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Max Weber et le judaïsme antique

Published online by Cambridge University Press:  28 July 2009

Freddy Raphaël
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C'est en automne 1916 que Max Weber se plongea dans l'étude du judaïsme antique et qu'il relut avec beaucoup d'attention l'Ancien Testament et les Prophètes, qu'il avait déjà analysés au cours de la rédaction de Wirtschaft und Gesellschaft. Son épouse, Marianne Weber, rapporte qu'il se voua à cette tâhe avec beaucoup d'ardeur et qu'il était absorbé par ses recherches: « Max ist jetzt beinahe, “dürr” — dabei aber sehr fleissig und im ganzen frisch » (« Max est presque ‘à sec’ maintenant — mais il ne cesse de travailler et, dans l'ensemble, il est en bonne forme »). En 1917 et 1919, il publia dans ses Archiv les premiers résultats de son étude sur le judaïsme antique. Weber se proposait d'analyser encore les Psaumes, le Livre de Job et le judaïsme talmudique, mais la mort l'empêcha de mener son œuvre à bien. Auparavant il avait déjà etudie le judaïsme antique dans plusieurs passages de Agrarverhältnisse im Altertum et dans le premier tome de ses Aufsätze zur Religionssoziologie. II reprit ce thème dans les conférences qu'il prononça durant le semestre d'hiver 1919–1920. On découvrit dans ses notes les fragments d'une étude sur les Pharisiens qui avait été rédigée en 1917. Marianne Weber l'inclut dans Das Antike Judentum qu'elle publia comme troisième volume de Gesammelte Aufsätze zur Religionssoziologie.

Type
La foi et les mœurs or Faith and Morals
Information
European Journal of Sociology / Archives Européennes de Sociologie , Volume 11 , Issue 2 , November 1970 , pp. 297 - 336
Copyright
Copyright © Archives Européenes de Sociology 1970

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References

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(13) Cf. Aufsätze zur Religionssoziologie, op. cit. t. I, p. 252.

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(16) Les numéros de pages mis entre parenthèses sans autre indication renvoient à l'édition de 1963 de Das antike Judentum, op. cit.

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(26) Neher, , Amos, op. cit. p. 246Google Scholar.

(27) Weber, , Morale économique…, op. cit. p. 23Google Scholar.

(28) ibid.

(29) Neher, , Amos, op. cit. p. 157Google Scholar.

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(36) Weber, , Wirtschaftgeschichte, op cit. pp. 308–309Google Scholar.

(37) Ibid. p. 276.

(38) Weber, , L'éthique…, op. cit. pp. 122Google Scholar.

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(40) Wirtschaft…, op. cit. t. I, p. 300.

(41) Ibid.

(42) Baron, , op. cit. p. 395Google Scholar.

(43) Il convient de préciser que les termes de Pariavolk et de Herrenvolk dont se sert Weber sont pour lui des concepts scientifiques dénués de toute connotation négative. Ce sont d'aillcurs les intellectuels juifs de l'époque de l'Éimancipation en Allemagne qui appliquèrent le thème du paria à l'histoire du peuple juif. Michael Beer écrivit en 1823 une tragédie, Le Paria, dont Goethe, qui s'était lui-même intéressé au problème du paria (Der Gott und die Bajadere (1797) et Trilogie der Leidenschaft (1823)), fit l'éloge dans Kunst und Altertum (1824). Au lendemain dc la défaite de la première guerre mondiale, Weber compare l'Allcmagne sans domination étrangère aux Juifs, car les Allemands sont désormais un peuple paria parmi les nations. Cf. Weber, Marianne, op. cit. p. 673Google Scholar.

(44) Op. cit.

(45) Nietzsche, F., L'Antéchrist, trad Tassel, de D. (Paris 1967), aphorisme 43, p. 68Google Scholar.

(46) Ibid. aphorisme 45, p. 74.

(47) Id.Généalogie de la morale, translated de H. Albert (Paris 1964), p. 35.

(48) Cf. le thème de la révolte des esclaves en morale dans Nietzsche, , Par-delá le bien et le mal, aphorisme 195Google Scholar.

(49) Weber, , Morale économique…, op. cit. p. 10Google Scholar.

(50) Ibid. p. 15.

(51) Ibid. p. 16.

(52) Cité par Taubes, op. cit.

(53) Sombart, Die Juden und das Wirtschaftsleben, op. cit.

(54) Cf. L'éthique…, op. cit. p. 262.

(55) Op. cit. t. I, 2e partie, chap. V, p. 368.

(56) Ibid. p. 369.

(57) Ibid. p. 368.

(58) Ibid.ibid.

(59) Ibid. p. 371.

(60) Op. cit.

(61) Cf. l'étude très intéressante de Oelsner, Toni, The Place of the Jews in Economic History as viewed by German Scholars, Leo Baeck Institute Yearbook (London 1962), pp. 183–212Google Scholar.

(62) Op. cit. p. 25.

(63) Nous citerons, dans les paragraphes qui suivent, (a) des ouvrages allemands: Caspari, W., Die Gottesgemeinde vom Sinai und das nachmalige Volk Israel (Gütersloh 1922)Google Scholar. Noth, Martin, Das Sytem der zwölf StämmeIsraels (Stuggart 1930)Google Scholar. Id.Geschichte Israels (Göttingen 1950), translated franç.: Histoire d'Israël (Paris 1954). Alt, A., Der Gott der Väter (Stuggart 1929)Google Scholar. Id.Die Staatenbildung der Israeliten in Palästina (Leipzig 1930). Lurje, M., Studien zur Geschichte der wirschaftlichen und sozialen Verhältnisse im israelitisch-judischen Reiche (Giessen 1927)Google Scholar. Menes, A., Die vorexilischen Gesetze Israeles (Giessen 1928)Google Scholar. Hempel, J., Das Ethos des Alten Testaments (Berlin 1938)Google Scholar. Buber, Martin, Königtum Gottes (Heidelberg 1932)Google Scholar. Rosenzweig, Franz, Briefe (Berlin 1935)Google Scholar.

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(64) Causse, , op. cit. p. 9Google Scholar.

(65) Ibid. p. 64.

(66) Ibid. p. 66.

(67) Ibid. p. 9.

(68) Lods, , Les prophitès…, op. cit. p. 125Google Scholar.

(69) Ibid. p. 72.

(70) Noth, Das System…, op. cit.

(71) Histoire d'Israël, op. cit. p. 112.

(72) Alt, Die Staatenbildung…, op. cit.

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(78) Ibid. p. 571.

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