Effets de réseau dans la science pré-institutionnelle: le cas de l'optique médiévale
Published online by Cambridge University Press: 20 May 2003
Abstract
This paper looks at why the Franciscan order took part in the diffusion of optics, more than other medieval organisation, both religious and secular. First, clues of this social asymmetry are given. Then, an explanation is put forward: 1. An initial asymmetry existed, in the fact that Grosseteste's optics was known in the Franciscan studium of Oxford; 2. Since that date, optics spread among the order through a network effect; 3. The homophilia that presided over the conventual libraries' purchasing policy finally explains why other similarly structured contemporary organizations, similarly structured, took less of an interest in optics. In spite of an obvious topical connection, this explanation differs deeply from the analysis that has been applied to the Puritans' and Jesuits' scientific activity in XVIIth and XVIIIth century classical Europe. It does not appeal to the heavy hypothesis of ethos.
Cet article se demande pourquoi l'ordre franciscain, plus que d'autres organisations médiévales, religieuses ou laïques, prit part à la diffusion de l'optique. Des indices de cette asymétrie sociale sont tout d'abord donnés. Une explication est ensuite avancée: 1. Il existait une asymétrie initiale, caractérisé par le fait que l'optique de Grosseteste était connue au studium franciscain d'Oxford; 2. À partir de là,loptique se diffusa au sein de l'ordre par un effet de réseau; 3. L'homophilie qui présidait à la politique d'acquisition des bibliothèques conventuelles explique enfin pourquoi certaines organisations contemporaines, de structure comparable, ont porté moins d'intérêt à l'optique. En dépit d'une parenté thématique évidente, cette explication diffère profondément de l'analyse qui a été appliquée à l'activité scientifique des Puritains et des Jésuites dans l'Europe classique des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle n'invoque pas l'hypothèse lourde de l'ethos.
Diese Studie hinterfragt, weshalb besonders der Franziskanerorden im Gegensatz zu anderen mittelalterlichen, religiösen oder laizistischen, Verbindungen, an der Verbreitung der Optik beteiligt war. Eingangs werden einige Erläuterungen zur sozialen Asymmetrie gegeben. Anschließend folgt eine Erklärung: 1. Die Optik von Grossetestewurde in Oxford im Franziskanerstudium gelehrt. 2. Durch Beziehungen wurde die Optik im Orden bekannt. 3. Die Männerfreudschaft, die die Erwerbspolitikäder Konventbibliothekenäbestimmte, macht verständlich, weshalb andere zeitgenössische Verbindungen sich weniger für die Optik interessiert haben.Trotz einer eindeutigen Themenverwandschaft, unterscheidetsich diese Erklärung deutlich vomInterpretationsansatz bezüglich der wissenschaftlichen Tätigkeit der Puritaner und Jesuiten im Europa des 16. und 18. Jahrunderts. Es wird hier auf dieweitreichende Hypothese des Ethos verzichtet.
- Type
- Research Article
- Information
- European Journal of Sociology / Archives Européennes de Sociologie , Volume 42 , Issue 3 , December 2001 , pp. 483 - 505
- Copyright
- © Archives Européenes de Sociology 2001
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- Cited by