Hostname: page-component-586b7cd67f-vdxz6 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-25T18:19:09.073Z Has data issue: false hasContentIssue false

Contribution de la mutation C677T dans la persistance des signes négatifs dans la schizophrénie en Tunisie

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

N. Fekih-Mrissa
Affiliation:
Laboratoire de biologie moléculaire, hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, Tunis, Tunisie
A. Sayeh
Affiliation:
Laboratoire de biologie moléculaire, hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, Tunis, Tunisie
C.B. Cheikh
Affiliation:
Service de psychiatrie, hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, Tunis, Tunisie
A. Oumaya
Affiliation:
Service de psychiatrie, hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, Tunis, Tunisie
S. Galleli
Affiliation:
Service de psychiatrie, hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, Tunis, Tunisie

Abstract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.
Introduction

Le trouble schizophrénique se subdivise, en signes positifs et négatifs. Les symptômes négatifs (S−) sont hétérogènes, reflétant à la fois les symptômes intrinsèques à la schizophrénie, des symptômes résultant d’une dépression concomitante ou distraction en raison des symptômes positifs. Récemment, certains facteurs de risque génétiques impliqués dans la persistance des (S−) sont étudiés, notamment la mutation C677T du gène MTHFR.

Patients et méthodes

Notre étude a porté sur 60 patients schizophrènes recrutés au service de psychiatrie à l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis. La mutation C677T du gène MTHFR a été étudiée par la technique PCR-RFLP. La digestion enzymatique a été effectuée avec Hinf1.

Résultats et discussion

Notre étude a révélé que le génotype CT est statistiquement significatif (Δ2 = 15,15, p = 0,001). Ainsi, le génotype CT semble prédisposer à la persistance des (S−) chez les schizophrènes. Ceci peut être expliqué par le rôle que joue le gène MTHFR qui code pour l’enzyme indispensable à la réduction de l’acide folique afin d’être métaboliquement actif. Le folate actif étant impliqué dans la synthèse des neurotransmetteurs notamment la sérotonine, son déficit induit la persistance des (S−).

Conclusion

La mutation C677T semble jouer un rôle dans l’étiopathologie de la schizophrénie. Il est nécessaire de mieux l’appréhender afin de mettre en place de nouvelles stratégies de prise en charge de la maladie.

Type
Posters
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013

References

Pour en savoir plus

Roffman, JLWeiss, APPurcell, S, et al.Contribution of methylenetetrahydrofolate reductase (MTHFR) polymorphisms to negative symptoms in schizophrenia. Biol Psychiatry 2008;63:42–810.1016/j.biopsych.2006.12.017CrossRefGoogle Scholar
Yoshimi, AAleksic, BKawamura, Y, et al.Gene-wide association study between the Methylenetetrahydrofolate Reductase gene (MTHFR) and schizophrenia in the Japanese population, with an update meta-analysis on currently available data. Schizophr Res 2010;124:216–2210.1016/j.schres.2010.07.011CrossRefGoogle Scholar
Submit a response

Comments

No Comments have been published for this article.