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Mortuary Practices as Evidence of Social Organization in the Neolithic Hypogea of the Paris Basin

Published online by Cambridge University Press:  25 January 2017

Arnaud Blin*
Affiliation:
Institut National du Patrimoine UMR 7041 – ArScAn – Ethnologie Préhistorique, France
*

Abstract

One hundred and sixty hypogea have been discovered in the Paris Basin, concentrated in the south-west part of the Marne department. Radiocarbon dates and archaeological artefacts indicate their construction and use were a phenomenon limited to the Late Neolithic 2, currently estimated as 3350–3000 cal BC. Re-examination of the human skeletal remains, notably those from Les Mournouards II, enables us to improve our understanding of the practices involved in these collective burials, particularly aspects of individual selection and distribution. Age, sex, and social status determined the burial location between and within the artificial caves. Burial positions characterized two groups of hypogea. However, in both groups, most female individuals were buried along the left wall of the monuments, on the same side as the collective grave goods and carved female figures sometimes discovered in the anterooms. The nature and distribution of personal material reflect the existence of particular statuses for some individuals. The burial principles reveal a relative conservatism guaranteeing distinction between individuals of different lifetime statuses. Several competing strategies sought to preserve, in death, this social order. The mortuary practices, then, reflect a codified social organization for a Paris Basin group of the later fourth millennium BC and a burial practice that was less ‘collective’ than might have been imagined.

Cent soixante hypogées, concentrés dans la partie sud-ouest de la Marne, ont été découverts dans le Bassin parisien. Les datations au radiocarbone et les artefacts archéologiques indiquent que leur construction et utilisation étaient limitées au Néolithique tardif II, que l'on situe actuellement à environ 3350–3000 cal avant J.-C. Une nouvelle analyse des restes squelettiques humains, notamment de ceux provenant de Les Mournouards II, nous permet de mieux comprendre les pratiques impliquées dans ces sépultures collectives, en particulier les aspects de sélection individuelle et de distribution. l'âge, le sexe et le statut social déterminaient la répartition sur et l'emplacement de la sépulture dans les grottes artificielles. Deux groupes d'hypogées ont pu être définies d'après les positions des sépultures. Toutefois, dans les deux groupes, la plupart des individus féminins avaient été enterrés le long du mur gauche du monument, du même côté que le mobilier funéraire commun et les figurines féminines sculptées parfois découvertes dans les antichambres. La nature et la distribution des objets personnels reflètent l'existence de statuts particuliers pour certains individus. Les principes funéraires décèlent un certain conservatisme garantissant la distinction des individus de statut différent de leur vivant. Plusieurs stratégies concurrentes cherchaient à préserver cet ordre social jusque dans la mort. Les pratiques funéraires quant à elles reflètent une organisation sociale codéifiée d'un groupe du Bassin parisien de la fin du 4e millénaire avant J.-C. et une pratique d'enterrement moins ‘commune’ que l'on ne l'avait imaginée. Translation by Isabelle Gerges.

Im Pariser Becken wurden 160 Hypogäen entdeckt; diese konzentrieren sich im Südwestteil des Departments Marne. Radiokarbondaten und archäologische Artefakte deuten darauf hin, dass ihre Konstruktion und Nutzung ein auf die Phase Spätneolithikum 2 begrenztes Phänomen gewesen ist, die aktuell um 3350–3000 v. Chr. angesetzt wird. Die erneute Untersuchung der menschlichen Skelette–insbesondere aus Les Mournouards II–ermöglicht vertiefte Kenntnisse der mit diesen Kollektivbestattungen verbundenen Praktiken, insbesondere in Hinblick auf Aspekte von individueller Selektion und Verteilung. Alter, Geschlecht und sozialer Status bestimmten den Begräbnisplatz zwischen den und innerhalb der Begräbnishöhlen. Die Bestattungspositionen unterscheiden zwei Gruppen von Hypogäen. Allerdings wurden in beiden Gruppen meist weibliche Individuen entlang der linken Wand des Grabmonumentes beigesetzt–der gleichen Seite, an der manchmal die kollektiven Grabbeigaben sowie geritzte weibliche Figuren in den Vorräumen entdeckt wurden. Die Art und Verteilung der persönlichen Gegenstände spiegelt die Existenz besonderer Status für manche Individuen wider. Die Bestattungsregeln zeigen einen verhältnismäßig starken Konservatismus, der die Unterscheidung von Individuen verschiedener Lebenszustände bzw. -alter garantierte. Verschiedene konkurrierende Strategien versuchten diese soziale Ordnung–im Tod–zu erhalten. Demnach reflektieren die Bestattungssitten die kodierte soziale Organisation einer Gruppierung des späten 4. Jt. v. Chr. im Pariser Becken und eine Bestattungspraxis, die in einem deutlich geringeren Maße, kollektiv‘ war, als man annehmen könnte. Translation by Heiner Schwarzberg.

Type
Articles
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