (aspect psychopathologique, somatique, somnologique).
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
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