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Ces français qui jouent, du plaisir à l’excès. À partir d’une étude multicentrique portant sur 628 joueurs

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

M. Grall-Bronnec
Affiliation:
CHU de Nantes, 44000Nantes, France
G. Bouju
Affiliation:
CHU de Nantes, 44000Nantes, France
A. Guilleux
Affiliation:
Université, 44000Nantes, France
M. Grall-Bronnec
Affiliation:
France
G. Bouju
Affiliation:
France
J.-L. Vénisse
Affiliation:
France
J.-B. Hardouin
Affiliation:
France
L. Romo
Affiliation:
France
C. Legauffre
Affiliation:
France
C. Dubertret
Affiliation:
France
I. Codina
Affiliation:
France
M. Valleur
Affiliation:
France
M. Auriacombe
Affiliation:
France
M. Fatséas
Affiliation:
France
J.-M. Alexandre
Affiliation:
France
P.-M. Llorca
Affiliation:
France
I. Chéreau-Boudet
Affiliation:
France
C. Lançon
Affiliation:
France
D. Magalon
Affiliation:
France
M. Reynaud
Affiliation:
France
M.-A. Gorsane
Affiliation:
France

Abstract

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Il aura fallu attendre 2010 pour que soit menée en France la première étude de prévalence des troubles liés à la pratique des jeux de hasard et d’argent [1]. Si cette enquête a indiqué que les problèmes de jeu touchaient environ 1,3 % de la population adulte, elle ne décrivait que partiellement les caractéristiques associées. Il est cependant essentiel de disposer d’informations pouvant expliquer qu’une pratique récréative devienne hors de contrôle. L’étude JEU a cette ambition. Impliquant 7 centres hospitaliers français, elle a débuté en 2009 et a permis de recruter 628 sujets ayant joué au moins une fois au cours de l’année écoulée, qui seront suivis pendant les 5 années suivantes. Répartis en 3 groupes (« joueurs non problématiques = JNP », « joueurs problématiques sans soin = JPNS » et « joueurs problématiques avec soins = JPS »), l’un des objectifs de cette étude est de comparer leurs caractéristiques respectives. Lors du suivi de la cohorte, l’évolution de ces variables sera mise en perspective avec l’évolution de la pratique et du recours à des soins spécifiques. Une partie des résultats issus de la description des 3 groupes sera présentée ici. Des régressions logistiques multivariées, comparant 2 à 2 les groupes, ont été réalisées. Elles indiquent que, par rapport aux JNP, les JP jouent plus fréquemment, ont un score de distorsions cognitives plus élevé et un score de détermination plus faible. Par rapport aux JPNS, les JPS sont plus jeunes, plus fréquemment actifs, plus nombreux à jouer sur Internet, avec un jeu pathologique plus sévère et un risque suicidaire plus important. Cette étude permet de dresser le tableau des joueurs, en particulier ceux pour lesquels la pratique devient problématique. Des hypothèses au sujet des facteurs favorisant et limitant l’accès aux soins sont discutées.

Type
Posters
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013

References

Référence

Costes, J.M.Pousset, M.Eroukmanoff, V.Le Nezet, O.Richard, J.B., et al.GRe. Les niveaux et pratiques des jeux de hasard et d’argent en 2010. Baromètre Sante 2010, module jeux de hasard et d’argent. INPES/OFDT Tendances 77 2011 8Google Scholar
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