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M. Greenwold et les Néwars Doit-on vraiment recourir à deux modèles du système des castes au Népal?
Published online by Cambridge University Press: 28 July 2009
Abstract
- Type
- Notes Critiques
- Information
- European Journal of Sociology / Archives Européennes de Sociologie , Volume 16 , Issue 2 , November 1975 , pp. 310 - 316
- Copyright
- Copyright © Archives Européenes de Sociology 1975
References
* Greenwold, Stephen M., Monkhood versus Priesthood in Buddhism, Newar, in Chr. von Fürer-Haimendorf, (ed.), Contributions to the anthropology of Nepal (Warminster, Aris and Phillips, 1973), pp. 129–150Google Scholar; Id. Buddhist Brahmans, Archives europeénnes de sociologie, XV (1974), 101–123; Id. Kingship and Caste, Archives européennes de sociologie, XVI (1975), 49–76.
(1) Par exemple l'article de 1975, p. 61, contient plusieurs erreurs: les Gaine sont des musiciens mais ils ne dansent pas. Pour leur bibliographie, voir Mac-Donald, A. W., The Hierarchy of the Lower Jêt […], in Macdonald, (ed.), Essays on the Ethnology of Nepal and South Asia (Kath-mandu, Ratna Pustak, 1975), p. 290Google Scholar, n. 11. Les Badi sont á distinguer des Bhat (ibid. p. 289, n. 10). Les Chunera ne sont pas des wandering entertainers, mais des makers wooden vessels (ibid. p. 293, n. 24).
(2) La méthode de Chr. von Fürer-Haimendorf qui distingue bouddhiste et hindou selon le prétre que la famille emploie pour les rites domestiques est parfaitement valable. Voir Chr. von Furer-Hai Mendorf, , Elements of Newar Social Structure, Journal of the Royal Anthropological Institute, LXXXVI (1956), 15–38Google Scholar: “We shall regard as Buddhist all those castes whose family priests are Guwajus, whereas those castes who employ Brahmans as hereditary priests (purohit) for domestic rituals will be considered Hindus” (p. 18).
(3) Greenwold, S. M., Buddhist Brahmans, loc. cit. p. 118Google Scholar.
(4) Jest, C., tarap (Paris, Seuil, 1974)Google Scholar: “A Tarap, on distingue plusieurs strates: ceux qui sont nés dans la vallée, descendants des premiers arrivants, appelés gži-mi; ceux de l'extérieur, les nouveaux venus, les phyogs-mi, en fait établis depuis plusieurs generations a Dolpo ou á Tarap; enfin, en bas de l'échelle sociale, les forgerons ‘ga-ra-et be-ra, comparables aux dépeceurs de cadavres et aux bouchers du Tibet. S'y ajoutent quelques mendiants qui vont de village en village et vivent d'aumônes et de menus travaux≫ (p. 142). Chr. von Fürer-Haimendorf, , The Sherpas of Nepal (London, J. Murray, 1964)Google Scholar.
(5) Furer-Haimendorf, , Sherpas… op. cit., pp. 16–17Google Scholar, 34, 36, 91, 1O3, etc.
(6) Greenwold, , Kingship… op. cit., p. 56Google Scholar.
(7) Lévi, S., Le Népal, étude historique d'un royaume hindou (Paris, Ernest Leroux, 1905), tome I, p. 227Google Scholar. – Greenwold, M. affirme: “During Nepal's earliest history Newar society was free from the strictures of Hindu social theory” et il maintient que la majorite de la population newar etait bouddhiste (1975, p. 57)Google Scholar. Or, il faut rappeler que de nombreux monuments et inscriptions attestent l'existence du vish-nouisme et du çivaisme au Népal á partir du ive siécle. Le fait que le temple de Paçupati, le plus important de la secte çivaite, se trouvait dans la vallée de Kath-mandou dés le ive siécle a favorisé le développement de cette secte. N'oublions pas que non seulement les rois Malla étaient hindous mais aussi la dynastie Licchavi et plus tard la dynastie Thêkuri (Pal, P., Vaiśnava Iconology in Nepal (Calcutta 1971), pp. 1–21Google Scholar. Regmi, D. R., Ancient Nepal (Calcutta, Mukhopadhyay, 1960)Google Scholar. S. Levi, mentionne expressément les importantes donations faites par des princes ou des rois Licchavi au temple de Paçupati (op. cit. II, p. 97 sqq.). II est possible que dés les temps anciens une importante partie de la population de la vallée de Kathmandou ait été de religion hindoue.
(8) S. Levi, op. cit. vol. I, pp. 228–229.
(9) Ibid., p. 230.
(10) C'est le cas des Gaine, des Pore, des Cyami, dans les trois villes.
(11) Nepali, G. S., The Newars (Bombay, The States People Press, 1965)Google Scholar: “At present in the region of Kathmandu and Kirtipur they are not only treated as a clean caste, but also seem to enjoy a higher secular status among the parallel castes, owing to their being wealthy and educated. In the region of Bhatgaon, however, the high caste Newars still refuse to accept water from their hands for religious use, i t is stated” (p. 171). – Une autre légende, que j'ai recueillie á Kathmandou, explique l'expulsion des Manandhar de Patan a Kirtipur: “A Patan de nos jours, il n'y a pas de Manandhar. Les Manandhar ont été déplacés jusqu'a Kirtipur par les rois Malla. Lors de la construction d'un pilier devant le palais royal de Patan, les Manandhar, a l'instigation d'un autre roi Malla [qui est décrit parfois comme un roi de Bhat-gaon], ont mal fait le travail; c'est pourquoi le roi les a chassés de Patan á Kirtipur. Telle est l'histoire: il est néanmoins vrai que quelques families ont quitté Kathman-dou pour s'installer á Patan les derniéres années≫.
(12) Stein, R. A., La civilisation tibe-taine (Paris, Dunod, 1962), p. 140Google Scholar.
(13) Locke, J. K., Newar Buddhist Initiation Rites, Contributions to Nepalese Studies [Kathmandu], vol. II (1975) 2, p. 21, n. 17Google Scholar.
(14) Warder, A. K., Indian Buddhism (Delhi 1970), p. 492Google Scholar.
(15) Allen, M., Buddhism without Monks: the Vajrayana religion of the Newars of Kathmandu Valley, Journal of South/Asian Studies (1973), 3, p. 13Google Scholar.
(16) Ibid.
(17) P. Mus, Du nouveau sur Rg Veda 10.90? Sociologie d'une grammair in Bender, Ernest (ed.), Indological Studies in Honor of W. Norman Brown (New Haven, American Oriental Society, 1962), pp. 169–170Google Scholar.
(18) Ibid. p. 184.
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